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Chapitre 82.


- Pourquoi ? Est ce qu'on a couché ensemble ? Parce que si c'est le cas j'aimerais crever tout de suite ! Les yeux de Cléa sont horrifiés à cette idée.

- Je suis si dégelasse que ça ? Dis je en souriant.

- Je ne peux pas avoir fait ça à Eléonor. Se désole t'elle.

- Rassures toi, vous n'avez pas couché ensemble cette nuit.

Eléonor vient de nous rejoindre et s'assoit sur le canapé lit, sans me prêter la moindre attention. Cléa se redresse.

- Comment tu te sent ?

- Mal.

- C'est bien fait pour toi ! Qu'est qui t'as pris ! Sérieux j'ai vraiment envie de t'égorger. S'écrit Elé.

- J'ai recommencé mes conneries c'est ça ?

Cléa se met à pleurer.

- Ouais. Sache que je suis en colère et déçu, mais que je suis là. S'adoucit Eléonor.

- Je suis désolée. Sanglote elle. C'était juste trop dur.

Eléonor la serre doucement dans ses bras.

- Qu'est qui était trop dur ? Dit Damien.

Cléa relève la tête sortant ainsi de l'étreinte de son amie et ne comprend plus.

- Damien ? Qu'est ce que tu fais ici ?

- Elé m'a appelé.

- T'es en colère ?

- Ouais assez.

Il s'assoit lui aussi sur le canapé lit.

- Mais j'ai surtout peur pour toi.

Cléa se remet à pleurer et il la prend dans ses bras.

- Pardon...

- On devrait parler tu ne crois pas ? Dit Damien. Elle sanglote.

Eléonor se lève, surement pour leur laisser une certaine intimité. Je fais la même chose. Je rentre dans ma chambre, elle ne me suit pas. J'essaie de rester serein. Ce qui vient de se passer m'a fait réfléchir. Est ce que j'ai vraiment le droit de lui en vouloir d'être présente pour les gens qu'elle aime ? Si j'avais des amis aussi importants, si j'étais liés à eux par des liens aussi fort. Est ce qu'elle m'en voudrais de les faire passer avant elle quand ils ont des problèmes aussi importants ?

Elle a raison, quand on aime quelqu'un, on prend cette personne avec son passé et ses obligations. Alors pourquoi je réagis comme ça ? Dans le fond je crois que j'ai peur de ne pas être assez important pour elle. J'ai peur qu'elle me blesse. Je l'aime tellement que ça me détruirais si elle décidais de me laisser. Alors quand elle privilégie ses amies, une partie de moi me dis que je ne suis pas assez bien pour elle. Pas assez digne qu'elle m'aime comme je l'aime. Parce que dans le fond, c'est l'histoire de ma vie, de mon enfance. Je me suis sentie rabaissé quand elle a quitté mes bras pour répondre au téléphone, et quand elle a décidée de dormir avec son amie. C'est peut-être con. Mais c'est ce que j'ai ressenti. Tout est soudain si sérieux que je prends peur, alors j'agis mal. "Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve..." bien joué Elé, tu l'avais pressentie...

- Adelphe ?

Je suis tiré de mes pensées par sa voix, elle est sur le seuil de la porte ouverte de ma chambre . Je lève mon regard vers elle.

- Je voulais juste de dire, que je partais. Damien va me ramener chez moi.

Je n'ai plus vraiment envie qu'elle parte... J'en n'ai jamais eu envie. Mais j'hausse les épaules. Puis je sors de ma chambre. Le canapé est rangé. Ils ont fait en sorte que mon appartement ne soit pas sans dessus dessous, par respect. Depuis combien de temps je suis là à réfléchir? Je les observe s'apprête à quitter l'appartement.

- Tu n'as rien oublié ? Demande Damien à Cléa.

- Elé ? J'avais d'autre truc avec moi ?

- Hum ?

Les pensées d'Eléonor étaient ailleurs.

- Ça va ? Répond Cléa.

Elle sourit timidement. Je pourrais parier qu'elle se force à sourire.

- Oui.

- Vous vous êtes disputés à cause de moi c'est ça ? Dit Cléa bouleversée.

- Non, ne t'inquiètes pas avec ça. On peut y aller ?

Elé me semble tellement fragile, quelque part ça me brise. Elles sortent de l'appartement. Mais pas Damien. Il se décide à m'adresser la parole.

- Merci pour ce que tu as fait pour Cléa.

- Il n'y a pas de quoi.

Il sort mais s'arrête sur le pas de la porte.

- Si tu n'avais pas aidé Cléa hier, je ne me retiendrais pas de te fracasser.

- Et pourquoi ? Je hausse un sourcil, surpris.

- A cause d'Elé. Tu n'as pas le droit de la faire souffrir.


Il m'agace fortement, pour qui il se prend? Déjà Eléonor est à moi, de quel droit il se permet de me faire des réflexions sur mon comportement envers elle. Qu'il juge son couple avant de juger le mien. Que ce soit cet abruti, qui il y a quelques mois reluquait le cul de ma copine pour draguer Cléa, me fasse cette réflexion touche profondément ma susceptibilité et ça m'agace !

- T'es bien placé, pour me dire ça toi peut-être. Dis je dans l'espoir de le blesser.

- La différence c'est que moi j'essaie de rattraper les choses.

Je lui lance un regard noir, s'il ne décide pas à partir de lui même je crois bien que je vais le prendre et le jeter par la fenêtre ! Il ferme la porte, enfin. Je soupire de soulagement ! Et puis soudain, un éclair de lucidité me traverse l'esprit !

Putain, Eléonor l'accompagne, je ne peux pas la laisser partir. Je sais que si je la laisse, il n'y aura pas de retour en arrière. Je sors et cours sur le palier de mon appartement, je descends les escaliers pieds nus en criant son prénom. Ma blessure à l'abdomen me fait mal pendant l'effort. Les fils me tirent horriblement. Mais c'est trop tard, je vois la voiture de Damien s'éloigner.

Putain de merde ! Quel con je suis ! J'aurais dû réagir plus tôt ! Je regarde la voiture s'éloigner impuissant et par la même occasion je la regarde partir. Merde ! Merde ! Merde ! Je n'aurais pas dû la laisser partir. Il faut que j'agisse. Je sors mon téléphone de ma poche et compose son numéro. Trois sonneries retentissent, puis elle décroche.

- Allo ?

– Elé...

C'est un soupir de soulagement. J'entends sa respiration mais elle ne parle pas.

– Elé, dis tout de suite à Damien de faire demi-tour.

Elle ne répond pas, c'est un ordre et elle n'a pas décidé d'obéir.

– Putain Elé, je te jure que s'il ne fait pas tout de suite, je viens lui crever les pneus.

Il y a un long silence, de réflexion pour elle, d'énervement pour moi.

– Pourquoi il devrait faire demi-tour ?

– Parce que nous devons parler. Elle soupire.

– Des fois je me demandes comment tu fais pour changer d'humeur aussi facilement.

– Allez rentres.

Je la sent hésitante à l'autre bout du téléphone.

– S'il te plait. Elle soupire profondément une nouvelle fois et raccroche.

J'ai compris, elle ne veut pas. J'ai envie de m'auto-flageller mais je ne peux en prendre qu'à moi même ! Putain quel con je suis. Je fixe l'horizon, comme un demeuré, je fixe la direction dans laquelle la voiture est partie. Il manquerai plus qu'il pleuve et j'aurai vraiment l'air d'un paumé. Voilà maintenant je me sent mal. Comment j'ai fait pour penser que sans elle s'était mieux ? J'aurais dû la retenir.

Je prends place sur les quelques marches du palier de mon immeuble. Je n'ai pas le courage de rentrer même si mes pieds sont congelés. Peut-être que quelque part je garde aussi espoir que ces regrets que j'éprouve soient effacer par sa venue. La ville continue à vivre autour de moi, j'entends le balai incessant des voitures qui passent le feu rouge. Un grincement de pneu. Une portière qui claque. Mais je n'y prête pas attention. Jusqu'à ce que j'entende cette voix si familière.


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Voilà, je suis désolée, ne j'ai pas eu le temps de le poster hier. Mais comme je suis rentrée chez moi, j'ai enfin de la Wifi et j'ai pu mettre deux chapitres en un. J'espère que ça vous plaira ! Merci pour tout! =)

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