#6 Perdus dans le parc...
Une douleur fulgurante te transperce les membres lorsque tu entends des voix qui te tirent de ton sommeil. Quand tu ouvres enfin les yeux, la lumière te semble aveuglante. Où es-tu ?
Tu te concentre sur les voix. Tu te lèves, et découvre une partie du groupe qui t'avais accompagné dans ton excursion, là, à quelques mètres de toi, en train de débattre. Enfin, tu regardes autour de toi ; le soleil est aveuglant et tu entends de nombreux animaux. L'herbe est douce, mais tu ressens des picotements sous tes coudes ; des bouts de verre éparpillés sur le sol. Alors, tu comprends que tu t'es crashé.e, et que tu t'es retrouvé.e tout en bas de la falaise, dans la forêt aux créatures. Un peu paniqué.e, tu te tournes vers tes camarades, toujours en train de discuter.
« Et comment on va remonter maintenant ?, demande une voix masculine dans ton dos.
- Ce n'est pas une forêt peuplée de créatures ? On doit bien pouvoir trouver des bêtes assez aimables pour nous remonter à la surface., lui répondit une fille.
- Eh bien, va les chercher tes créatures, on attend que toi !, répondit une autre voix féminine.
Une jeune femme, les coudes posés sur les genoux, semblait regarder la première d'un air hauteint.
- Stop, stop, stop ! Ce n'est pas en se disputant que l'on va réussir à se sortir d'ici, lança une nouvelle femme, beaucoup plus âgé cette fois, venu de derrière. Attendez, elle/il est enfin réveillé.e...
Elle s'accroupit à côté de toi et se mit à toucher ta tempe droite. Au début, tu ne comprends pas pourquoi elle fait cela, mais lorsqu'elle retire son doigt, qui avait pris une teinte rouge sombre, tu commences à paniquer.
- Ne t'en fais pas, tu n'es pas le seul/la seule blessé.e. Je vais t'amener auprès des autres.
À ses mots, elle te prend dans ses bras et te transporte à l'ombre, au milieu des arbres.
Avec douceur, elle commence à nettoyer ta blessure avec de l'eau, puis t'applique un mélange de plantes qu'elle avait dû confectionner elle-même, telle une crème, et dépose un foulard assez épais sur ta plaie dont elle fit le tour de ton crâne, avant d'en faire un nœud.
- Toi, tu vas avoir besoin de plus de repos que les autres avant de pouvoir nous suivre..., murmure-t-elle, As-tu mal autre part ?
Tu t'apprêtes à répondre, mais ta gorge est trop sèche pour que tu puisses prononcer le moindre mot. Combien de temps es-tu resté.e inconscient.e pour ne plus pouvoir parler ?
- Oh ! Suis-je bête ! De l'eau, oui, bien sûr. Je vais te chercher ça dans nos réserves, je reviens.
À peine fut-elle partie que tu somnoles déjà. Pourtant, une autre voix te tire de ta rêverie ;
- Toi aussi, tu te retrouves coincé.e sur ce sol inconfortable ?
En tournant lentement la tête - accompagné d'un petit cri de douleur-, tu aperçois un grand jeune homme, le poignée bandé dans le même style de foulard que le tiens, les mains posé sur le ventre.
Ses yeux verts fixaient le ciel. Sa peau blanche comme neige contrastait avec ses cheveux noirs qui lui retombaient sur le front.
- Je m'appelle Lucas. Et toi ?
Tu parviens à chuchoter ton prénom, la voix rauque.
Puis, quand tu tournes la tête de l'autre côté, tu remarques qu'une jeune fille blonde s'accroupit à côté de toi pour te verser un peu d'eau dans la bouche.
- Et maintenant ?, te demandes ta médecin de tout a l'heure, de l'autre côté.
Tu tentes de te relever pour l'apercevoir, mais le sang t'afflue à la tête, ce qui te laisses retomber violemment.
- Attention !, lance la jeune fille, Tu es encore faible. Tu ferais mieux de te reposer.
Tu décides de l'écouter, trop faible pour faire quoi que ce soit d'autre.
***
Lorsque tu te réveilles, tu te sens moins confus-e, et tu n'as presque plus mal. Ton bandage avait dû être changé, car la crème semblait plus fraîche.
En levant les yeux vers le ciel, tu remarques que la nuit venait de tomber.
Lorsque la femme qui t'avais soigné s'approche de toi, tu lui demandes ;
- Combien de temps suis-je resté-e à dormir ici ?
Tu notes que tu venais de récupérer ta voix.
- Deux jours. Je suis heureuse de voir que tu reviens enfin parmis nous ! Tu dois être affamé-e. Va te joindre au feu de camp avec les autres.
Alors que tu te lèves avec difficulté, tu remarques que tu n'es pas seul-e ; trois autres personnes en convalescence dormaient encore.
- On est combien ?, tu ne pus t'empêcher de demander.
- Treize, exactement.
- Treize ? N'étions-nous pas dix-huit avant de faire le tour du magasin ?
- Oui. Certaines personnes ont succombé de leurs blessures pendant que tu dormais. Et d'autres n'ont jamais été retrouvées, donc nous supposons qu'elles sont parties plus loin en croyant pouvoir remonter seules à la surface.
- Oh...
Tu ne préfères pas demander où ont disparu les corps des défunts, et avance vers le feu de camp.
Lorsque tu arrives sur les lieux, c'est une vraie fête qui s'annonce. Assis sur des bûches, plusieurs mangeaient des morceaux de viande, pendant que d'autres chantaient et faisaient de la musique avec ce qu'ils avaient trouvé à proximité.
Soudain, tu aperçois deux grands bras bouger juste devant toi.
- Hey ! Viens t'asseoir avec nous !
C'est Lucas. Tu ne connais personne, alors tu vas t'installer à côté de lui sans rechigner.
- Tiens !, il attrape l'une des brochettes qu'une fille faisait tourner au-dessus du feu pour le faire cuire, et te la donne.
Tu inspectes le met puis fixe Lucas.
Celui-ci éclate de rire, comme si tu avais fait quelque chose de drôle.
- Détends toi ! Ici, on a découvert qu'il n'y avait pas que des animaux fantastiques... Maintenant, on sait de quoi se nourrissent les bêtes, ici !
À côté, son copain ajoute ;
- On a trouvé du lapin, des grenouilles, et des mulots. Tellement, qu'on pourrait ravitailler une ville entière avec ça !
Ton ventre gargouille tellement que tu ne mis pas longtemps avant de céder. Tu avales le tout en un temps record.
Ayant encore faim, tu attrapes une nouvelle brochette, mais celle-ci n'est pas pour toi ; tu te lèves et retourne auprès de la dame qui t'as soignée, sans prêter attention aux protestations de Lucas.
Tu la tendis à ton médecin improvisé qui était penché sur un corps pour le soigner.
- Oh, merci, c'est...
- Pour vous, termines-tu.
Elle te fis le plus grand sourire qui soit, et attrape la brochette.
- Je dois avouer que depuis qu'on est tombé ici, je ne mange plus afin de m'occuper de mes patients. Je te remercie, vraiment. Ah, et, je m'appelle Mathilde. Je pense être la plus vieille du groupe avec mes quarante ans d'expérience !
Tu restes un certain temps à parler avec elle. Tu l'aides aussi à changer les bandages, et à ramasser toutes les choses usagées dont vous n'avez plus besoin.
Lorsque vous retournez autour du grand feu de camp, tu distingues dans la pénombre deux personnes en train d'éteindre les dernières flammes. Couchés sur de vieux troncs d'arbres recouverts de feuilles et de plantes en tout genre, tout le monde s'apprêtait à dormir. Tu te surprends à jeter un coup d'œil à Lucas pour s'assurer qu'il va bien. À ton grand soulagement, c'est d'ailleurs le cas !
Mais ce n'était visiblement plus le temps des réjouissances. Une des personnes qui vient de finir d'éteindre le feu attrape un caillou et tape la base de son tronc jusqu'à ce que toute monde se soit décider à se rasseoir.
- Ce n'est pas fini !, lança-t-il, Je m'appelle Peter, et j'ai une annonce à vous faire passer. Eva, les derniers blessés seront-ils aptes à marcher, demain ?
- J'ai supervisé leurs traitements, et j'ai l'honneur de vous annoncer que, si tout ce passe bien d'ici demain, oui !
L'assemblée se mit à applaudir. Malgré le nombre restreint que vous êtes, avec les blessés restés à l'écart, les morts et les perdus, vous réussissez à faire assez de bruits pour que votre joie retentissent dans la forêt.
Peter leva les mains.
- Merci, Mathilde. Demain, nous allons donc pouvoir avancer, et, avec un peu de chance, trouver la sortie de cette interminable forêt !
- Petite question, demanda la jeune fille aux cheveux courts bruns-blonds, Pourquoi personne ne nous a-t-il vu ? Ils auraient pu venir nous secourir !
- Pour la simple et bonne raison que nous sommes trop loin du magasin. Nous avons dévalé les falaises, et atterrit au milieu des arbres. Le parc qui contient les animaux ailés est très grand, et il sera donc impossible de retourner à la surface avec l'aide des employés.
- J'ai peut-être une théorie..., avança Lucas, Ce magasin se trouve dans un village si je ne me trompe pas... Pourtant, je veux bien croire qu'il existe des champs et des forêts, mais jamais un village ne contiendrait de falaises avec une forêt aussi étendue. Nous en aurions déjà trouvé le bout si nous étions réellement dans ce village. Alors c'est ce qui m'amène à cette conclusion ; vous souvenez-vous des origines de la collaboratrice de Scala ? C'est une elfe !
Si la plupart d'entre vous n'y croyait pas, et bien sachez qu'à présent, nous nous trouvons dans l'une de leur forêt fantastique !
Plusieurs exclamations de surprises et de peurs se mirent à fuser de toutes parts.
- Allez-vous seulement croire un traître mot de ce que cet idiot vous raconte ?, tonna une voix masculine, Nous sommes des humains, et pas assez bêtes pour croire à ces pitreries !
- Pourtant, sa théorie se tient..., murmure Peter.
Mathilde hoche lentement la tête. Si tel était le cas... Vous avez une toute, toute petite chance de survie.
Comme si l'homme avait lu tes pensées, il poursuit ;
- Si nous étions réellement dans une forêt fantastique, ne croyez-vous pas qu'on serait déjà tous morts ?
- Dit moi seulement si tu arrives à reconnaître les sons qui émanent de la forêt !, lança une autre femme.
Elle tend le bras vers la forêt verte et touffue, et le silence se fit parmis vous.
Effectivement, tu peines à reconnaître les sons émis par les créatures qui rôdent.
- C'est ça oui !, lança une nouvelle fois l'homme, Bien, puisque vous êtes tous des inconscients, que tout ceux qui se rangent de mon avis se mettent derrière moi.
Trois personnes un peu hésitantes que tu ne reconnais pas se placent derrière l'homme.
- Bien ! Le compte est fait. Sans compter les trois blessés, maintenant, faites ce que vous voulez, si vous tenez à partir, faites-le., lance brusquement Peter.
- C'est bien ce que je compte faire !
Rayan fit volte-face et disparut avec son groupe, au milieu des arbres. Le vent secoue les branches, et les cris de créatures se firent plus menaçants encore.
- Sont-ils vraiment assez bêtes pour partir pendant la nuit ?, s'etrangla Peter.
Vous mettez longtemps avant de lâcher le point noir qui s'éloigne de plus en plus de vous.
Puis, alors que Peter se tourne, un cri s'élève dans la forêt. Pleins de cris. Tu te postes devant Mathilde, et approche lentement pour tenter de trouver la source du vacarme. Puis, plus rien.
- Je vais aller avec les blessés, dans le cas où..., marmonne Mathilde.
- Je viens avec toi, lance un homme avant de s'éloigner.
Il ne reste plus que toi, Lucas, Peter, et une jeune fille. Le silence se fit dans la forêt, mais il fut de courte durée.
Une énorme créature surgit des profondeurs pour voler vers le ciel. Entre ses pattes se tenait le même Rayan, certainement déjà mort puisqu'il ne criait plus, et ne semblait pas crispé.
La bête lâche un cri guttural et disparaît plus loin, dans la forêt.
Peter place une main devant vous et s'approche. Un autre bruissement sonore se fit entendre, lorsqu'un des semblables de la créature pique vers vous. Dans une symphonie de hurlement, vous courrez en tout sens, espérant échapper à l'affreuse créature.
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Espèce : Diloèle
Nom(s) : (mâle 1) Spider, adopté par JolieOmbre27
(mâle 2) Crown, adopté par RafaleDePluie
(femelle 1) Venom, adopté par PattedOr
Description : Oui, les Dilophosaure existe bel et bien ! Ceux-ci ont adopté une forme de ptérodactyle et de dilophosaure. Très agressifs, ils attaquent les Hommes, et n'ont pas encore été mis à l'adoption.
Caractère : Agressif, loyal, courageux.
Conditions d'adoption : Étant des spécimens difficiles à l'élevage, les Diloèles auront besoin d'un maître ferme qui s'impose chef devant eux pour l'adoption.
Ainsi, 3 adoptions (dans mon élevage ou dans un autre) seront indispensables pour cette adoption, afin d'avoir assez d'expériences sur les créatures fantastiques.
Prix : (Étant donné les circonstances dans laquelle vont vous mettre ces bestioles, il vaut mieux qu'elles soient gratuites !)
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- Poussez-vous !, lance une voix dans les hauteurs.
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