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Mission d'écriture n°4 : Le conte

        Il était une fois, une princesse jolie et foncièrement bonne qui vivait dans un grand et somptueux château : celui de son père le roi. Malheureusement, ce roi était décédé deux ans plus tôt, et ce à cause du méchant grand garçon qui ravageait le royaume. Celui-ci était un voyou qui hantait les rues, le soir, pour piller les maisons et tuer tous ceux qui lui en empêcheraient, à l'instar du généreux monarque. Depuis, la pauvre jeune fille devait gérer seule cet immense château et ce royaume, plus immense encore, dont elle avait hérité malgré elle. Et elle n'avait plus qu'un but en tête : se venger, et terrasser la menace qui planait sur son royaume.

        Il était cette même fois, un garçon petit et foncièrement gentil qui vivait dans une petite et pauvre cabane : celle de son père le bûcheron. Malheureusement, ce bûcheron était décédé un an plus tôt, et ce à cause de l'affreuse mauvaise sorcière qui ravageait le royaume. Celle-ci était une tyranne qui gouvernait ce royaume, le sien, et utilisait la magie pour tuer tous ceux qui s'opposeraient à son pouvoir, à l'instar du valeureux travailleur. Depuis, le pauvre jeune enfant devait nourrir seul sa misérable famille et gérer son taudis, plus misérable encore, dont il avait hérité malgré lui. Et il n'avait plus qu'un but en tête : se venger, et terrasser la menace qui planait sur son royaume.

        Vous l'avez peut-être compris, ces deux personnages sont étroitement liés, ou du moins vivent une existence malheureusement très semblable, bien que l'un soit dans le luxe et l'autre dans la pauvreté. Tous deux sont également si jeunes ! Mais vous n'êtes pas au bout de vos surprises : il se pourrait que leur lien soit plus étroit encore que vous ne le pensez...

        Ce jour-là, la jolie princesse foncièrement bonne apprit par ses sujets que le méchant grand garçon avait encore sévit la nuit dernière. Il paraissait qu'il rôdait encore en ce moment, sous le ciel de l'aube, et que l'héritière avait une chance de l'arrêter. Alors, elle siffla une douce mélodie et un magnifique et majestueux oiseau apparut et se posa sur son épaule. La demoiselle lui murmura alors à l'oreille :
« Plane, vole, et ouvre grand les yeux. Retrouve moi ce garçon capricieux. »
Et l'oiseau se mit à voler, planer et ouvrir grand les yeux, à la recherche de cet enfant capricieux.

        Pendant ce temps, le petit garçon foncièrement gentil avait passé la nuit à nourrir ses petits frères et sa mère, s'empêchant de manger à leur profit. Alors que l'aube annonçait le soleil, il repartit sans se poser, voulant retrouver ses camarades de la résistance contre l'affreuse mauvaise sorcière. Mais justement, il aperçut au dessus de sa tête le laid et monstrueux corbeau de l'autoritaire magicienne qui croassa :
« Ma maîtresse veut te voir. Viens, ou elle viendra.
- Pars, fuis, et ouvre tes ailes. Je n'ai pas peur d'elle. »
Et l'effrayant oiseau partit, fuit et ouvrit ses ailes, mais pour prévenir la femme cruelle.

        Peu après, la jolie princesse aperçut son fidèle messager. Celui-ci semblait avoir découvert quelque chose, car il sifflotait gaîment tout en volant.
« Parle, chante, et ouvre grand le bec, lui dit-elle. Raconte-moi s'il s'agit d'un échec.
- Rassure-toi, belle princesse, je vais te mener à lui en vitesse. »
Et il repartit de plus belle, ressortant par la fenêtre entrouverte. La jeune demoiselle trépigna de joie : cette fois-ci, elle l'aura ! Elle le suivit, et, après avoir préparé son fier destrier, le lança au grand galop pour tenir le rythme de l'oiseau.

        Le petit garçon, lui inquiet pour sa famille, les emmena se cacher dans la forêt environnante, au creux d'une cavité, sous un arbre, inconnue de la vile sorcière. Puis, malgré son estomac qui grondait et ses muscles endoloris, il chemina vers la clairière où il avait aperçu l'oiseau. Il eut alors la chance de croiser un grand et beau chien, qui lui proposa son aide :
« Fier et noble jeunot ! Accepte mon aide : grimpe sur mon dos. »
L'enfant ne se fit pas prier et grimpa sur le dos du canidé. Celui-ci le mena rapidement jusqu'à la clairière, où il se prépara à affronter la sorcière.

        Le combat était donc imminent. La princesse allait-elle l'emporter sur la terreur qui pillait le royaume dont elle était l'héritière ? Et notre jeune garçon, allait-il débarrasser le pays de sa criminelle et horrible sorcière ? Le Bien allait-il triompher sur le Mal ? C'est ce que vous apprend la fin de ce conte.

        Commençons par notre noble héroïne. Munie de l'épée de son père, elle s'avança dans une clairière. C'était là que l'oiseau l'avait mené, et le garçonnet était bien là, l'attendant presque et arborant une horrible grimace insolente. Armée en plus de sa lame du douloureux souvenir de son père étendu et sanguinolent, la princesse dirigea son cheval vers l'avant. Elle aperçut alors le sourire malicieux de la terreur, mais trop tard : l'herbe se déroba sous elle, et elle tomba. Le trou était profond. Sa monture poussa un hennissement apeuré, et notre guerrière s'écarta d'elle pour ne pas se faire écraser. Elle regarda en l'air : impossible de remonter. Alors, elle siffla et son oiseau apparut et se posa sur son épaule. Elle lui murmura :
« Monte, vole, sort de ce trou. Punis moi cet imprudent voyou. »
Et l'oiseau monta, vola et sortit du trou pour punir l'imprudent voyou.

        Ce voyou n'était autre, en réalité - et vous l'aviez peut-être remarqué - que notre gentil petit garçon, celui qui défendait sa famille depuis le début du conte. Il fut surpris de voir arriver le corbeau effrayant de la sorcière. Était-il vraiment effrayant ? Était-ce une sorcière, ou bien la princesse ? Nous ne le savons pas vraiment. Ce que nous savons, en revanche, c'est que le volatile chanta - ou plutôt hurla du point de vue du garçon, qui se boucha les oreilles tant le son lui fut insupportable. Rapide comme l'éclair, son ennemi en profita et fondit sur lui pour lui crever les deux yeux. L'enfant poussa un cri de douleur, et ses larmes se changèrent en sang, coulant de ses orbites vides. Il ne voyait plus rien, mais, d'une main désespérée, il donna un coup de bâton mortel à l'animal meurtrier.

        La princesse avait profité de ce duel entre l'enfant et l'oiseau pour sortir péniblement du trou, s'aidant de son épée pour tailler de petites marches. Elle regarda derrière elle son cheval, toujours affalé au fond de la fosse. Pauvre animal, elle reviendra le chercher plus tard. La petite fut choquée en voyant les corps, inanimé de son compagnon adoré, et agité de son ennemi juré. Des larmes coulèrent sur ses joues.
« Pourquoi doit-on en arriver là ? sanglota elle. Pourquoi ne t'es tu pas pas arrêté, tout simplement ? Bien des vies auraient été épargnées.
- Renoncer ? s'écria farouchement le gamin malgré sa mauvaise position. Et crever de faim ? Jamais ! J'épargne des vies, comme tu le dis.
- Tu en as pris tellement... Mon cher père...
- Je ne faisais que défendre ma famille, expliqua l'aveugle. Et toi tu en as pris tellement...
- Je ne faisais que défendre mon royaume, expliqua l'héritière. »

        Alors, si pure était elle, la souveraine n'eut pas le choix : pour le bien de son royaume, tout comme les autres vies qu'elle avait prise pour la même raison, et pour abréger ses souffrances, elle trancha la gorge du vilain. Évidemment, elle aurait des scrupules, elle en avait toujours eu, mais elle le faisait au nom du Bien. Et, au nom du Bien, tout était pardonné.

        Notre brave garçon, ayant perdu la vue, ne sentit pas le coup venir, et ne résista pas. Sa dernière pensée, alors que la lame s'enfonçait dans sa chair, fut pour sa famille, abandonnée au fond des bois. Faites que quelqu'un dans ce royaume ait la bonté de veiller sur eux ! Faites qu'un jour le monde soit débarrassé de cette maudite sorcière, qui prenait des vies innocentes ! Il avait pris celle du père de celle-ci, certes, mais il n'avait pas eu le choix : le roi l'attaquait, ce n'était donc que de l'autodéfense, un meurtre involontaire. Contrairement à l'exécution de son père, seulement pris en train de chasser pour ses enfants. Et il perdit la vie en plus de la vue, semblablement à son père, et de la même main. Il se changea en oiseau, enfin libre de ses mouvements, et rejoignit celui qui lui avait donné cette vie si courte dans les cieux désormais ensoleillés.

        Selon vous, était-ce un triomphe du Bien sur le Mal ? Ou bien une domination du Mal sur le Bien ? Ce que cette tragédie nous montre, c'est que tout dépend du point de vue. Un crime peut être camouflé en un acte héroïque, et on peut facilement faire passer une bonne action pour la pire des immondices. Mais gardez à l'esprit que, souvent, un homme n'est ni bon ni mauvais, mais plutôt les deux en même temps. Faites donc attention à la façon dont on vous raconte quelque chose, cela peut tout changer.

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Normalement, ça fait encore 1500 mots pile ! 😂
Désolée si ce n'est pas le cas, parce que je ne sais pas si mon téléphone compte bien les mots, il m'avait fait le coup la dernière fois !

Donc, c'est peut-être un peu risqué, mais j'ai décidé de revisiter un peu le conte, voire même d'en faire la critique, et je ne sais pas si l'effet que j'ai voulu produire dans mon texte fonctionne ou pas...

Bref, voilà mon rendu Matcatb . J'ai donc choisi de rendre l'écrit plutôt que le design, avec l'aménagement, car souvent je réussi mieux à l'écrit.

J'espère que je respecte bien le thème !

Passez tous une excellente journée,

Amy 💕

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