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sasuké n'est plus un bébé !

Je suis dans le vide, Il n'y a que des ténèbres autour de moi. Je n'arrive pas à bouger, pourtant je sens que mon corps est allongé. Je ressens aussi une présence à mes côtés mais ne peux voir de qui il s'agit.

Une douleur vive à mon poignet ramène mon esprit à mon corps, et je quitte enfin l'obscurité. Mes yeux sont aussitôt agressés par une lumière vive, qui m'oblige à les refermer. Je cligne plusieurs fois des paupières afin de m'adapter à cette luminosité, et avant de pouvoir ouvrir totalement et sans douleur mes pauvres petits yeux. Une ampoule brille au-dessus de moi, je comprends à présent pourquoi il y'a quelques secondes j'ai faillit devenir aveugle. Je suis allongée sur une couverture à même le sol. Je scanne la pièce et ne reconnais pas ma maison. Alors, Je ne suis pas chez moi ?! Dans ce cas où suis-je ?

Petit garçon: Salut ! S'écrit-il, penché au dessus de moi.

Je sursaute et nos deux fronts se cognent avec un son creux. Tous les deux, nous nous plaignons et gémissons.

Moi: hein ?? Qui est-tu ? Et où suis-je ? Demandai-je sans attendre.

Pour toute réponse il sourit, puis fait le tour de mes cheveux- étalés sur le sol- en évitant soigneusement de les piétiner et se met à ma droite.

Petit garçon: je m'appelle Sasuké Ushiwa, et toi, t'es qui ? Me demande -t-il à son tour.

Moi: Sa... Sasuké ? Bah dis donc, comme tu as grandi ! M'exclamai-je.

Le pauvre, il semble ne pas comprendre ma réaction mais c'est tout à fait normal que je réagisse comme ça. La dernière fois que je l'ai vu il n'était pas plus haut que trois pommes, et ne savait pas parler. Aujourd'hui il me parle, marche et tout et tout... C'est vrai que ça poussent vite les enfants. À mon tour je me moque de sa réaction, il est tout troublé...

Sasuké: mais pourquoi tu ris ? J'ai dit quelque chose de drôle c'est ça ? Ou tu te moque de moi ? s'énerve-t-il.

Je tente de calmer mes hoquets mais n'y arrive pas vraiment.

Moi: mais non, ne te mets pas en colère. C'est juste que, je me disais que tu as beaucoup grandi...

Sasuké: et comment tu sais ça ? Interroge-t-il, tout à coup très intéressé.

Moi: je t'ai porté quand tu n'étais encore qu'un tout petit bébé. Et je t'ai vu grandir quelques temps, mais même à ce moment là tu étais tout petit et tu ne savais pas encore parlé, lui résumai-je l'histoire.

Sasuké: ahh ! S'écrit-il, comme satisfait de ma réponse.

Moi: je ne t'ai même pas reconnu tout de suite...

Sasuké: et moi je n'ai aucun souvenir de toi, rétorque-t-il, La main sur le menton, creusant dans sa mémoire.

Mon fou-rire reprend de plus belle. C'en est trop, Je tousse et finis par m'assoir sur la couverture qui me sert de matelas. Une autre était posée sur mes jambes, plus légère que celle d'en-dessous. Je ris si fort que lui aussi me rejoins dans ma bonne humeur. Mais la douleur à mon poignet me rappelle à l'ordre, puis une grimace vient ternir mon sourire. Sasuké s'inquiète aussi pour moi. Son visage assombrit contraste avec celui tout joyeux de tout à l'heure. Adorable... Je dois le rassurer.

Moi: c'est mon poignet, dis-je en relevant le coupable, j'ai mal mais je ne sais pas pourquoi... Je n'ai que de vagues souvenirs... Lachai-je.

Sasuké: c'est mon grand frère qui t'a ramené ici. Il a dit qu'il t'avait retrouvé dans la forêt. J'ai même pensé que tu devais être une fée... Tu es si belle, t'es cheveux sont si longs... Déclare-t-il, les joues toutes rouges.

Tout me revient à présent.

Moi: Oh, que tu es adorable !

Je lui pince les joues et les tire, sans les tordre pour ne pas lui faire mal. Son visage se radoucit à nouveau et j'ai même droit à un large sourire, puis à des rires quand je lui chatouille le bidon.

Moi: Merci, grâce à toi je n'ai plus mal du tout, dis-je en rigolant.

Sasuké: c'est vrai ?

Je hoche la tête. Il se lève soudainement et se met à courir en rond dans la pièce, les bras tendus comme les ailes d'un oiseau.

Sasuké: youpi ! J'ai aidé quelqu'un aujourd'hui euh ! Mère va être fière de moi euh ! Et niisan aussi euh ! Chantonne-t-il allègrement.

Pendant ce temps, je peux enfin apprécier la pièce qui m'a accueillie pendant toute la durée de mon sommeil. Elle est rectangulaire, près de moi sont posés mes affaires d'école. Les murs sont faits en toiles et dessus sont représentés les quatre saisons. L'été, avec son soleil brillant au milieu d'un champs de fleurs multicolores, bienque les tons sont plus chauds avec une proéminence du jaune. L'automne aussi est magnifique, des feuilles dans les tons de marrons virevoltent au gré des vents. Mais mon préféré, C'est le printemps, où des fleurs de sakura envahissent un ciel bleu... Puis l'hiver. Lui aussi est incroyable, et mystérieux. Il y'a ce manteau de neige sur fond bleu nuit qui exprime à mes yeux la mélancolie... Je ne sais pas pourquoi.

Tout à coup, quelqu'un pousse la porte à quelques mètres dans mon dos, je me retourne et tombe sur le visage inquiet d'Itachi.

Itachi: Sasuké, c'est quoi tout ce vacarme ? Arrête sinon... Il cesse de parler lorsqu'il s'aperçoit que je suis réveillée. Ah, Onohana, tu t'es réveillée ?!

J'acquiesse avec un sourire.

Moi: ou...

Sasuké: Oui et c'est grâce à moi, me coupe-t-il.

Itachi: comment ça grâce à toi ? Ne me dis pas que tu es resté ici à faire du bruit ?

Sasuké: non, je suis resté près d'elle pour qu'elle ne se sente pas seule. Je lui ai aussi chanté la chansonnette de maman quand elle me met au lit, rétorque-t-il.

Itachi soupire d'exaspération. j'espère qu'il n'est pas trop fâché.

Itachi: tu aurais dû la laisser se reposer, lui reproche-t-il. Mais j'imagine que tu ne pensais pas à mal en faisant cela...

Sasuké: je voulais juste qu'elle passe un bon moment, et qu'elle ne reste pas toute seule, c'est tout... Dit-il timidement.

Moi: et je t'en remercie, sasuké. Et puis au lieu de le gronder, tu pourrais te préoccuper de mon état non ?!

Itachi: pardon, Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.

Moi: t'inquiète, c'est pas grave t'sais, le calmai-je.

Il quitte enfin la porte et vient s'asseoir à ma droite.

Itachi: est-ce que tu vas bien ? Me questonne-t-il.

Moi: Oui, sauf mon poignet qui me fait souffrir.

Il le saisit et semble l'examiner.

Itachi: est-ce que tu te rappelles des derniers événements ? Je hoche négativement la tête pour toute réponse. J'ai été obligé de te rattraper avec une corde, juste à temps d'ailleurs. Elle te tenait par le poignet. Puis il a fallut te hisser jusqu'en haut de l'arbre. Ce qui explique ton égratignure au poignet.

Je tiens le coupable à l'aide de ma main encore viable, effleurant les doigts d'Itachi au passage. La douleur n'est pas horrible, mais j'aimerais bien m'en débarrasser quand même.

Itachi: mais tout ceci n'explique pas ce que tu faisais en haut de cet arbre. Déclare-t-il.

La question que j'attendais.

Moi: j'avoue que je ne m'en rappelle plus trop... Ah oui ! Mon père voulait que je récupère un colis... Des épices c'est ça ! Et, Euh... Un oiseau devait livrer le paquet et euh... bégayai-je.

Sasuké: un oiseau livreur ?? Ça existe ça ?

Itachi: Oui, certains villages utilisent ce genre de technique pour ne pas risquer la vie des leurs, le rassura-t-il.

Je ne suis donc pas folle, du moins pas encore. Il vaudrait mieux que je garde cette réflexion pour moi.

Moi: Oui et le paquet est resté accroché à une branche. J'ai grimpé à l'arbre pour le récupérer mais... La branche s'est brisée. Je croyais que c'était fini, et soudain... Plus rien ! Je ne me rappelle plus de rien, lachai-je un peu désespèrée.

Itachi: c'est là que j'interviens. Je parcourais les bois quand je suis tombé si on peut dire ça comme ça, sur toi. J'ai agit précitemment. Désolé pour ton poignet...

Moi: Oh, non, ne te reproche rien. S'il le fallait pour me sauver alors tu n'as pas à t'en vouloir.

Il me sourit. Il est beau... Reprends toi Onohana ! Et ses doigts sont doux... Rooo !

Sasuké: c'est le destin ! S'agite-t-il. C'est le destin qui vous a réuni.

Itachi: de quoi parles-tu ?

Sasuké: maman m'a dit une fois que le destin c'est ce qui réunissait les gens. C'est le destin qui t'a conduit vers Onohana, niisan. Répond-il.

Moi: Oh oui, je te crois. Sinon je ne serais plus de ce monde pour profiter de ton sourire Sasuké, lançai-je. Merci au destin d'avoir mis Itachi sur ma route !

Itachi: Merci au destin, nous rejoint-il.

Moi: et merci Itashi de m'avoir sauvé la vie !

Sans réfléchir, je lui fais une bise sur la joue. Il en devient tout rouge. J'en fais un à Sasuké aussi, et comme son frère, il devient tout rouge. Qu'ils sont adorables.

La porte s'ouvre à nouveau laissant entrer une jeune femme magnifique. Elle a les cheveux noirs et longs. Elle ressemble beaucoup à Sasuké, ou plutôt c'est à elle qu'il ressemble. Ce doit être sa mère.

Mikoto: les garçons, Le dîner est prêt... Oh, Tu t'es réveillée. Je comprends maintenant pourquoi personne n'est venu m'aider en cuisine, dit-elle les yeux tournés vers Itachi.

Le jeune garçon est si gêné, Il n'arrête plus de s'excuser.

Mikoto: ça va, ça va, ce n'est pas vraiment ton rôle ici. Et ton amie pourrait nous faire l'honneur de rester dîner. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit l'une de tes camarades à la maison. On dirait bien que tu as grandi.

Itachi: hein, qu'est-ce que tu insinues par là ?

Moi: nous ne sommes pas camarades mais... Bons amis oui, bafouillai-je plus gênée que jamais.

Mikoto: allez, allez, calmez vous. C'est juste une remarque. Mais vous feriez mieux de vous dépêcher avant que le repas ne refroidisse. Sasuké, viens, je vais t'aider à laver tes mains.

Sasuké: j'arrive. Ne tardez pas trop ! nous indique-t-il, en quittant la pièce.

Aucun de nous deux n'ose répondre. Et il s'en va avec sa mère sans rien ajouter. Je ne peux m'empêcher de rire en repensant à cette scène, très vite rejoint par Itachi.

Moi: Eh bien, il a de qui tenir ! Déclarai-je.

Itachi: tout à fait. On ferait mieux d'y aller avant qu'ils n'imaginent des choses.

Moi: Oui, tu as raison. Mais j'ai une question à te poser... Commençai-je.

Il s'immobilise aussitôt. Ça ne m'encourage pas beaucoup. 

Moi: je me rappelle, enfin... Je me souviens avoir vu des yeux tout rouges... Étaient-ce les tiens ?

Il ne répond pas au début, comme s'il cherchait les mots adéquats. Je peux voir son visage se décomposer.

Itachi: Oui ! Dit-il finalement.

Il ne voulait pas que je le sache ? Je dois me faire des idées.

Moi: un jour, tu m'as dit que pour les obtenir il fallait perdre un être cher... Alors toi... Je n'ose pas finir.

Il baisse la tête, et n'ose plus affronter mon regard.

Itachi: Tenma est mort sous mes yeux, c'était horrible. Il réprime un sanglot, mais je peux l'entendre renifler. J'ai décidé que ça n'arrivera plus jamais. Il relève la tête et me fixe, avec un sourire forcé, puis ajoute, Je vous protégerai tous. Sasuké, mes parents, mes amis. Je ne laisserai personne vous faire du mal ! Jamais !

Des perles de larmes apparaissent au coin de ses yeux, qui eux virent au rouge. Deux tomoés apparaissent aussi. Je peux voir de mes propres yeux le pouvoir de ses pupilles. Elles sont si envoûtantes. Au fond de moi, je sais que ses paroles sont sincères. Je le prends dans mes bras, le serre aussi fort que je peux. Tout se passe en silence, puis nous décidons de rejoindre les autres pour le dîner.

Merci au destin de l'avoir mis sur ma route...




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Fin fin fin...
Et oui, malgré les exams j'ai trouvé du temps pour écrire. Je tiens mes engagements, et je me suis promise d'écrire aumoins un chapitre par semaine. J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre. La suite des aventures d'Onohana arrive très bientôt. 😘😘

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