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Chapitre 76.

- Et puis elle est plutôt bonne, elle ne devrait pas avoir de mal à trouver quelqu'un pour la ramener.

What ? Mes yeux vont sortir de leurs orbites, ma colère diminue d'un cran.

- Putain, merde j'avais pas pensé à ça. Je reviens.

Je sors moi aussi du bar.Et dire que j'ai faillis écouter un mec qui qualifie ma copine de "bonne", connard.

- Vous n'avez pas vus ma copine ?

Le groupe de fille glousse, mais ne me répond pas. Je demande à d'autres personnes et puis finalement à un mec.

- Vous n' avez pas vu une fille, à peu près cette taille. Une belle brune, elle a un slim en cuir ?

- Hum, non.

Il cherche du regard avec moi.

- Merde fait chier! Tant pis.

- Attends, c'est pas elle là-bas ?

- Si, merci mec !

Je cours vers elle, bien que ma blessure me fasse toujours mal.

- Eléonor ! Elé arrêtes toi.

Elle m'entend, s'arrête et se retourne, j'avance encore pour lui faire face.

- Quoi ?

- Tu vas où là, comme ça ?

- Je rentres.

- Tu dors chez moi ce soir. Tu t'en rappels?

Elle semble avoir oublié.

-Merde, bah dans ce cas je vais rentrer chez moi.

- Comment, à dos de chameau? Dis je sèchement.

- Euh... Je vais faire du stop.

- Tu rêves ! Arrêtes de faire ta gamine et reviens avec moi.

- Pardon ?

- Viens. Ma voix est ferme, c'est un ordre, elle revient avec moi ce n'est pas discutable.

- Je préfère faire la gamine toute seule dans mon coin.

- Mais qu'est ce que t'as là ?

J'ai la désagréable sensation d'avoir fait un bon dans le temps et de revoir la Eléonor froide, désagréable, sarcastique et horripilante du début.

- Rien, c'est toi, tu me gonfles. Dit elle sur la défensive.

- Qu'est ce que j'ai fait !? Dis je étonné, surpris, énervé et vexé.

- Laisses tomber.

Elle se retourne et avance. Qu'est ce qu'il ne va pas, c'est vraiment moi le problème ?

- Ne rentres pas toute seule, on ne sait jamais ce qu'il pourrait arriver.

Je marche à côté d'elle en silence. Au bout de la rue elle arrête de marcher.

- Je ne connais pas la route. Elle a l'air de s'être calmée.

- On retourne tranquille dans ce bar, on va bientôt changer d'endroit. D'accord ?

Je lui parle comme à un enfant. Elle inspire profondément.

- Ok, si tu veux.

- Bon, parles. Ça ne te plais pas, c'est ça ?

Je suis agacé, mes efforts pour adoucir la situation sont vains. Elle ne peut pas dire directement ce qu'elle a dans la tête? Moi si elle ne dit rien je ne peux pas deviner. Je crois qu'elle comprend cette agacement puisqu'elle reprend inspire une lâche ce qu'elle a dans la tête.

- Non ça va, c'est juste que j'ai du mal à trouver ma place entre toutes ces filles. Et puis, je sais pas, j'ai l'impression que tout le monde me regarde.

- C'est pour ça que tu t'es énervée ?

- Pas vraiment, c'est les filles le problème.

- Pourquoi ?

Elle hausse les épaules et bougonne.

- Elles te regardent toutes comme si elles allaient te manger.

Je rigole face à autant de mauvaise foie.

- Ce n'est pas vrai.

- Si. Il y a une qui m'a dit « Adelphe ? Hum j'ai déjà testé, c'est pas un mauvais coup, tu ne trouves pas ? » Elle imite une voix de pute.

- C'est ce qui arrive quand on sort avec un beau gosse. Dis je en faisant semblant d'être imbu de ma personne.

- Justement, j'aimerais bien que tu sois moche.

Je lui fait une grimace.

- Comme ça ?

Elle sourit et me pousse gentiment. Ouf c'est finit, enfin je crois...

- J'aime pas être jalouse.

- Tu crois que j'aime ça moi peut-être ? Ça me rend fou le regard que le mec a posé sur toi.

- On devrait rester cloitré dans un endroit isolé pour éviter ce genre de chose. Dit elle en rigolant.

- Du genre bunker ?

- Plutôt navette spatiale.

Je rigole à mon tour. On rentre dans le bar, je pose ma mains dans le creux de ses reins. Je n'aime pas me prendre la tête avec elle pour des choses aussi futiles. C'est vraiment pas simple de faire dire à Eléonor ce que qu'elle a sur le cœur. Si je m'écoutais ça ferrais bien longtemps qu'on ne se parlerait plus. Je fais de réels efforts pour que ça marche entre nous. Si ce n'était pas le cas on ruminerais chacun de notre côté. Mais je prends sur moi car je sais que ça en vaut la peine.

- Ah, vous revoilà, on change de bar, venez. Dit Max, le capitaine de l'équipe en nous voyant revenir.

On entre dans un autre bar, plus rock et rétro, un peu new wave. On s'installe tous ensemble.

- Hey ! Ça déchire, il y a un karaoké ici. Venez les filles on va chanter.

- Euh non allez y sans moi. Réponds Eléonor à la copine de Max.

- Moi je n'ai plus de voix.

Dit l'une des quatre filles avec nous, j'ai déjà couché avec celle là. Est ce que c'est elle qui trouve que je suis un bon coup? C'est flatteur. Je me demande ce que ça me ferrais de passer la même soirée avec, en plus, un mec qui aurait déjà couché avec Eléonor. Ça ne me plait pas, j'évite d'y penser.

- Allez Elé, s'il te plait, vient ça peut être drôle.

- Je ne sais pas chanter.

Je lève les yeux au ciel, elle chante très bien, je l'ai déjà entendue accompagner ses cousins quand ils jouent d'un instrument et elle chante souvent les paroles des musiques quand elle se croit seule.

- Allé viens ! C'est presqu'un ordre, la copine de Max s'appelle Cynthia.

- Ok, ok, mais une seule chanson et vous chantez vous aussi.

Elle n'est pas assez à l'aise pour se mettre en scène devant tout le monde. Avant qu'elle parte je lui murmure à l'oreille.

- Tu n'as cas regarder que moi, oublis le reste.

Je lui fais un clin d'œil et elle s'avance jusqu'à la mini scène. Et la musique démarre, c'est une chanson de Raphael intitulé caravane.

- Est-ce que j'en ai les larmes aux yeux / Que nos mains ne tiennent plus ensemble /Moi aussi je tremble un peu / Est-ce que je ne vais plus attendre

Est-ce qu'on va reprendre la route/ Est-ce que nous sommes proches de la nuit/ Est-ce que ce monde a le vertige/ Est-ce qu'on sera un jour puni

Est-ce que je rampe comme un enfant/ Est-ce que je n'ai plus de chemise/ C'est le Bon Dieu qui nous fait/ C'est le Bon Dieu qui nous brise
Est-ce que rien ne peut arriver/ Puisqu'il faut qu'il y ait une justice/ Je suis né dans cette caravane

Et nous partons allez viens/ Allez viens/ Allez viens/ Tu lu tu tu, tu lu tu tu...

Et parce que ma peau est la seule que j'ai/ Que bientôt mes os seront dans le vent/ Je suis né dans cette caravane

Et nous partons allez viens/ Allez viens/ Allez viens/ Tu lu tu tu, tu lu tu tu.../ Allez viens/ Tu lu tu tu, tu lu tu tu...

Dès le second couplet les filles étaient perdues mais Eléonor continuait de chanter seule, en me fixant de ses belles prunelles bleutées, oubliant le reste. Les filles reprenaient avec elle pour le refrain. Tout le monde s'était arrêté pour l'écouter et la regarder chanter. Elle était tellement magnifique, elle hypnotisait toute la salle. Il y a avait tellement d'émotion dans sa voix. Tellement de beauté, de justesse.

Quand la chanson fût finie. Tout les gens présent dans le bar se sont levés pour l'applaudir, certains l'ont même encourager pour qu'elle chante une autre chanson. Je l'avais déjà entendu chanter, mais ce soir s'était différent, je me suis rendu compte qu'elle avait vraiment une voix sublime. Alors elle a choisi une chanson écrite par Gainsbourgs et qui me semble avoir était chantée par Jane Birkin : Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve : (en média ). Sûrement un message subliminal, conscient ou inconscient de sa part.

- Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

que le ciel azuré ne vire au mauve

penser ou passer à autre chose vaudrait mieux

fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

toujours plus haut le soleil above

radieux

croire aux cieux croire aux dieux

même quand tout nous semble odieux

que notre cœur est mis à sang et à feu

fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

comme une petite souris dans un coin d'alcôve

apercevoir le bout de sa queue rose

ses yeux fiévreux

fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

se dire qu'il y a over the rainbow

toujours plus haut le soleil above

radieux

croire aux cieux croire aux dieux

même quand tout nous semble odieux

que notre cœur est mis à sang et à feu

fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

avoir parfois envie de crier sauve

qui peut savoir jusqu'au fond des choses

est malheureux ...

Elle l'interprète à sa façon est c'est juste sublime. Elle ne me quitte pas des yeux pour éviter de perdre pieds, mais je pense que ce n'est pas la première fois qu'elle est confrontée à un public. Puis les spectateurs en redemandent mais elle revient s'assoir avec nous. Mon équipe la complimente, elle devient toute rouge et ils arrêtent. La soirée s'achève, et nous rentrons à l'appartement elle et moi.

J'ai évité de l'embrasser toute la soirée, parce que je sais qu'elle est pudique et qu'elle n'aime pas que je fasses ce genre de choses en public. Mais je ne tiens plus. Une fois dans l'entrée elle n'a pas le temps d'enlever ses chaussures que je la plaque contre le mur en l'emprisonnant avec mon corps et je l'embrasse. Elle ne se fait pas prier pour me laisser l'accès à sa langue. Et... Waw, qu'est ce qu'elle fait ? Elle est vraiment en train de me déshabiller ? Hum... Oui. Elle embrasse mon cou, elle est tellement sexy, je déboutonne son chemisier pour pouvoir voir ses seins... Ce qu'elle est belle, j'aimerais tellement pouvoir lui faire l'amour.

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