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rencontre avec un ninja de Konoha

L'oiseau dans le ciel sait toujours où aller et comment s'y rendre. L'homme sur la terre passe sa vie à courir après ses rêves ...

Accoudée au rebords de la fenêtre, j'observe les oiseaux dans le ciel. On dirait qu'ils se laissent porter par le vent. Dans ce cas, savent-ils vraiment ce qu'ils font ? Eux aumoins ils jouissent d'une certaine liberté. Je les envie, parfois... Beaucoup même.

- Onohana ! Viens ici s'il te plaît, hurle ma mère.

Elle m'interrompt dans mes pensées.

- J'arrive ! lui répondis-je tout en hurlant aussi fort qu'elle.

Telle mère telle fille n'est-ce pas ? Je quitte la fenêtre de ma chambre et me dirige vers la cuisine. Je sais qu'elle y est, vu que c'est l'heure à laquelle elle concocte le repas. Je peux en avoir un aperçu grâce aux parfums qui me parviennent jusqu'en haut des escaliers. Je me dépêche de les descendre, puis rentre dans la cuisine par la porte à ma gauche. Ma mère se tient face au comptoir sur lequel sont disposés différents  aliments. Je n'en connais pas certains, mais je distingue un gros poisson. Il y'a déjà une casserole posée sur le feu. Cependant je ne saurais dire de quoi il s'agit, à part qu'il en ressort un doux parfum. Je me rapproche de ma mère qui a l'air inquiète. D'ailleurs, elle sursaute quand elle se rend compte que je suis là.

- Ah, te voilà ! J'ai besoin de toi ma chérie, commence-t-elle.

- Je t'écoute, je l'encourage.

- J'ai complètement oublié les épices pour le curry et j'ai déjà lancé la cuisson. Quelle idiote ! Murmure-t-elle. Il faut que tu ailles chez M. Han au village, acheter ce qu'il me manque. Je vais te faire une liste.

Ayant dit cela, elle s'éloigne à la recherche d'une feuille de papier et d'un stylo. Elle n'a même pas remarqué que j'étais en état de choc. Je ne rêve pas, elle vient bien de dire que je devais "aller au village "?

Incroyable ! Du haut de mes six ans, je ne me rappelle pas avoir jamais mis les pieds hors du domaine des Uchiwa sans mes parents. Ils me l'interdisent... Enfin, me l'interdisaient. Ils donnaient pour excuse le fait que je sois trop jeune pour m'aventurer seule à konoha. Et pourtant j'en rêvais.

Plus de responsabilités égal plus de liberté !

Je crois avoir compris pourquoi ce changement d'avis soudain. Au même moment, ma mère revient, le papier et le stylo en main.

- Voilà, Je vais noter tout ce qu'il faut. Pendant ce temps, va prendre mon petit porte-monnaie rose dans ma chambre, consigne-t-elle.

- Oui ! Dis-je, un grand sourire aux lèvres.

Puis je cours, littéralement, à travers la maison pour aller dans sa chambre. Je récupère le porte-monnaie sur le chevet, et reviens sur mes pas, toujours au pas de course. En arrivant à la cuisine, Je suis toute essoufflée mais je m'en moque. Ce qui est entrain de m'arriver est tellement incroyable que je n'ai qu'une envie : que ce ne soit pas un rêve. Si c'est le cas, je serais hypertriste en me réveillant. Je crois même que je préfèrerais rester dans ce rêve.

- Dis donc jeune fille, tu ne fais pas preuve d'autant d'entrain quand il s'agit d'aider ton père dans les champs ! me réprimande-t-elle.

Je me contente de baisser la tête et de faire mine d'être touchée par ce qu'elle vient de me dire.

- Allez allez, ne le prends pas mal, me console-t-elle. Je sais qu'aller seule à Konoha te fait plaisir ! Tiens, la liste, et aussi le sac de courses. Tu paieras avec ce qu'il y a dans la sacoche, ajoute-t-elle.

- D'accord. Tu peux compter sur moi !

- Je compte sur toi Onohana, fais très attention sur le chemin.

- Ne t'inquiète pas, Je vais te prouver que j'en suis capable, lui répondis-je.

- Me voilà rassurée ! Vas-y maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

Je n'ajoute rien puis quitte la cuisine dans une course folle. Je passe par la cours arrière. Avant de partir, je m'arrête devant la petite niche. À son entrée, mon petit chiot, Sado, fait sa sieste. Je lui caresse la tête, ce qui a pour effet de lui faire remuer la queue sans toute fois le réveiller. Un sourire se dessine sur mes lèvres.

- Merci mon ami. C'est grâce à toi si on me traite comme une grande maintenant, chuchotai-je.

Je le laisse là et reprends ma route. Il ne faut pas non plus que je tarde trop en route. Sinon, toute la confiance que j'ai acquise après tout ce temps va s'évaporer comme de l'eau dans une casserole chaude.

Quand je pense que ma mère ne m'aurait jamais confiée ce genre de tâche il y'a quelques semaines. Tout ça c'est grâce à Sado. Il faudra que je remercie Shisui quand je le reverrai. C'est quand même lui qui m'a confiée ce chiot il y'a quelques semaines. Il revenait de mission et Sado l'avait suivit depuis un village détruit jusqu'ici. Comme son père est allergique, Il a pensé que c'était mieux que j'en prenne soin. Et c'est ce que je fais. Je promène mon chien, le nourrit, lui donne son bain, et ramasse même ses crottes. Je reste convaincue que c'est ça qui a fait changer d'avis à mes parents, et c'est pourquoi elle m'a commissionnée au village, hors du domaine.

Sans m'en rendre compte, Je suis arrivée à la barrière qui délimite le domaine de mon clan. Je prends une grande inspiration puis la franchis. C'est peut-être mon imagination, mais j'ai l'impression que l'air ici est différent. Tout est différent, Le ciel, les arbres, les gens. D'ailleurs ils me regardent comme si j'étais une folle. Il vaut mieux que je ne me fasse pas trop remarquer. Je décide de continuer à marcher. Je traverse rues et avenues, mais j'ai dû avoir oublié quelque chose. Heu...

Je ne sais pas où se trouve l'épicerie ! Je suis rarement sortie avec mes parents. Quelle idiote ! Je n'ai même pas pensé à demander à maman l'itinéraire. La dernière fois qu'elle m'a emmenée à l'épicerie date d'il y'a un siècle. Et maintenant, que suis-je censée faire ? Je vais continuer d'arpenter les rues, peut-être que je finirai par la trouver.

Soudain, à l'angle d'une rue, Je heurte mon front contre quelque chose.

- Aï ! s'écrit un inconnu.

Enfin, Quelqu'un ! Dis-donc, il a le torse dur comme de la pierre. J'ai faillit tomber suite à cela mais me suis vite rattrapée. Je frotte encore mon front lorsqu'une voix douce et réconfortante arrive à mes oreilles.

- Ça va ? Tu n'as rien de cassé j'espère ?!

Je relève la tête et tombe sur... Un visage masqué ! Mais Qu'est-ce que ça signifie ? Pourquoi cache-t-il son visage ? Il a l'air jeune encore. Plus âgé que moi, mais ce n'est qu'un adolescent... Au torse dur comme du béton. Ah, Il faut que je lui réponde si je ne veux pas passer pour une suspecte. N'oublions pas que nous sommes en conflit avec les villages voisins.

- Ça va, Ça va ! Merci de t'en inquiéter...

- Désolé si je t'ai fait mal.

- Non, C'est bon ! Y'a pas à t'en faire, répondis-je.

Ma réponse semble l'avoir apaisé, je peux l'apercevoir dans son regard.

- Alors si tout va bien, Je vais te laisser. J'ai un travail à faire. Aure...

Je ne le laisse pas finir sa phrase car je l'ai saisit par le bras.

J'ai besoin de son aide si je veux faire "mon travail". Et c'est bien la seule personne dans ce village qui a bien voulu m'adresser la parole.

- Excuse moi si je t'embête mais... J'aimerais que tu m'indique le chemin pour aller à l'épicerie de M. Han. J'avoue que je me suis un peu perdue en route, déclarai-je.

Il paraît hésitant, Et finalement il cède.

Quelques minutes de marche plus tard, et le village m'est plus familier. L'inconnu m'a expliqué comment étaient organisées les rues, les quartiers. Maintenant j'y vois plus clair. Je ne me perdrai pas en rentrant. Son aura est étrange. Elle ressemble à celle des Uchiwa mais en même temps elle est différente. Je ne sais pas comment l'expliquer. Et mon don de percevoir les auras des gens ne me sert pas à grand chose.

L'inconnu porte un bandeau avec la marque du village, C'est donc un ninja. J'en ai déjà vu au domaine. Ils viennent souvent dans le magasin de mon père. Il a les cheveux gris et la démarche d'un vieux. On dirait que le monde pèse sur ses épaules, le pauvre. Je n'aimerais pas être à sa place.

- Dis, comment tu t'appelles ? Vue ton allure, je peux aumoins deviner que tu es une Uchiwa. Mais à part ça...

- Comment ça vue mon allure ?

- Tes yeux foncés ainsi que tes cheveux noirs, répond-il en souriant.

- Ah oui, on se ressemble tous, j'avoue. Tu vas penser que je suis une fille mal polie... J'ai oublié de faire les présentations avec tout ça. Je m'appelle Onohana Uchiwa ! dis-je sûre de moi.

J'ai toujours été fière du nom que je porte.

- Et fière de l'être à ce que je vois. C'est une bonne chose d'être fière de son clan.

- C'est normal. Il s'agit du clan le plus puissant du village. Y'a de quoi se venter.

- J'avais aussi un ami qui se ventait d'en faire parti et qui pensait devenir le plus fort du village, dit-il.

Disant cela, Il touche son bandeau du côté gauche, plus vers son œil. Sa bonne humeur laisse place à un regard terne. Quel dommage ! Je dois faire quelque chose pour lui remonter le moral.

- Et toi, C'est quoi ton nom ?

- On est arrivé ! change-t-il brusquement de sujet.

Pourtant je suis obligée de regarder en face de nous, constatant qu'effectivement l'épicerie est juste là. Je n'étais pas si loin que ça.

- Avec toi ça a été plus facile de la trouver. Merci infiniment...

Je ne termine pas ma phrase, surprise par ce que je vois. L'inconnu est monté, par je ne sais quel moyen, sur le toit d'un magasin à côté de l'épicerie.

- Waouh ! me suis-je exprimée, impressionnée.

- Désolé, Mais nos chemins se séparent ici. J'ai été ravi de faire ta connaissance, Onohana. Et vue que je suis poli, Je vais te dire comment je m'appelle. Kakashi Hataké. À une prochaine fois !

Après avoir déclaré cela, Il disparaît dans un nuage épais. C'est donc ça un ninja. Je suis impressionnée et... Effrayée. Mais ça, Je ne peux pas l'expliquer une fois de plus. Je reste encore quelques secondes plantée là avant d'entrer dans la boutique.

J'ai finit mes courses et retrouver le chemin de retour était plutôt simple. Je suis devant l'entrée du domaine. Cet endroit que je connais par coeur est tantôt fascinant, tantôt attristant. Souvent j'ai envie d'aller voir ailleurs. Si je n'étais pas sortie aujourd'hui je n'aurais jamais fait la rencontre de Kakashi. Il est gentil, mais a toujours l'air triste. C'est peut-être pour ça qu'il porte un masque... Je préfère prendre le sentier des bambous pour rejoindre ma maison. Ici, La route est moins fréquentée et plus aérée.

Sur le chemin, un craquement attire mon attention. Je regarde dans la direction du bruit mais ne vois rien. Je poursuis ma route. Mais cette fois ci, un vol d'oiseaux affolés me surprend. Tandis que j'avance, Je regarde dans leur direction. Soudain je trébuche sur une pierre puis m'étalle sur le sol, ma tête ayant attérie elle aussi sur le sol. Je cogne durement mon front, et c'est si douloureux que j'en perds connaissance. Tout devient noir autour de moi, de ce fait je ne parviens pas à distinguer celui qui s'approche de moi, inquiet.

- Onohana ? Onohana ?

Puis plus rien, C'est le vide total ...

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~[réécriture complète faite le 8-6-2018]~

Alors alors,comment vous trouvez ce premier chapitre? Perso je suis fière de moi. [correction faite le 12-12-2017]

N'oubliez pas, la voie du guerrier lecteur: voter,commenter et partager pour faire profiter à tous le livre. À plus, bisou bisou.

~{re-correction de la correction faite le 29/05/2023 : relire cette histoire même maintenant me rappelle de beaux souvenirs de mes débuts
ಡ ͜ ʖ ಡ}~

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