Chapitre 87.
Quand j'arrive devant chez elle en faisant grincer les pneus, une vision d'horreur s'offre à moi. Elle porte une robe ! Depuis quand elle met des robes ? Ce n'est pas ça l'horreur. L'horreur c'est que Mathieu a une main posée dans le creux de ses reins et qu'elle lui sourit. Elle lui sourit ! Je vais l'exploser ce mec, elle n'a pas le droit de lui sourire comme ça ! Je sors de la voiture.
- Ça va ? Je ne dérange personne ?
- Je t'ai dit que je ne voulais plus te voir. Me répond Eléonor.
Enfin elle me parle. Même si elle est en colère, elle me parle. Ce sont les même mots qu'il y a deux semaines, mais elle daigne m'adresser la parole. Enfin! Et même si elle me parle seulement parce que ma présence la dérange fortement puisqu'elle est avec son nouveau mec, elle me parle. Mais ça ne change rien à la colère que j'éprouve. Alors je l'assassine sous des remarques et accusations désobligeantes.
- Pour te taper le premier mec venu !? Tu me déçois Eléonor ! En fait t'es une vrai salope.
Je dis ça avec dégout. Est-ce que je le penses ? Je ne sais pas.
- C'est toi qui me dis ça ! Non mais je rêves là !? Siffle t-elle.
- Tu t'es vue, t'es habillée comme une grosse pute pour sortir avec ce crasseux. C'est offensant, je suis quand même mieux que ça.
Je regarde Mathieur de façon hautaine en crachant mes mots. Elle s'approche de moi et me pousse en m'hurlant dessus. Elle me touche ! Enfin ! Bon d'accord, elle ne me touche pas délicatement. Mais ça me va. Elle me touche !
- Je t'interdis de me parler comme ça ! Putain Adelphe c'est toi qui a voulus tout ça ! C'est toi qui te comporte d'abord comme un gamin parce que tu n'as pas ce que tu veux et c'est toi aussi qui te fait lécher dans ton apparemment par une salope ! Tout ça 5 minutes après m'avoir supplier de revenir !
Elle me pousse toujours, violemment, en frappant ses mains contre mon torse. Elle hurle les reproches qu'elle a ruminé puis gardé sur le cœur depuis sûrement deux semaines
- La pute, entre nous deux ce n'est pas moi ! Hurle t-elle.
Je l'empoigne pour qu'elle arrête de me frapper. On se toise, plein de haine.
- Lâches-moi. Siffle t-elle, les yeux remplis de larme de colère.
- Non. Un non ferme.
- Lâches-moi. Tout de suite.
Elle cri à présent. Je ne veux pas la lâcher, je dois continuer à insister, c'est le moment ou jamais. On se toise toujours.
- Non. On doit parler.
- Mec, elle t'a demandé de la lâcher.
En effet, je la lâche. Pas parce qu'ils me l'ont demandé mais pour le fracasser. Depuis tout à l'heure il m'énerve et j'en rêve. La violence ne résout rien ? Va dire sa au soulagement que j'éprouve sur l'instant et revient me voir plus tard conscience de merde.
- Je t'ai pas autorisé à me parler !
Je le frappe de mes poings.
- Déjà que tu te tapes ma copine, alors je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, fils de pute !
Je le frappe toujours, sous moi allongé sur le sol glacé, laissant ma colère sortir de mes poings. J'y met toute ma force quand je l'imagine avec Eléonor.
- Mais arrête de faire n'importe quoi ! Me cri Eléonor. Qu'est-ce que tu t'imagines !? Tu crois vraiment que je pourrais t'oublier comme ça et me taper Matt !? Bordel ! On travaille ensemble ! Putain mais t'étais là, tu as bien vue pour Cléa ! Qu'est ce qui te prends?!
Ses paroles m'atteigne par bride. Je me relève furieux, vraiment furieux. Furieux contre moi même, furieux contre elle. Parce qu'elle me fait sortir de moi. Mes réactions ne me ressemble plus, pourquoi suis-je aussi violent ? C'est elle qui me fait ça ? La fureur ne me quitte pas quand je plante mon regard assassin dans le siens.
- Qu'est ce qui me prends !? Je suis jaloux, c'est tout. Je suis putain de jaloux parce que je t'aime putain. Je ne supportes pas qu'un autre mec te touche ! C'est aussi simple que ça !
- Il ne m'a pas touché !
- Il avait sa putain de main dans le creux de tes reins ! Son visage change d'expression. La colère semble disparaître pour faire place à autre chose de plus profond.
- Elle avait sa putain de langue sur ton torse. Répond elle, des larmes pleins les yeux. Je veux que tu partes. Tout de suite.
Ses mots me fond mal. Maintenant mon regard est plein de tristesse et je crois même que mon visage se tord de douleur à cause de l'expression indescriptible que je lis sur son visage.
- Non. J'attendrais ici, quitte à dormir dans ton jardin, jusqu'à ce que tu veuilles que l'on parle calmement.
- Dans ce cas, bonne nuit. Elle fuit mon regard. Matt merci de m'avoir raccompagnée, pour l'argent donne le directement à Cléa. Et désolée pour tout ça.
Je vois que son visage est bouleversé, même s'il fait noir l'éclairage public éclaire la scène.
- Tu ne veux pas que je restes ? S'inquiète Mathieu en remarquant son bouleversement.
- Non, elle veut que tu te casse et vite. Dis je, il se prend pour qui ce mec ? Elle soupire.
- Ça va, pas de soucis. Lui répond t elle.
- Bon, à la prochaine alors.
- Oui.
Elle sort des clés de son sac et entre dans sa maison. Me laissant Matt et moi, dehors, en plein milieu de la nuit. Mathieu remonte dans sa voiture. Et moi j'attends. J'attendrais ici, jusqu'à ce qu'elle décide à me parler.
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Mes amours de lecteurs les vues n arrêtent pas d augmenter d heure en heure ! Merci pour tout ! En plus je suis classée 12 em aujourd'hui ! C'est extraordinaire! Désolée si je ne répond pas à tout vos commentaires parfois je ne les vois pas :/ J'espère que ce chapitre vous aura plu :)
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