Funérailles sous la neige
Beaucoup de temps s'est écoulé depuis la randonnée. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais Izumi m'évite et Itachi a disparu. C'est à peine si j'ai pu parler à Shisui ces dernier temps. Est-ce qu'on se verra encore quand j'aurai eu mon diplôme et que je serai génîn ?
C'est d'une marche nonchalante et monotone que Byakuya et Onohana traversaient le village. Deux petits flocons vinrent s'écraser contre la poitrine de la jeune fille. Elle les considéra quelques instants puis fixa le ciel. D'autres flocons rejoignais les précédents.
- Il neige, souffla-t-elle.
D'un mouvement rapide, Byakuya se retourna vers elle et leva les yeux.
- En effet. On ferait mieux de se dépêcher.
Leurs kimonos noirs contrastaient avec la fine couche de poudre blanche qui recouvrait déjà le paysage. Onohana avait heureusement pensé à mettre une écharpe sur ses épaules. Ils ne disaient rien, avançaient en silence. Puis soudain, un petit garçon percuta avec force la jeune Uchiwa. Tous les deux risquèrent de tomber, mais elle tenu droit sur ses jambes.
- Pardon mademoiselle, je ne voulais pas vous...
- Ce n'est pas grave, le coupa-t-elle. Taches juste de faire plus attention à l'avenir.
- Oui. Merci.
Le petit blondinet s'apprêtait à partir lorsque Onohana l'interpella.
- Hé oh !
Il se retourna vivement, le regard interrogateur.
- Tu n'as qu'un simple pull avec le temps qui arrive ? demanda-t-elle.
- Oui, répondit-il vaguement.
Elle retira ce qu'elle portait. Une écharpe rouge.
- Tiens, je te donne la mienne. Comme ça tu n'attraperas pas froid.
- Oh, Merci beaucoup ! dit-il un peu gêné.
- Ce n'est rien. Elle est un peu grande, désolée. Mais ça devrait aller. Comment tu t'appelles au fait ? demanda-t-elle après avoir bien fixé l'écharpe.
- Tout le monde me connaît au village... Et tout le monde me fuis... Dit-il, devenu plus triste.
Byakuya s'était tenu en retrait depuis le début de l'échange. Son visage reflétait de la colère contenue.
- Mais moi je ne sais pas qui tu es. Allez, sois gentil, dis moi ton nom. Ou au moins ton prénom, insista-t-elle.
- Nar... Naruto. Je m'appelle Naruto Uzumaki.
À peine avait-il prononcé ces mots qu'il avait pris la poudre d'escampette. Il fila tout droit sans s'arrêter. Byakuya libéra enfin l'air de ses poumons.
- Qu'est-ce qui lui a pris ? s'interrogea Onohana.
- On s'en fou. Si on traîne encore, on va être en retard pour la cérémonie funèbre.
- Oh oui, tu as raison. Allons-y plutôt.
Malgré ses paroles, son esprit n'arrêtait pas de se demander qui était ce petit garçon.
Ils arrivèrent au domaine des Hyuga. Ils traversèrent la barrière puis entrèrent dans la maison principale. Elle avait des allures de château. Ils rencontrèrent d'autres membres du clan, eux aussi vêtus en noir.
C'est bel et bien un deuil. Moi qui croyais qu'il rigolait quand il m'a demandé de l'accompagner en échange de m'aider pour mon entraînement, songea-t-elle.
Ils prirent place dans l'assemblée, attendant le prêtre. Ce dernier arriva enfin et la cérémonie pu commencer.
Après les prières de bénédiction et d'adieu, puis les témoignages et les récits vint le moment de présenter ses condoléances à la famille. Ensuite vint le moment de tous se recueillir sur la tombe.
Onohana n'avait pas pu présenter ses condoléances ne sachant pas qui faisait parti de la famille du défunt. Elle dut attendre le retour de Byakuya, Qui discutait avec certaines personnes, pour l'agresser avec ses questions.
- Est-ce que tu vas enfin me dire ce qu'on fait là ? commença-t-elle.
- Ça se voit pas ? On assiste à des funérailles, c'est pourtant clair.
- Ça j'avais compris, fit-elle, blasée. Ce que je veux savoir c'est qui est mort ?
- Le frère du chef de clan, répondit-il.
- Ah, c'était quelqu'un d'important alors. Je comprends pourquoi la cérémonie est si imposante. Ça ne dérange pas qu'une étrangère comme moi y assiste ? poursuivit-elle.
- Non. Si non tu ne serais pas là.
- Arrêtes de jouer les mauvaises têtes sinon je te bute, compris ?! menaça-t-elle.
Aucune réponse de la part de son ami.
- Et c'est qui la famille du défunt ? reprit-elle, plus calme.
- La femme là-bas est... Enfin était son épouse. Et le petit garçon c'est son fils. Il s'appelle Neiji. C'est mon cousin.
- Oh non. Regardes-le, si jeune et déjà orphelin, déclara-t-elle.
- J'avais aussi son âge quand j'ai perdu le mien, souffla-t-il.
Sa voix vacilla lorsqu'il avait prononcé ces paroles. Il ne voulait pas se montrer faible alors il se leva et voulut partir. Sauf que ce n'était pas le cas de son amie qui était restée clouée sur place. Il fit demi-tour et découvrit son expression ébêtée.
- Je ne savais pas... Tu n'en as jamais parlé. Je... Je suis déso...
- Ce n'est pas de ta faute et en parler aujourd'hui ou demain ne changera rien, La coupa-t-il. Viens, on s'en va.
Il semblait plus gêné qu'en colère. Soudain, alors qu'ils s'éloignaient, une voix féminine les interpella.
- Byakuya ?
Il ne se retourna pas tout de suite puisqu'il savait de qui il s'agissait.
- Suki, murmura-t-il.
- hein, c'est une amie à toi ? demanda Onohana qui elle faisait face à la nouvelle arrivante.
- c'est compliqué, affirma-t-il.
Il se retourna et fut surpris de tomber sur une jeune fille au visage presque parfait. Il était ovale et délicat, ses lèvres roses sensuelles, Les yeux semblables à ceux de son clan, Les cheveux bruns et longs, portant un kimono noir certie d'une bande rose. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, Elle faisait trois pommes de haut. Elle se rapprocha de lui.
- Alors, on oublie les amis ? Demanda-t-elle en lui caressant l'épaule.
- Non. Disons que j'ai d'autres choses à faire, répondit-il en retirant sa main.
- Tu pourrais aumoins passer me voir de temps en temps, frimeur va. Depuis que tu es à l'académie, tu joues les durs, se plaint-elle. Et elle, c'est qui ? dit-elle à l'égard d'Onohana.
Gênée, La jeune Uchiwa répondit.
- Bonjour, je m'appelle Onohana Uchiwa. On est dans la même classe lui et moi.
Suki la toisa puis revint à son centre d'intérêt.
- Tu pourrais aumoins lui présenter tes condoléances. Tu sais qu'il en a besoin, ajouta-t-elle.
Il leva les yeux vers l'orphelin des Hyuga.
- T'as pas complètement tord, avoua-t-il.
- Je t'accompagne ! S'exclama Suki.
Elle lui pris le bras sans ménagement et se dirigea vers Neiji. Onohana mit quelques secondes à réaliser qu'elle se retrouverait toute seule.
- hé, attendez-moi ! Cria-t-elle avant de se rendre compte que les gens la regardaient bizarrement.
Elle suivit le couple, bien qu'ils étaient loin déjà. Elle parvint à les rattraper, mais Byakuya avait déjà présenté ses condoléances. Il s'éclipsa, La laissant seule face au petit garçon. Sa gorge se serra. Aucun mot ne parvenait à ses lèvres. Il avait sûrement énormément pleurer et ne demandait qu'un peu de repos. Il releva ses yeux rougis vers elle. Sa gorge se noua un peu plus. Des larmes commençaient à lui brouiller la vue. Puis, Elle trouva la force de dire quelque chose.
- Je... Je ne sais pas quoi dire, avoua-t-elle.
Neiji surpris, la considérait sans parvenir à trouver quelque chose à ajouter. Il baissa les yeux.
- Rien à part courage, continua-t-elle. Courage ! Avec le temps tu auras sûrement moins mal qu'aujourd'hui. Ça ne veut pas dire que tu vas tout oublier, non, au contraire. Ça te donnera la force de te battre encore et encore. Elle poussa un sanglot sur la fin.
Le petit garçon acquiesca et ravala ses larmes. Elle aussi essuya son visage et s'en alla. Elle retrouva Byakuya sans Suki. Elle l'interrogea du regard.
- Sa mère la ramenée, répondit-il. T'es vraiment à fleure de peau toi. Tu pleures pour un rien et...
- Ce n'est pas pour rien. Il a perdu son père, sa figure paternelle, son exemple, son guide. Ce que je lui ai dit vaut aussi pour toi. Même si je ne sais pas ce que ça fait, je compatie.
Il soupira profondément.
- J'ai compris. Et... Merci.
- Ça suffit ! ne prends pas ta tête sérieuse. T'es flippant quand tu fais ça, plaisanta-t-elle. Ramènes-moi plutôt chez moi. C'était une longue journée.
- D'accord. Et comment comptes-tu faire pour le Sharingan ? Shisui repart aujourd'hui si j'ai bien compris.
- Oui, il s'en va à nouveau. Je vais continuer sur la même lancer avec toi et on verra bien jusqu'à son retour, répondit-elle.
- Ça m'arrange. Comme ça je pourrais perfectionner mes techniques du Haké.
- Oh la, du calme. Y'a pas Intérêt à ce que tu les teste sur moi.
- Ce sera aussi un bon entraînement pour toi. Vois ça comme une chance de t'améliorer et de devenir plus forts ensemble, ajouta-t-il.
- Hum, ouais. Ça devient plus intéressant.
Son ami rigola à sa remarque. Elle le suivi dans son délire.
- Et cet enfant, Naruto. Tu le connais ? demanda-t-elle. Il avait une aura étrange. Un mélange de colère et de tristesse. Mais aussi une grande force, remarqua la shinobi.
- c'est l'hôte du démon renard à neuf queues, répondit-il. Le monstre qui a détruit le village il y'a quelques années. Tous les villageois le détestent.
Suite à cette déclaration, Onohana n'ajouta rien. Ainsi se termina leur soirée.
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Trop triste, enfin, un peu, beaucoup 😅😅😅
Tic tac tic tac... C'est bientôt fini. Les amis, j'adore écrire cette histoire, tellement que je n'ai pas envie que ça s'arrête mais malheureusement, je vais devoir faire une pause.
Je vous dis à bientôt ( peut-être en février) et Bonnes fêtes de fin d'année 😘😘😘😘😘
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