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Mission d'écriture n°5 : le conte revisité en duo

Il était une fois, dans un royaume perdu au-delà des montagnes et des mers, une famille royale qui régnait avec splendeur... mais aussi avec cruauté. Leur château, aussi immense qu'intimidant, abritait bien des secrets. Aux yeux du peuple, le roi et la reine semblaient parfaits : justes, aimants, protecteurs. Mais derrière ces apparences se cachait une vérité bien plus sombre.

Parmi ceux qui osaient voir au-delà du masque royal, il y avait une fée. Elle n'était pas comme les autres. Puissante, noble, et courageuse, elle portait en elle une lumière que la couronne ne pouvait éteindre. Mais sa force, sa vérité dérangeaient. Alors, un jour, ils décidèrent de s'en débarrasser.

Bannie du royaume, chassée de ses terres, elle fut condamnée à l'oubli. Pourtant, cette fée, qu'on nommait Maléfique, n'était pas prête à disparaître. Elle attendait. Elle observait. Et dans l'ombre, elle préparait son retour.

Le grand hall du château résonnait des éclats de voix. Maléfique, drapée dans une cape sombre, se tenait droite devant le trône, ses yeux rivés sur le couple royal. À quelques pas, Aurore, assise sur un coussin de soie, observait la scène d'un air détaché, presque moqueur.

— Tu oses encore te présenter ici ? gronda le roi en frappant l'accoudoir de son trône. Après tout le mal que tu as causé, tu devrais déjà te considérer chanceuse de ne pas avoir été sanctionnée.

Maléfique esquissa un sourire froid.

— Le mal, dis-tu ? Est-ce donc un crime de vouloir protéger ce qui reste de la forêt que votre royaume ravage sans scrupules ?

La reine se pencha légèrement en avant, ses lèvres s'étirant en un rictus dédaigneux.

— Ce ne sont que des arbres, lâcha-t-elle. Les forêts disparaissent, tout comme les vieilles croyances. Il serait temps que tu comprennes ta place dans ce royaume.

— Ma place, rétorqua Maléfique en soutenant leurs regards, est dans un monde où les promesses sont tenues. Vous aviez juré de préserver l'équilibre avec le peuple des bois.

Un ricanement s'échappa des lèvres d'Aurore. Elle se leva avec une élégance calculée et fit quelques pas vers la fée.

— Paix, équilibre... Vous vivez dans des illusions, murmura-t-elle, la voix douce mais acérée. Votre magie ne fait que semer la peur. Pourquoi mes parents devraient-ils écouter quelqu'un comme vous ?

Le roi éclata de rire, un son rauque et moqueur.

— Ma fille parle avec sagesse, déclara-t-il en tapant une nouvelle fois du poing sur l'accoudoir. Pars, Maléfique, avant que je n'ordonne qu'on te jette aux cachots.

Maléfique resta immobile un instant, ses mains tremblant sous sa cape. Puis, relevant la tête, elle lança d'une voix glaciale :

— Un jour, majesté, vous regretterez ces mots. Tout ce que vous protégez tombera... et je serai là pour le voir.

Sans attendre de réponse, elle tourna les talons et quitta la salle, sa cape virevoltant derrière elle. Le rire cruel du roi résonnait encore dans les couloirs tandis qu'Aurore échangeait un sourire complice avec sa mère.

— Bien, dit la jeune fille. Maintenant que nous ne serons plus importunés, je m'en vais étudier à la bibliothèque. Père. Mère, salua-t-elle ensuite, accompagnant ses paroles d'une courbette aux souverains.

Sur ce, Aurore quitta les lieux et arpenta les couloirs labyrinthiques de son luxueux château. Pour se rendre à la bibliothèque, elle devait passer devant une porte qu'elle savait toujours verrouillée. Néanmoins, la princesse de ce royaume remarqua aussitôt que la clé avait été laissée sur la porte. Sans doute ses parents, qui travaillaient souvent dans cet endroit mais empêchaient leur fille de s'y rendre, avaient-ils été précipités par l'arrivée de la vile Maléfique.

Aurore fut donc très tentée de voir ce que le roi et la reine cachaient en ce lieu. Pourtant, tout le monde savait que la curiosité était un vilain défaut, et elle plus que quiconque. Ses parents le lui avaient moulte fois répété. Mais ce n'est pas une leçon de morale qui l'empêcha de faire tourner la grosse clé d'or dans la serrure, de pousser le lourd battant de chêne massif et de pénétrer dans une pièce sombre.

Lorsqu'Aurore trouva le chandelier et parvint à l'allumer, elle constata avec stupéfaction qu'il n'y avait qu'un rouet agrémenté d'une quenouille. Elle avait connaissance, en tant qu'héritière du trône, que le textile était un secteur important au sein de leur économie, ainsi que le travail du bois. Toutefois, elle se demanda bien pourquoi ses parents, nobles et de sang royal, s'adonnaient à pareille activitée, bonne pour les gueux.

— Princesse Aurore ?

La fille du roi se retourna vivement, puis soupira en voyant un homme entrer, épée à la ceinture.

— Prince Philippe. Vous m'avez fait peur.

— Vous ne devriez pas être là, dit simplement le prince en retour.

Aurore n'écouta pas. Oui, la curiosité était un vilain défaut, et elle le comprit lorsque, insouciante, elle leva le doigt vers la quenouille.
Lorsqu'elle s'y piqua.
Lorsqu'elle tomba mollement sur le sol de marbre.

Philippe, alarmé, se précipita à l'extérieur pour retourner dans la salle du trône. Lorsqu'il y parvint, essoufflé, il s'écria :

— Sire, votre fille est entrée dans la salle interdire et s'est piqué le doigt à votre rouet !

Le roi blêmit, et son épouse s'écria, furieuse :

— Mais ce n'était pas elle qui devait s'y piquer ! C'était Maléfique !

Elle plaqua aussitôt sa main à sa bouche, mais trop tard : Philippe l'avait entendu. Le roi soupira.

— La version officielle sera la suivante : Maléfique a ensorcelé Aurore pour nous châtier, et nous devons pour cela la jeter aux cachots. Cet acte d'arrestation sera enfin valide, ajouta-t-il en sortant un parchemin scellé de sa poche, et notre image ne sera pas ternie.

La reine posa une main sur l'épaule du prince. Son visage était doux, mais ses yeux trahissaient son angoisse.

— Philippe, mon cher. Vous aimez Aurore, n'est-ce pas ? Dans ce cas, faites ce que l'on vous demande. Taisez la vérité, et allez nous chercher Maléfique.

Philippe sembla hésiter, puis se saisit du message royal. Il salua les souverains et sortit de la pièce pour aller chercher son cheval. Mais, en chemin, il s'arrêterait dans un coin pour lire le communiqué. Il repartirait cependant au pas de course : il devait prévenir Maléfique.

Philippe, le parchemin à la main, quitta la salle du trône sans dire un mot. Son esprit bouillonnait de colère et de doute. Les paroles de la reine résonnaient encore dans sa tête : "Vous aimez Aurore, n'est-ce pas ? Alors taisez la vérité." Mais comment pouvait-il aimer quelqu'un tout en trahissant sa propre conscience ?

Lorsqu'il fut hors de vue, il s'arrêta dans un couloir désert et regarda le parchemin royal. C'était un ordre officiel, signé de la main du roi, accusant Maléfique d'un crime qu'elle n'avait pas commis. Philippe savait que cet acte allait sceller le sort de la fée à tout jamais.

Son regard tomba sur un brasero posé près de l'entrée d'un salon. Sans réfléchir, il jeta le parchemin dans les flammes, regardant les lettres dorées se consumer lentement. Puis, d'un pas décidé, il se dirigea vers les écuries.

— Prince Philippe ! interpella un garde. Où allez-vous ?

— Préparer mon cheval. Je pars en mission sur ordre du roi, répondit-il froidement.

Le garde s'inclina et s'éloigna. Une fois seul, Philippe enfourcha son destrier et galopa à toute vitesse hors du château. Il connaissait le repaire de Maléfique, une clairière cachée dans la forêt interdite. Là-bas, il espérait trouver des réponses... et peut-être une alliée.

Lorsqu'il atteignit les abords de la forêt, la lumière du jour s'amenuisait. Une brume inquiétante enveloppait les arbres, et les ombres semblaient s'allonger à mesure qu'il avançait. Mais Philippe ne ralentit pas. Il savait que le temps jouait contre lui.

Après ce qui sembla une éternité, il aperçut une faible lumière au loin. En s'approchant, il découvrit une cabane entourée de plantes étranges et de runes gravées sur les arbres. Une silhouette se dessina près de l'entrée.

— Qui ose s'aventurer ici ? fit une voix glaciale.

Philippe mit pied à terre et leva les mains en signe de paix.

— Maléfique, je viens en ami.

Un silence lourd suivit ses paroles. Puis, la porte de la cabane s'ouvrit, dévoilant la fée aux yeux perçants et au sourire amer.

— En ami, dis-tu ? répondit-elle avec sarcasme. Depuis quand les amis des rois viennent-ils chercher ma tête ?

Philippe serra les poings.

— Je ne suis pas ici pour te nuire. J'ai découvert quelque chose... quelque chose que tu dois savoir.

Maléfique le toisa avec méfiance, mais elle lui fit signe d'entrer. À l'intérieur, l'atmosphère était chargée d'une magie ancienne.

— Qu'est-ce que c'est ? Parle, dit-elle en refermant la porte derrière lui.

Philippe prit une profonde inspiration.

— La vérité sur le roi et la reine. Sur leur plan pour te détruire... et sur ce qu'ils ont fait à Aurore.

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En duo avec Pluma-Lck 

1427 mots

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