jalousie et ennuis#1
J'ai enfin terminé de balayer la cours. Maintenant je peux aller me promener. Je me demande bien où je vais aller... Ah je sais, dans le parc, sa verdure sauvage me distraira avant le dîner.
Moi : maman, je vais me promener, J'ai fini de balayer la cours. Je reviens à l'heure du dîner, lui criai-je depuis la cours où je me trouve.
Maman : D'accord, mais ne tardes pas trop.
Moi : biensur !
Je jette le balai dans un coin et quitte la maison avec un grand sourire. La soirée s'annonce belle. Le ciel arbore déjà ses reflets rouge-orangés, le soleil décline à l'horizon tandis que la lune est déjà bien haute. C'est bien l'été. La nature est radieuse à cette saison, les fleurs les plus belles éclosent aussi à ce moment. Ah, Je vais en faire un bouquet pour maman, elle aime beaucoup les fleurs. Les roses sont ses préférées, d'ailleurs papa devrait lui en offrir plus souvent. Il est si peu romantique...
Mes rêveries m'ayant éloignée de la réalité, je suis surprise par des cris provenant du parc juste devant moi. Sans me rendre compte de la distance ni du chemin parcouru, je suis arrivée à destination. Des enfants jouent sur l'herbe fraiche, pendant que les mamans racontent des rumeurs... Les comères ! Je ne m'attarde pas longtemps à l'entrée et préfère aller m'allonger sur l'herbe aussi, mais un peu plus loin du bruit et de la foule.
Une fois arrivée sur les lieux, je me contente de contempler le ciel. Les reflets ocres laissent déjà la place au bleu ténébreux de la nuit, ensuite des petites étincelles apparaissent peu à peu. Je lève mon bras droit vers les nuages. J'aimerais tellement capturer le moment présent et le graver à jamais dans ma mémoire. Si seulement je pouvais arracher une étoile et la garder pour moi, la contempler aussi souvent que j'en aurais envie, jalousement tout près de moi. Elle éclairerait ma vie et lui donnerait un peu plus de couleur.
.. Parce que pour le moment, on ne peut pas dire que ce soit la grande joie. Je me retourne, ne regardant plus le ciel, je préfère fermer mes yeux un moment pour tout oublier. Cette pensée a évincé ma bonne humeur je crois. *soupire*
Mais tu as déjà une étoile qui éclaire ta vie...
J'ouvre aussitôt mes yeux. Oui c'est vrai, quelque chose ou plutôt quelqu'un donne un sens à ma vie.
Itachi...
À la seule pensée de son visage si harmonieux, je me sens rougir. Je cache instinctivement ma face entre mes mains. Oh, Itachi ! Ça ne fait pas si longtemps que je me suis rendue compte que je... Je t'aime. Une fois de plus, je saisi de manière imaginaire une étoile dans le ciel. Si seulement je pouvais saisir son cœur ainsi. Mais il est devenu si distant ces derniers temps. Avant aumoins on pouvait se voir à l'académie, mais désormais il est guénîn, et moi je dois encore attendre un peu avant de le rejoindre. Cependant, lorsque je serai génîn à mon tour, vu son génie, il sera encore plus fort d'ici là et occupera sûrement un poste important au village. Et on se verra de moins en moins...
Il ne me reste plus qu'une solution, devenir plus forte, plus géniale, celle qu'il lui faut, celle qui sera sa alter ego au féminin. Oui, je vais faire ça. Je reste encore allongée quelques instants, puis mon esprit s'embrume et je m'en dors.
Itachi...
À mon réveil, le parc est totalement vide et il fait nuit noire. Quelle idiote ! J'ai promis à maman d'être à l'heure pour le diner... Je me lève précipitement et nettoie mes vêtements. Ah oui, je voulais aussi lui offrir des fleurs, mais il fait trop noir pour que je puisse distinguer quoi que ce soit. Peu importe, je vais en cueillir quand même. J'en prends des jaunes et des bleues, parce que je ne vois aucune rose nul part. Il faut que je me dépêche, sinon je vais me faire gronder. Il va falloir que je fasse le trajet de retour au pas de course.
Alors que je parcours le village en courant comme une folle, des bruits qui ressemblent plus à des cris d'extase m'interpellent dans un coin de rue. Je me dirige vers eux, trop curieuse pour passer ma route. Je me cache derrière un mur et me sers de mon sharingan pour lire sur leurs lèvres. Les bruits provenaient de quatre filles d'à peu près mon âge. Ah, je les reconnais. Elles sont aussi à l'académie et même dans ma classe... Qu'est-ce qu'elles peuvent bien faire ici aussi tard ?
Fille1 : non c'est pas vrai, C'est pas vrai, pincez moi je rêve !! s'extasie-t-elle, au bord de la crise de nerf.
Fille2 : mais puisque je vous le dis. J'ai suivi discrètement une conversation entre notre sensei et celui de la classe qui va faire la randonnée. Kyaa ! Crit-elle à son tour.
Elles murmurent sûrement pour ne pas être entendues, mais leurs cris gâchent tout.
Fille3 : dans ce cas, nous devons tout faire pour faire parti de son groupe !
Fille1 : Oui, tu as raison. Je me demande ce que je vais bien pouvoir mettre ?
Fille4 : la sortie de classe est prévue pour la fin de la semaine. On a tout le temps pour choisir ce qu'on va porter et ce qu'on va lui offrir non ? S'enquit-elle.
Fille3 : Oui... Kya !! Toute une journée aux côtés d'Itachi ! Le rêve, elle s'écroule aussitôt, envahie par trop d'émotions.
Les autres se précipitent vers elle pour l'aider mais presque toutes font le même délire et tombent dans les vapes. C'est ce moment que je choisis pour reprendre ma route.
Leur discussion ne m'a pas laissée indifférente. Je me rappelle avoir entendu parler de cette excursion en montagne avec d'autres élèves de classe inférieure, mais je ne savais pas qu'un guénîn comme Itachi y participerait aussi, à moins qu'il fasse parti des tuteurs... Oui, ça expliquerait tout. Dans ce cas ça voudrait dire... Une journée au prêt d'Itachi, Rien que lui et moi !
Moi : kkkyyyyaaaa !!! *s'évanouit*
Une fois mon esprit revenu à lui, je parviens enfin à retrouver le chemin de ma maison. Cependant, une myriade de questions me tarodent l'esprit : si toutes les filles l'apprennent, elles vont l'inonder de cadeaux. Le mien sera insignifiant face à tous les autres. Oui mais c'est mon ami, on se connaît depuis tous petits... J'ai encore mes chances.
L'avoir pour toi toute seule durant une journée...
Kya ! J'en meurs d'envie. Je suis sûre d'avoir la tête d'une folle en ce moment. J'avoue ne plus trop savoir ce que je fais ni où je vais depuis que cette information a court-circuité mon cerveau. Pauvre de moi.
*bang*
Moi : aïe ! Ouille ouille ouille !
Sans m'en rendre compte, J'ai heurté un poteau de plein front. Ouch, Ça fait vraiment mal. Ah, mais je reconnais cet endroit. C'est la rue qui passe devant... La maison d'itachi. Mes pas m'ont conduite jusqu'ici. C'est clair que le destin veut me dire quelque chose. Des éclats de voix venant de l'entrée me font trésaillir. Il ne faut pas qu'il me voit dans cet état. Alors malgré le stresse et la douleur, je me cache derrière le poteau, source de mon malheur. Il ne faut absolument pas qu'il me repère.
Quelques instants plus tard, une ombre quitte l'entrée de la maison et se tient sur la route, suivit par une autre plus nonchalante et une troisième tout aussi nonchalante. La première a l'air surexcitée. Je me demande bien qui sont ces trois personnes ? En tout cas ce ne sont pas des adultes. Une autre ombre se dessine à l'entrée de la maison. Un son me parvient quand même malgré la distance.
Mikoto : ne tardez pas trop les enfants, et faites attention sur la route, leur crit-elle.
Sasuké : Oui maman. Dépêchons-nous nisan, j'ai hâte de rencontrer Sado, presse la plus petite des ombres.
Itachi : ne sois pas si impulsif. On va y arriver à temps, le calme son grand-frère.
Kya, c'est Itachi ! Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais ? Il vaut mieux que je cesse de m'agiter sinon ils vont me repérer. Ils sont seulement à quelques mètres devant le poteau qui me sert de cachette.
Inconnue : bon, allons-y alors. Plus vite nous serons partis, plutôt vous serez rentrés, déclare une voix féminine qui m'est inconnue.
Sasuké : Onohana a raison. Allons-y ! S'exclame-t-il.
Enfin ils s'en vont. J'arrive à les voir plus clairement lorsqu'ils passent sous un lampadaire plus loin. Itachi et Onohana tiennent chacun une des mains de Sasuké qui marche entre eux deux.
Non... On dirait que quelqu'un a pris ta place...
Ils sont loin déjà. Mais moi je reste plantée là comme un arbre, les yeux fixés sur la direction qu'ils viennent d'emprunter. Je suis déçue, triste, détruite. Quelle est cette sensation désagréable dans la poitrine ? Je suis triste et en colère. Je préfère fuir, laisser derrière moi ma tristesse et ce bouquet de fleur... Plus rien n'a d'importance.
Je cours sans faire attention à ce qui se passe autour de moi. Des passants, membres du clan m'interpellent mais leurs voix sonnent creux dans ma tête. Arrivée chez moi, je ne m'attardent pas à saluer mes parents et file directe dans ma chambre. Une fois là, je ferme la porte à clé et me jette sur mon lit. Et là, sans que je ne puisse y faire quelque chose, un torrent de larmes se déverse sur les oreillers. Je n'arrive pas non plus à contrôler mes sanglots, alors je me laisse faire.
Pourquoi ? Pourquoi ai-je mal à ce point ?
Maman : Izumi ma chérie, tu es rentrée ? Tu as faim ? S'inquiète-t-elle.
Ses mots n'ont pour effet que d'accentuer ma colère. Toute fois, Je résiste à l'appel de la haine et réponds le plus calmement possible.
Moi : non, ne t'inquiètes pas. J'ai mangé des beignets en rentrant. Ça va aller. Merci.
Maman : bon, d'accord. Passe une bonne nuit alors, et n'oublie pas de te brosser les dents avant de te coucher, insiste-t-elle.
Moi : Oui maman, répondis-je plus agacée encore.
Elle s'en va enfin, et je peux pleurer en paix. Je ne cesse de repenser à leurs sourires, leur joie, leurs mots.
Il a une vie en dehors de toi et tu le sais...
Oui, mais il partage cette vie avec Onohana. Et moi, où est ma place dans tout ça ? J'ai l'impression de manquer d'air, et le flot de larmes se fait de plus en plus grand.
Moi : je vous déteste... Murmurai-je.
Pourtant, je me déteste aussi de penser ainsi. C'est son droit s'il veut faire sa vie avec n'importe qui.
Non ! Tu ne dois pas abandonner aussi vite...
C'est vrai que je jette les armes un peu trop vite là. Je dois agir autrement. Je veux être avec lui, et si pour cela je dois évincer l'autre, Je suis prête à le faire... Et l'excursion sera le moment parfait pour mettre un plan à exécution ! Je me précipite aussitôt sur mon bureau et crache mes idées sur le papier.
Après ça, elle aura si honte qu'elle n'osera plus jamais se montrer. Quant à moi, je pourrais profiter d'Itachi à ma guise. Et si jamais une autre commettait la même erreur, je referai la même chose...
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[ correction complète le 12-08-2018]
Fin fin fin....
Oui, Je sais. Deux chapitres en une semaine c'est génial ! Mais mardi est fête du travail et je compte bien faire une pose aussi. Donc la semaine prochaine, il risque de pas y avoir de publication. Sorry/not sorry ? 😈
Bref, j'espère que ce chapitre vous a plu. Izumi jalouse d'Onohana ? Ça va mal se finir, mais je ne vous dirai rien.
Et votez, s'il vous plaît, Et partager pour faire connaître l'histoire.
À bientôt ! 😊😊
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