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Chapitre 7.




J'ai pensé à Eléonor tout le weekend. A cause des exposés à préparer mais aussi parce que j'aimerais bien en savoir plus sur elle. Pourquoi elle se braque à chaque fois que je lui pose des questions ? Pourquoi elle ne me supporte pas et ce qui la rends comme ça ?

Je suis sortie et j'ai fait la fête tout le weekend end mais j'ai aussi travaillé. Eléonor m'a envoyé quelques mails, pour revenir sur certains points du plan, on s'est partagé le travail. Elle rédige une partie de l'exposé et moi une autre. Elle me fait confiance là-dessus, mais j'imagine qu'elle a dû très bien prévoir un créneau au cas où je ne remplirais pas ma part du contrat. Elle est prudente.

Toutefois dans ses mails, elle s'efforce de travailler avec moi et de me demander mon accord pour modifier certaines choses. Je trouves ça prévenant de ça part. Je crois que ma présence à la BU vendredi matin l'a rassurer sur mon implication. Elle m'envoie ces mails à des heures impossible, tôt le matin avant 7h ou tard le soir après minuit, je me demande quand elle dort, ou quand elle vit ?

La journée de Lundi touche à sa fin, on a déjà un contrôle continue jeudi. Mercredi après-midi on termine à 14heures puis on a un cours magistral de 18 à 19 heures, ce qui fait qu'on a un gros trou. Je voulais en profiter pour faire une grosse sieste mais elle m'a proposé de travailler sur les exposés. J'ai dit oui. J'aime bien travailler avec elle, elle est plus détendue c'est plaisant. Elle ressemble un peu plus à fille qui mange des crêpes avec son petit frère sur les genoux.

Nous sommes déjà arrivée à ce jour, on se rejoint comme prévue à la bibliothèque mais cette fois on va dans une salle prévue pour les travaux en groupe où on peut parler un peu plus librement. On a décidé de mettre nos rédactions en commun et de modifier ou apporter des corrections à ce qui nous semble faut chez l'autre. Elle a sorti son téléphone pour regarder l'heure puisqu'elle n'a plus de montre au poignet. On travaille et vers 15 heures son téléphone sonne. Elle se liquéfie en regardant le numéro qui s'affiche.

- Désolée je dois répondre, ça doit être important.

- Va s'y. Je lui répond gentiment mais me permet d'écouter la conversation.

- Allo, Tom ? Un problème. Elle attend une réponse et elle devient encore plus pâle.

- Comment ça disparut ? Ça se perd pas comme ça une grand-mère !

Elle tremble un peu et semble maintenant complètement inquiète.

- Bon pas de panique, j'arrive, je monte dans le premier train je fais au plus vite. Dis à ton père d'appeler Pierre il travaille pas et pourras nous aider à la chercher.

- Putain, il fait chier, il est jamais là quand il faut ! Tant pis, appels la police, mais si tu n'oses pas attends que j'arrive. Je me dépêches.

Elle range déjà ses affaires tout en restant au téléphone.

- Non non, occupes toi pas de ça, laisse Arthur et Manon à la crèche c'est ton père qui doit aller les chercher. Surtout ne panique pas, tout va bien d'accord.

Plus elle dit ça plus sa tension et son inquiétude devient palpable. Je n'ai jamais vue quelqu'un paniquer de la sorte. Elle raccroche.

- Je suis désolée Adelphe, j'ai une vrai urgence. Je te promets que je vais trouver un moyen de finir ce truc. Mais là je peux vraiment pas rester.

- D'accord, t'inquiète pas.

- Merde ! Il y a grève SNCF, putain faut vraiment qu'il fasse ça au bon moment, eux. Elle se parle à elle-même pour décompresser, son cerveaux semble allé dans tous les sens à mil à l'heure. Puis elle s'adresse à moi. Tu sais pas où je peux trouver une cabine téléphonique ici ? Il faut que je rappel pour prévenir que je n'arriverais pas vite. J'ai envie de l'aider. C'est troublant de la voir ainsi, j'oublie toute la renouer que j'ai pour elle.

- J'ai un téléphone moi. Mais j'ai aussi une voiture, je te déposes chez toi si tu veux.

- Non, je t'assure c'est bon.

- C'est pas une question, j'ai compris que c'est urgent, je le vois bien à ta tête. Je sais que tu me déteste mais je peux quand même te rendre service.

- Tu vas rater les cours.

- J'ai des amis moi, ils m'aiderons à rattraper mon retard. J'ai insisté sur le moi.

Je vois qu'elle pèse le pour et le contre. Il y a surement un vrai combat dans sa tête, avec un ring de boxe et une femme sexy en sous-vêtements qui compte les points.

- Bon aller, viens tu vas pas rester là trois heures. Combien de temps tu mets en train pour rentrer ?

- 1heure sans compter l'attente.

- Arrêtes de réfléchir, on met 30 minutes en voiture, c'est pas encore l'heure des bouchons je vais pouvoir rouler plus vite et t'es même pas sûre d'avoir un train avant tard ce soir.

Elle inspire profondément, j'ai l'impression qu'elle est de plus en plus angoissée.

- Bon, d'accord.

Elle prend sur elle, je range rapidement mes affaires et on se dirige vers la sortie. Lorsqu'elle monte dans la voiture, je la sent encore plus inquiète, elle s'agrippe directement à la poignée d'une main et de l'autre elle fais claquer un élastique à cheveux entre ses doigts. Elle essaie de garder son calme et ne parle pas. Plus les kilomètres défilent, plus la vitesse monte, plus elle devient pâle, presque livide.

- Tu veux mon portable pour appeler ton frère ?

- C'est pas mon frère. Mais non c'est déjà très gentil de ta part de me déposer.

- J'ai les appels illimités ça me dérange pas.

- Bon d'accord.

Je laisse ma main chercher mon portable au fond de ma poche en gesticulant sur le siège tout en conduisant. Elle s'accroche d'autant plus, puis je lui tends le portable.

- Euh, comment ça marche ?

Je rêve, elle sait pas faire aller un téléphone tactile ?!

- Bah il faut que tu fasses glisser ton doigt sur l'écran. Elle le fait.

- Et maintenant ?

Je lui prend le téléphone des mains pour la mettre sur le clavier d'appel. Mais au moment où j'attire mon attention sur le portable. Elle me le retire des mains violement. Sans s'en rendre compte, elle est surprise par ce geste et comme pour s'excuser elle me dit.

- Euh... Je vais y arriver toute seule. Regardes la route s'il te plait. Je fronce les sourcils.

- Ok. Elle cafouille mais au bout de quelques temps elle a quelqu'un au bout du fil.

- Tom, c'est Eléonor ? Des nouvelles de mamie ?

- Ok, oui tu as bien fais de les appeler, je vais arriver plus vite que prévue. A toute.

Elle me rend le téléphone, pas dans la main mais en le posant sur le tableau de bord à un endroit prévu pour.

- Qu'est ce qui se passe ?

- Ma grand-mère a disparu.

- Bah elle est grande elle est peut-être partie faire des courses. J'essaye de la rassurer, je ne comprends pas pourquoi elle se met dans cet état pour ça.

- Tu comprends pas.

- En effet expliques moi.

Elle claque son élastique nerveusement de plus en plus fort, reste silencieuse quelques minutes puis se lance.

- Ma grand-mère est malade. Elle oublie certaines choses, beaucoup de choses.

- L'Alzheimer ?

- Ouais. Alors c'est pas normal qu'elle soit disparue. Ce matin je n'ai pas vérifiée si elle était encore dans son lit. Tom c'est levé à 7 heures et elle n'était déjà plus là. Alors je penses qu'elle est partie pendant la nuit. Elle a surement du oublier le chemin de la maison. Elle doit être perdue, blessée ou pire à l'heure qu'il est. Elle essaie de rester détacher par rapport à ce qu'elle me dit mais je sens que ça la touche et la prend à cœur.

- On va la retrouver.

- Oui, mais dans quel état ? Dit elle cinglante.

- Un bon état, t'inquiète pas. Ça va aller.

- C'est toujours ce qu'on dit.

Elle est cassante, puis se ferme toujours de plus en plus angoissée. On arrive dans la route de champ qui mène à la route pour aller chez elle et je freine d'un coup sec pour éviter d'écraser un lapin passé par là. Elle hurle.

- Attention ! Elle me fait peur. Arrêtes toi ! S'il te plait arrêtes toi !

Elle est paniquée, son corps tremble. Je m'arrête. Elle ouvre sa portière, se détache, fait quelques pas et se penche pour vomir tout ce qu'elle a à vomir.

J'avais pas remarqué qu'elle était malade, blanche oui mais malade non, du moins pas au point de vomir. Elle se redresse, je vois ses jambes et son corps trembler, c'est impressionnant. Elle se tiens la tête et fait des exercices de respiration pour garder son calme. Je décide de la rejoindre. Ses respirations sont saccadées.

- Eléonor, regardes moi et respires calmement. Fais comme moi. J'inspires profondément, et expires fort. Aller regardes moi.

Je lui prend les mains pour qu'elle se calme. Quand elle retrouve une respiration un peu plus normale.

- Ça va mieux ? On peut remonter ?

- Remontes si tu veux, rentres chez toi, je vais finir à pieds je suis plus très loin. Ses yeux sont plein de panique.

- Non, je vais te déposer aller monte.

- Je vais pas y arriver. Elle dit ça avec une voix faible en baissant les yeux.

- Pourquoi t'y arriverais pas ?

- Parce que j'ai affreusement peur en voiture.

- Oh !

Je suis surpris, c'est pour ça qu'elle était si nerveuse, qu'elle a pesé le pour et le contre longtemps, qu'elle sert la poignée jusqu'à ce que ses phalanges deviennent blanche, qu'elle m'a pris brusquement le téléphone des mains pour que je regardes la route et qu'elle s'est transformée en machine à rejet quand j'ai freiner. Elle fuit mon regard.

- Pourquoi tu me l'a pas dit avant ? Elle hausse les épaules avec moue honteuse . Aller viens, je vais ouvrir les fenêtres et rouler hyper doucement d'accord. Fais-moi confiance.

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