Chapitre 77.
- Eléonor tu as un corps sublime.
A cet instant quand je croise son regard une rafale de sentiment vient me secouer l'esprit. Le temps s'arrête. Je repense à tout ce qu'on a vécu ensemble. Toutes les épreuves. Quand je la vois presque nue comme ça, contre ce mur, je ne peux pas m'empêcher de croire que je suis le mec le plus chanceux de la planète. Ce n'était pas couru d'avance. Je veux dire elle et moi. C'était loin d'être gagné. Moi je n'aurais jamais cru que ce genre de sentiments existaient. Je n'aurais jamais espéré ressentir ça pour elle, ni pour personne d'autre.
- A quoi tu penses ?
- A mon amour pour toi.
Nos yeux sont plantés l'un dans l'autre, impossible de les déraciner.
Le silence parle pour elle, je pourrais lire dans ses yeux bleus qu'elle m'aime autant que je l'aime. Je la soulève délicatement sans dédaigner quitter ses prunelles bleutées. Elle passe doucement ses jambes autour de ma taille et je l'emmène jusqu'à la chambre. Je l'allonge sur le lit, et la déshabille délicatement en effleurant sa peau dénudée. Son corps réagit, mais elle n'agit pas. Elle attend la suite, se laissant aller. Je la regarde toujours et son regard est plein de confiance, pas en elle, mais plein de confiance en moi. Je me penche sur son corps doucement, j'embrasse son jolie petit ventre, et passe mes mains sous son dos pour dégrafer son soutien-gorges.
Elle ferme les yeux quand mes lèvres s'approchent des siennes. Un baisé savoureux et délectable s'ensuit. Elle caresse gracieusement la naissance de mes cheveux puis ouvre à nouveau les yeux pour me regarder amoureusement. Il n'y a pas de bruit dans cette chambre, seulement l'unisson de nos respirations.
Jusqu'à ce qu'une vibration retienne notre attention. La vibration d'un portable qui nous fait quitter notre torpeur. J'aurais aimé faire vibrer son corps aussi fort que cet appareil de malheur mais c'est trop tard. Je la laisse se relever, si quelqu'un l'appel à cette heure c'est mauvais signe, elle ramasse son chemisier et l'enfile rapidement pour récupérer le téléphone.
- Cléa, qu'est ce qui se passe ?
- Cléa ! Réponds-moi !
Elle s'énerve mais s'inquiète.
- Où est Cléa ? Qui s'est ? Elle va bien ?
Elle semble ne pas reconnaître son interlocuteur.
- Merde, j'arrives, il ne faut pas qu'elle dorme alors démerdes toi pour la tenir éveillée ! Hurles t elle.
Elle raccroche.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Il se passe que je vais tuer Cléa. Dit elle nerveusement.
Elle se rhabille. J'ai envie de pleurer de désespoir! Putain mais quand pourrais je enfin lui faire l'amour? Quand ?!
- Je paris que je dois t'amener quelque part ? Dis je déçut et irrité d'avoir été coupé dans ce qui devient mon passe-temps préféré.
- Merde, je suis désolée Adelphe, tu n'es pas obligé. Je peux prendre un taxis.
- Je viens avec toi, ce n'est pas négociable.
C'est vrai ça, je n'ai pas envie de la quitter, j'ai trop besoin de la toucher, et même si où nous allons je n'en aurais pas l'occasion, je ne veux pas la quitter des yeux. Je m'habille moi aussi, tristement.
- On doit aller où exactement ?
- Dans la rue à côté de chez moi.
- Tu m'expliqueras sur la route ?
Elle soupire.
- Si tu veux, et si tu me promets de garder ce que je vais te dire pour toi.
- Promis.
Qu'est-ce qu'il y a encore ? Tout ça sent mauvais. Et ça m'agace, nous ne pouvons pas être tranquille un tout petit peu? Qu'avons nous fait pour ne pas mériter un peu de calme?
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Mes chers lecteurs! C'est incroyable de voir tout vos votes, lectures, commentaires etc... Alors MERCI à vous! J'ai reçu un message de WATTPAD me disant que mon histoire faisait le Buzz alors merci encore car c'est grâce à vous!
Ce chapitre est court je m'en excuse, j'espère qu'il vous aura tout de même plus!
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