jugement dernier
PS : je vous conseille de relire la fin du chapitre précédent. Il y'a eu quelques légères modifications.
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Je ne saurais dire combien de temps je suis restée inconsciente, Mais j'aurais préféré y rester à jamais. Je n'ai plus rien ni personne. Je n'ai même pas pu assister à leur enterrement. Y penser me fout la rage. J'ai pourtant tellement pleuré, Rien n'y fait. Je suis désespérée.
Et Sasuké, Comment il va ? Comment a-t-il pris la chose ? Il n'était certainement pas au courant du complot que le clan prévoyait de mettre sur pied. Il ne sait pas pourquoi Itachi a fait ça. Il doit être dévasté et ne désirer qu'une chose : se venger. Je ne cautionne pas ce qu'il a fait mais je me demande parfois ce que j'aurais fait à sa place. Et puis, Il n'était pas seul. Cet homme masqué, qui était-il et pourquoi l'avoir aidé ?
J'ai les yeux fermés et recouverts par un morceau de tissu. On m'a aussi attachée à un lit. Je ne sais pas pourquoi on m'a traité de la sorte. Aumoins ils ont soigné mes blessures et m'ont donc sauvé la vie. J'imagine qu'ils ont gardé mon existence secrète, Sinon mes amis seraient venus me rendre visite. La question est de savoir ce qu'il va se passer ensuite.
Soudain, j'entends la porte s'ouvrir. On déplace mon lit. Où m'emmènent-ils ? Quelques temps après, On me détache, Me conduit à une chaise où on me rattache. Enfin, On retire le voile de mes yeux. Je cligne plusieurs fois avant de m'habituer à l'éclairage feutré.
Je dirais que nous sommes dans une cours, un tribunal, et que c'est moi l'accusée. Je suis face à l'hokagé et aux membres du conseil de Konoha. Qu'est-ce que c'est que ce délire ?
- Pourquoi vous m'avez emmenée ici ? demandai-je, outrée.
- Quelle impolitesse ! On ne t'a pas appris à être polie? me gronde un viel homme assis à droite du hokagé.
- On aurait mieux fait de la laisser mourir, ajoute un autre vieillard assit à côté du précédent.
Je ravale mes mots et ma fierté. Ils n'ont pas l'air de rigoler. Le Hokagé a l'air tellement sérieux.
- Ça suffit ! gronde-t-il. C'est un tribunal ici, pas une cours de récréation. Je comprends que tu sois un peu perdue, s'adresse-t-il à moi. Je vais essayer de te l'expliquer clairement. Il y'a trois semaines, le clan Uchiwa a été rayé de la carte par des individus dangereux. Itachi Uchiwa et... Toi.
Quoi ?
- Comment pouvez-vous croire que j'aurais pu tuer ma propre famille ? éructai-je.
- Itachi l'a bien fait, Lui, répond le deuxième vieillard.
- Danzo, assez ! ordonne le troisième du nom. Les preuves t'accusent. Tes empreintes sur les scènes de crime, ton arme couverte de sang... On t'a retrouvé blessée et j'ai demandé qu'on te soigne pour pouvoir entendre ta version des faits. dit-il calmement.
J'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds et que je tombe dans le vide. Je me ressaisis et répond à leurs attentes.
- C'est absurde. Itachi a éliminé les membres de notre clan et vous et moi savons pourquoi, expliquai-je. Il était accompagné d'un homme masqué. Je ne l'avais jamais vu au paravent. C'est lui qui m'a infligée cette blessure. Vous devez me croire. Je n'ai tué personne, clamai-je.
- Qu'est-ce que les villageois penseraient si on laissait cette criminelle s'échapper ? Intervient le dénommé Danzo. Laisses la moi quelques jours et je lui tirerai les vers du nez.
Ses paroles me glacent le sang.
- Non, Je vous en supplie de me croire. Je n'ai rien fait.
Je sens les larmes commencer à monter aux yeux.
- Je suis navré mais je ne prends pas cette décision seul. Si tu n'as rien à ajouter, Nous allons prononcer le verdict, dit le hokagé.
Mon coeur bat la chamade. Qu'est-ce qu'il va m'arriver maintenant ? Comme si ça ne suffisait pas d'avoir perdu les miens, Il faut aussi qu'on m'accuse injustement.
- Le verdict est tombé. Onohana Uchiwa est condamnée à trente ans d'emprisonnement ferme, déclare le hokagé.
J'ai l'impression qu'on m'etrangle. C'est un rêve... Je vais me réveiller. Pour le moment, Je me contente de pleurer en me disant que tout ça n'est qu'un rêve.
Afin de s'assurer que je n'utilise pas mes yeux, Ils les ont cachés sous un bandeau blanc. Je ne sais pas où ils m'emmènent mais ce n'est pas ce qui m'inquiète.
Trente ans ? Je vais passer trente années de ma vie derrière les barreaux alors que je n'ai rien fait. C'est moi la victime ici. C'est moi qu'on a privé de liberté, de ma famille, de ma vie. Plus on avance vers je ne sais où, plus je sens le désespoir s'emparer de moi. Je... Je voudrais mourir plutôt que de vivre enfermée.
Tout à coup, le convoi s'arrête. Quelqu'un enlève le bandeau qui recouvre mes yeux. Devant moi, Danzo se tient debout, fièrement. Autour de moi, des murs qui s'élèvent vers le ciel, Sans fin. Le plafond, invisible. Seule une faible lumière parvient de la surface car il semblerait que nous soyons sous terre.
- Nous ne sommes pas à la prison de Konoha... Où m'avez-vous emmenée ? m'énervai-je.
Derrière lui, deux hommes masqués m'observent. Ce sont des membres de l'ANBU. Il me toise.
- Où sommes-nous ? répétai-je, énervée.
- Bienvenue à la racine, répond-il enfin.
- La racine ? Qu'est-ce que c'est ? Je n'en ai jamais entendu parler.
- Une organisation collatérale à L'ANBU et dont je suis le fondateur. Mais cela est inutile que je t'en dise plus. Conduisez la à la salle d'opération, ordonne-t-il.
Sans attendre, Ses hommes me font entrer dans une salle presque vide. Seules des chaînes accrochées à un mur, pendent au fond de la pièce. Ils m'enchaînent les mains et les pieds. Impossible de faire des gestes brusques. Après un moment qui m'a semblé durer une éternité, un homme en blouse blanche entre avec une table roulante. En jetant un regard à ce qui est posé dessus, J'ai le coeur qui sort de ma poitrine.
Des seringues... Pourquoi faire ? J'ai horreur de la douleur. Danzo ne tarde pas à le rejoindre, suivit par deux autres de ses hommes.
- Ça m'aurait arrangé si tu étais morte mais bon, On va faire avec. Allez-y, ordonne-t-il au type en blouse blanche.
Ce dernier remplie une seringue avec un liquide transparent puis s'approche de moi et m'injecte. Je serre les dents pour ne pas hurler. Merde ! Ça fait mal. Presque aussitôt, je ne sens plus mon corps. Je ne sens pas la douleur, la famine, la peur, Je ne ressens plus rien. Je suis calme, docile. Qu'est-ce qu'il m'a administrée ?
- Elle ne posera aucun problème à présent, j'entends l'autre type dire.
- Bien. Arrachez lui ses yeux ! ordonne Danzo.
Quoi ? J'ai une sensation de déjà vu... Je n'oppose aucune résistance. Il risque d'être déçu. Ça, J'ai oublié de le mentionner dans les rapports de mission.
- Finalement, Je vais le faire moi même, déclare Danzo.
C'est encore mieux. Je cache ma joie derrière un visage sans expression. Il ouvre mon oeil gauche et entreprend de l'extirper de son orbite. Je sens un feu violent couler dans mes veines et presque instantanément des flammes noires jaillissent de mon oeil. Je ne remercierai jamais assez Shisui. Cependant, Ça me surprend que même après sa mort, Son hypnose marche encore. Soit je maîtrise l'amaterasu soit je suis toujours sous hypnose.
Je l'entends hurler, le vois se tortiller par terre dans tous les sens. J'aimerais rire mais leur produit est très efficace. Mon corps ne m'obéit plus. Puis plus rien, Les flammes disparaissent, Il se relève et me jette un regard noir. J'ai presque senti mes trips se retourner.
- Salle morveuse ! Je vais te faire payer. Alors comme ça on a activé le manguékyo sans en parler à qui ce soit, Hein, s'énerve-t-il.
Il lève la main sur moi mais au moment où il allait me gifler, un de ses hommes l'interrompt.
- Maître, le hokagé demande à vous voir.
Je l'entends soupirer profondément. J'ai peur de sa réaction.
- Assurez-vous qu'elle ne sorte jamais d'ici, gronde-t-il. Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, alors profite de ces trente prochaines années pour réfléchir à ce que tu feras de ta vie une fois sortie.
Ses paroles creusent un fossé dans ma poitrine. Malgré le produit, Je ne peux m'empêcher de pleurer.
Une fois qu'il est partit, Ses hommes m'ont jetée dans une sorte de geôle. Il n'y a pas de lumière, l'odeur est infâme, Et des rats s'amusent à me ronger les ongles des orteils.
Alors voilà comment se termine ma vie ?
- Sauvez-moi, Je vous en supplie... Murmurai-je dans un dernier espoir.
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Fin fin fin
Fin final. C'est le dernier chapitre de la partie 1 de l'histoire.
Qu'en avez vous pensé ?
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