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« Chapitre 72 »

Chapitre 72

PDV EMILY 

Une fois que j'eus fait signe à l'ingénieur du son, il mit en route la mélodie de fond. (Actionnez la vidéo média puis lisez.) Les touches de piano commencèrent un rythme lent et mélodieux. C'était beau. Je tremblais. J'avais peur mais je gardais la tête posée sur mon violon. Je fermai les yeux et attendis mon tour puis..

Je commençai. Mon bras commença à faire des va-et-vient, créant des vibrations sur mes cordes qui résonnèrent dans la pièce. Seule la mélodie du violon accordée à celle du piano se faisait entendre dans l'énorme pièce obscure. Les projecteurs luisaient sur ma peau. J'avais chaud, terriblement chaud. 

Les secondes passèrent très lentement. J'avais l'impression d'être ici depuis déjà 2 heures. Une goutte de sueur longea ma tempe avant de finir sur ma mâchoire et goutter sur mon épaule. Cette chaleur constante m'étouffait, mais je continuais mes mouvements, je continuais de faire glisser cet archet sur les cordes, je continuais de produire ce son si beau, si mélodieux, si .. unique.

Soudainement, l'état que j'attendais m'envahit. Je ne me contrôlais plus, et je laissai mon bras continuer. C'était comme une habitude, un mouvement répétitif. Je ne réfléchissais plus, et me laissai faire. Un mouvement inconscient, comme le fait de lever l'auriculaire lorsqu'on boit ou encore le fait de battre des cils. 

Même en ayant les yeux fermés, je sentais les centaines de regards sur moi. Je ne pouvais pas me permettre de me ridiculiser. Je ne pouvais pas faillir. Je ne DEVAIS pas faillir. Plus les minutes passaient, plus je transpirais. Habituellement, j'aurais pété un câble en sentant cette sueur sur mon corps; je me serais plainte d'être sale; mais cette fois-ci j'étais heureuse. Heureuse de sentir ce liquide sur mon corps, montrant mes efforts subliminaux que j'exerçais, ce liquide qui représentait -peut-être- ma victoire.

Une mèche de cheveux étaient collés sur mon front. Je fronçai légèrement des sourcils afin de me concentrer. J'avais mal au bras, mais je m'en fichais. Je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux, de voir ces regards sur moi. Je me promettais que dès que j'aurais fini, je partirais sans regarder le jury. J'avais les jambes qui tremblaient légèrement, et je priais pour qu'aucune de ces centaines de personnes ne le voient.

Après mon morceau, je relâchai mes muscles. Je faillis laisser mon archet me glisser des doigts. Mes bras retombaient le long de mon corps. J'étais droite comme un piquet, devant toute cette foule. Aucun sourire. Aucune émotion. J'étais un robot au milieu de.. rien. Je me sentais seule. Terriblement seule. Ethan, Matthew et ma mère devaient très certainement être dans la salle, dans un coin de cette pénombre, de cette obscurité frustrante.

« Vous pouvez y aller. » me sourit l'un des juré. « SUIVANT ! N°74 ! » s'écria-t-il.

Je marchai en direction des coulisses. J'entendis un « BRAVO EMILY ! ». Je crus reconnaître la voix de ma mère, mais je n'étais pas sure. Peut-être était-ce mon imagination ? Je sortis par la porte de secours avant de m'écrouler sur le sol de la salle d'attente où se tenaient plusieurs adolescents. Je n'avais plus de force, et seul un mal de crâne se fit ressentir. Je venais de me laisser tomber sur la tête. Ce n'était pas très intelligent, mais même si la douleur devenait insupportable, je me sentais incapable de me relever et de me tenir debout sur mes deux jambes.

Deux adolescents, une fille et un garçon, vinrent me prendre par les bras et m'installèrent sur une des chaises de la salle d'attente. Ils me demandèrent à plusieurs reprises si je me sentais bien, ou si alors c'était simplement la montée de stress fulgurante. Je leur répondis difficilement que c'était les deux à la fois. La fille alla me chercher un verre d'eau avant de me le tendre. Je le bus rapidement.


Dix minutes plus tard, je me sentais mieux. J'avais dû avoir un moment de torpeur. Il fallait dire que quand le stress s'emparait de moi, il n'y allait pas de main morte. Je sortis de la salle d'attente tout en remerciant les deux adolescents qui étaient restés près de moi. Ils étaient sympas, cependant je n'allais sûrement ne plus les voir, alors je ne m'attardai pas dessus.

Je longeai le couloir et rejoignis le couloir principal où étaient situés déjà ma mère, mon frère et Nounours. Ils m'attendaient certainement.

« EMILY ! »

Ma mère vint me serrer contre elle. Je souriais faiblement par dessus l'épaule de ma mère, ce qui fit sourire également Ethan. Je caressais doucement le dos de ma mère qui m'harcela de compliments :

« TU ÉTAIS SUPER ! Je suis sure que le jury a adoré ! »

« Peut-être. » souris-je.

 Elle me lâcha, et ce fut au tour d'Ethan de me prendre dans ses bras. Il me serra contre lui et je respirai son odeur dans son cou. Il me rassurait tellement. Plus les secondes passaient contre lui, plus je me sentais forte et puissante. Je me sentais mieux, et je n'avais plus cette épée au-dessus de ma tête. Il me libérait de mes peurs, de mes angoisses. 

« Tu as été magique. » me chuchota-t-il à l'oreille.

Je souris et le serre davantage contre moi. Il dépose un doux baiser dans mon cou avant de me relâcher. Nous nous regardâmes plusieurs secondes avant d'être interrompu par un homme qui vint accourir jusque nous.

« Tenez ! Vous avez oublié ça dans la salle d'attente ! »

L'homme me tendit mon étui où se tenaient mon violon et mon archet. Je le remerciai infiniment puis repris mes affaires. Ethan se porta volontaire pour la porter à ma place. 

« Ça se voyait que j'étais apeurée ? » demandai-je.

« Tu l'étais beaucoup moins que les candidats précédents. » affirma ma mère.

« Ça c'est sûr ! » renchérit Matthew en riant.

« Pourquoi vous dîtes ça ? »

« Les candidats avant toi tremblaient tellement que ça changeait leur mélodie ! Leur prestation était donc moins bonnes, et ça s'entendait vachement. » m'expliqua ma mère.

J'étais assez triste pour eux, mais heureuse pour moi. Cela augmentait mes chances de poursuivre le concours et d'être admise à l'épreuve suivante.

« Bon, on va y aller. Demain on repart à la maison ! Il faut qu'on dorme tôt afin qu'on soit en forme. » 

Ma mère adorait être la maîtresse, être celle qui commande, celle qui dirige la « troupe ». En même temps, elle avait cet instinct maternel qui voulait TOUT LE TEMPS les bonnes choses pour ses enfants, même si ces bonnes choses pouvaient paraître parfois lourdes et exagérées à nos yeux.

 Nous sortîmes du bâtiment et rejoignîmes la voiture qui était garée -comme par hasard- de l'autre côté de la rue, tout au fond. Nous marchâmes, marchâmes, marchâmes, jusqu'à arriver -enfin- à la voiture. J'avais eu la merveilleuse idée d'enfiler des talons pour la prestation. C'était classe lorsque je ne marchais pas, mais après des heures à les porter aux pieds, je marchais comme un pingouin. J'avais hésité à les retirer sur le chemin tellement j'avais mal, mais j'avais peur de paraître ridicule avec mes chaussures en mains et mes pieds nus sur le goudron.

Une fois dans la voiture, nous retournâmes à l'hôtel, sans dire un mot.



Le lendemain matin, je me réveillai dans un lit vide. J'entrouvris les yeux et aperçus les rayons du soleil éblouir la pièce. Ethan n'était plus dans la chambre. J'étais seule, et même la couverture était au sol, à croire que tout le monde m'évitait.

Je me levai, enfilai mes chaussons placés à côté du lit puis allâmes dans la salle de bain. Fort heureusement, il n'y avait personne. J'en profitai pour me coiffer rapidement, attacher mes cheveux en un chignon relâché puis enfilâmes une veste fine. Lorsque je retournai dans la chambre, Ethan était revenu avec un petit-déjeuner en main.

« Bien dormi trésor ? » me demanda Ethan.

« Bien et toi ? »

Je m'approchai de lui et lui piquai une biscotte au beurre avant de croquer dedans comme une sauvage.

« Très bien. »

Ethan me fixa en train de manger cette biscotte qui s'émiettait partout. Le sol était désormais jonché de miettes de biscottes bien piquantes sous les pieds.

« Faut dire que je ne suis pas le seul à ne pas savoir manger, hein. » me taquina-t-il.

« Tais-toi. »

Je me relevai afin d'aller faire le lit lorsqu'il me rattrapa et me tira sur lui. Nous atterrîmes sur le lit, moi sur lui. J'étais assez gênée de la position dans laquelle nous étions. Je le regardai dans les yeux, me transformant en tomate sur pattes, tandis que lui semblait plutôt amusé.

« Je t'aime Emily. »

Ses mots me percutèrent le cœur. Je ne m'attendais pas à un tel élan d'amour. Je fus assez émue, et je luttais pour en pas montrer la sensation que me procuraient les papillons qui volaient dans mon ventre.

« Moi aussi Ethan. »

Il me sourit avant de m'embrasser passionnément. Ses mains se posèrent sur mes hanches et je m'amusai à mordiller sa lèvre inférieure. Il gémissait doucement de temps à autre, me faisant comprendre qu'il appréciait ça. Je souriais tout contre ses lèvres avant de faire disparaître mes lèvres dans son cou dans lequel je déposai des dizaines de baisers. Il lâcha un petit rire tout en mettant sa tête en arrière. Soudainement, je voulus marquer mon territoire. Sans réfléchir à mes actes, je me mis à lui faire un suçon dans son cou, assez marqué et visible.

« Carrément ? » rit Ethan.

« Carrément. » répétai-je.

Je le regardai de nouveau dans les yeux. Ses yeux pétillaient comme deux perles rares devant une forte lumière. Il était tellement beau. Même si cela pouvait paraître assez immature et infantile, j'étais persuadée qu'Ethan était l'homme de ma vie. Je le voulais lui, et pas un autre.

« Bref, tu vas renverser ton bol si tu continues d'agiter le lit comme ça. » plaisanta-t-il.

« Mais tais-toi je n'bouge même pas ! » partis-je au quart de tour.

« Je rigole trésor. »

Il me mordilla sous l'oreille, ce qui me fit légèrement frémir. Il avait atteint un point sensible de mon corps, qui me faisait tressaillir. Il était fort pour me rendre dans cet état, très fort.

« T'es vraiment con d'être parfait. » 

« Je suis un parfait con. »

Nous nous regardâmes avant de sourire réciproquement, dans les bras l'un de l'autre, espérant que notre relation dure aussi longtemps qu'elle ne le pourra..


 [Cette fois-ci, j'vais faire court comme paratexte : Commentez, votez, partagez ! Merci à vous tous d'être là. Sans vous j'en s'rai pas là, et j'vous porte tous dans mon cœur ! LoveLove. ♥ Bientôt 600 K !! Bisouus. ♥]

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