l'amaterasu ?! est-ce possible ?
Je viens de me rendre compte qu'il me manquait un élément essentiel... On en reparle à la fin du chapitre. Bonne lecture.
Des flammes noires qui brûlent sans fin...
Je me rappelle encore des paroles de mon père lorsqu'étant plus jeune il me raconta l'histoire du pouvoir légendaire de notre clan : le mangyéko sharingan. Malheureusement à l'époque, il ne m'avait pas expliquée comment obtenir un tel pouvoir. Voilà pourquoi je ne saurais expliquer ce qu'il m'arrive. J'ai... Enfin je reste septique mais il semblerait que je l'ai développé.
- Regarde ! Ses yeux n'ont pas changé de formes. Alors il ne s'agit pas du mangyéko ? s'enquit la femme.
- En effet. Serait-ce un leurre du clan Uchiwa ? demande le dénommé Kushimaru.
- Comment en être sûrs ? Dans tous les cas, il nous faut des yeux. Ce sont les ordres du Mizukage, affirme Kisamé, Un sourire en coin plein de sous-entendus.
Je commence à sentir ma vue faiblir de même que mon chakra. De ce fait, je ferme mes yeux déjà trop irrités. En les rouvrant je constate que les flammes ont disparu. Est-ce parce que j'ai fermé les yeux tout à l'heure ? En tout cas, l'état de ma vue ne s'est pas amélioré. Au contraire, Elle s'est empirée car je vois flou à présent. Cette technique demande beaucoup de chakra et a apparemment des effets sur l'accuité visuelle.
- Ça y est, c'est fini. conclue Kisamé.
- Elle n'a pourtant montré aucun signe précurseur. Je veux dire, Ce n'est pas une Ninja aux capacités hors norme. Alors comment est-ce possible ? En plus, je doute que Konoha puisse cacher un tel secret. Au contraire, ils l'exposeraient aux autres villages Ninja pour leur faire peur, murmure la femme.
- Tu as raison. Peut-être qu'en l'assommant nous pourrions l'empêcher d'utiliser cette technique, propose Kushimaru.
Les autres acquiescent. Ils commencent à s'approcher de moi à nouveau. Je suis prête, s'il le faut, à employer cette technique même si je ne sais pas comment m'y prendre.
Tout à coup, des secousses font trembler le sol et ce qui s'apparente au plafond. En y réfléchissant bien je crois que nous sommes dans un sous terrain.
- Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? s'écrie Kisamé.
Nous restons tous figés le temps que ça passe. Puis, Quand ça s'arrête, Un homme en combinaison fait irruption dans la pièce. Oh non, encore un ! Il va aussi tenter de m'arracher les yeux ?
- Qu'est-ce qu'il y'a ? Pourquoi es-tu venu ici ? l'interroge Kushimaru.
- Euh, chef... On a un gros problème. Un très gros problème, bégaie-t-il.
- Vas-y, parles avant que je ne perde patience ! lui ordonne Kisamé.
- C'est... C'est... Konoha ! Les forces spéciales nous attaquent, lâche-t-il enfin.
Quoi ? Konoha ? Mon village ? Ils sont venus me chercher ? Je sens déjà les larmes me monter aux yeux.
- Merde ! Manquait plus que ça ! s'exclame Kisamé. Il faut vite trouver une solution.
- On doit s'enfuir au plus vite, propose la jeune femme.
- Toi ! Donnes nous un état des lieux, ordonne Kisamé.
- Euh, eh bien... Nos forces de défense extérieur ont toutes été ravagées. Malgré la garde qui se relayait dehors, on n'a rien vu venir. C'est à dire qu'ils nous ont pris par surprise... On n'était pas préparé pour un combat contre eux...
- Épargnes nous les détails et donnes nous leur position actuelle, l'interrompt la jeune femme.
- Du calme Ameyuri !
- On n'a pas le temps. Imagine si "il" fait parti des forces spéciales de Konoha. On risque de tout perdre ; la fille, Le sharingan, tout ! s'emporte-t-elle.
Si seulement mes liens pouvaient se défaire à ce moment que je puisse m'échapper sans me faire remarquer. Attendez ! Qui ça "il" ?
- Kushimaru a raison. On doit rester calme. Où sont-ils à présent ? reprend Kisamé, sur un ton très calme.
- Au troisième étage.
- Bon, pas le choix. On emmène la fille avec nous. On va passer par la porte arrière.
- Il y'a une porte arrière ? demande Ameyuri.
- Non mais on va s'en créer une, répond simplement Kisamé.
Il défait mes liens avec la chaise sans détacher mes mains puis me pose sur son épaule.
- Pas le temps de t'assomer pour pas que tu fasses de bruits. On va faire avec. Mais une seule tentative de ta part et je n'hésiterai pas à mettre fin à tes jours, Compris ?!
Ce n'était pas une question, j'imagine. Je devrais me tenir à carreau si je ne veux pas que la situation dégénère. Alors je me laisse aller, emportée par ces malfaiteurs. C'est alors que me reviennent en mémoire les douces effluves de la cuisine de ma mère, Les belles histoires de mon père, Les fous rires avec Byakuya, mes amis... Je ne les reverrai sans doute jamais et ce n'est que maintenant que ma liberté ne tient plus qu'à un fil que je m'en rends compte. Même s'il est vrai que les dernières heures n'ont pas été de tout repos, je l'admets. J'avais autre chose en tête comme comprendre ce qu'il m'arrivait avec cette histoire d'amaterasu... Je suis bien obligée d'admettre que ces flammes provenaient de mes pupilles. Pourtant, n'aurais-je pas du ressentir ce pouvoir plus tôt ?
En plus, d'après ce que je sais, Ce sont les émotions fortes qui font évoluer le sharingan. Je sais déjà pourquoi il s'était activé à l'époque, lorsqu'Izumi m'avait attaquée. En fait, il était déjà activé bien avant cela. Oui, Le jour où Sado a pris ma défense face à ces garçons et a faillit perdre la vie. Ce jour là j'ai bien cru que mon coeur allait s'émietter tant j'étais submergée par la douleur, La peur de ne plus jamais revoir mon ami. De ne plus jamais pouvoir jouer avec lui, Le caresser. Et de savoir que c'était à cause de moi, de ma faiblesse, ne faisait qu'approfondir mon désarroi. Depuis lors je n'ai plus eu à vivre de telles situations même pas lors de nos missions. Alors d'où vient ce tout nouveau pouvoir ?
Je suis vite tirée de mes pensées par un bruit d'explosion. En effet, l'un de mes agresseurs vient de faire voler un mur en éclat. Dans ma position il est difficile de savoir de qui il s'agit. Et puis, peu importe. Nous quittons les lieux à toute allure. De derrière, je peux voir qu'ils empruntent la voie des arbres. Nous traversons donc une forêt en pleine nuit. Je me demande ce que JE dois faire pour me sortir de ce bourbier ? Si je crie pour alerter les autres, je suis presque certaine que ce Kisamé n'hésitera pas à m'éventrer. J'en ai la chaire de poule... Toutefois, Si je ne fais rien alors je ne reverrai plus jamais ma famille, mes amis, Mon village. Une larme silencieuse s'échappe du coin de mon oeil en même temps qu'un sanglot que je tente tant bien que mal d'atténuer.
- Je t'ai dit de la fermer ! me menace Kisamé.
J'aimerais bien le voir à ma place. Le fait de savoir que je ne verrai plus jamais les êtres qui me sont chers me brise le coeur en milles morceaux alors, comment résister à la tentation du chagrin traduit par ces larmes amères qui ne cessent plus de couler ?
Cette sensation... Soudain j'ai des frissons qui me parcourent l'échine. Ce n'est pas de la terreur loin de là. On dirait plutôt du soulagement ?! Oui, j'ai la sensation enivrante que tout va s'arranger.
- Alte ! crie soudainement Kushimaru.
Quelque chose est entrain de se passer. S'il vous plaît, faites que les membres de l'ANBU nous aient retrouvés et qu'ils me sauvent.
- Il y'a des pièges partout, signale-t-il aux autres.
- Ils nous ont retrouvés et savent quelle direction nous avons pris, continue Ameyuri.
- Il semble qu'on se soit fait prendre comme des rats ! s'indigne Kisamé.
- Que faire ? demande Ameyuri.
Cette aura qui s'approche me dit quelque chose. Non, il y'en a deux. Et une autre en arrière et... Ils sont nombreux à venir vers nous mais l'un d'eux les dévancent tous. Enfin, je peux encore espérer être sortie de cette situation.
- Vous avez deux options. Soit vous laissez tomber cette jeune fille et vous vous enfuyez comme des lâches soit... Vous vous battez comme des Ninjas, déclare une voix sortant de la pénombre.
J'ai peur de l'avoir reconnu. Il ferait mieux de ne pas se mesurer seul à eux. Je ne peux malheureusement pas le voir dans ma position.
- Qui va là ? Un gamin ?! Je rêve ou le village de Konoha manque de main armée au point d'engager des enfants pour se défendre, se moque Kisamé.
- Pas de précipitation, s'interpose une autre voix. Tu n'es pas seul sur cette affaire.
Lui, Ici ? Je croyais que... Enfin, je ne savais pas que... Pourvue que...
#######
Fin.
Oui je sais. VOUS ME DETESTEZ DERRIÈRE VOS PETITS ECRANS, mais je m'arrête ici quand même.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? À votre avis, qui vient au secours de notre héroïne ?
Bon bon bon, je l'ai annoncé au début du chapitre, il me manque un truc. L'ATTAQUE DE KONOHA PAR KYUBI, VOYONS ! détails très important vue que l'histoire débute lorsque Sasuké n'est encore qu'un bb trop chou et innocent et... Bon ! Il va falloir que je rédige un chapitre (ou deux) dessus. Ne vous inquiétez pas, dès que ce sera fini je vous préviendrai.
Je ne pense pas changer le cours de l'histoire par la suite mais je verrai avec le temps.
Sur ce, bonne soirée, journée, nuit.
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