Chapitre 69.
Dans un premier temps je ne réponds pas.
- J'en été pas certaine... Son regard a changé sur moi. Elle me regarde différemment...
- J'aurais pas dû, je suis désolé.
Elle se blottit contre moi.
- Non, tu as bien fais. Pas que ça me fasses plaisir, mais j'imagine que tu avais besoin d'en parler.
- Ouais en quelque sortes. Je suis désolé bébé.
- C'est rien, je t'assures. J'aurais préfère que tu évites mais je peux pas t en vouloir ça serait égoïste de ma part ... Je suis plutôt contente que tu ais quelqu'un à qui parler... J'imagines que ça doit pas être facile pour toi, ça ne l'ai pas pour moi non plus, je vois bien que tu fais des efforts pour que ça ne changes rien... Qu'est ce qu'elle t'a conseillé ?
- De te parler.
- Elle a raison. Tu ne peux pas garder ça pour toi, je vois bien que ça te perturbe mais que tu n'oses pas m'en parler. Tu ne me poses aucunes questions...
- Tu veux que je t'en poses? Elle sourit.
- Non. Ce que je veux que ce soit clair, qu'il n'y ai pas de malentendus. Que tu n'hésites pas à être toi-même. J'imagine que tu as peur de me brusquer, mais je veux pas que tu sois différent, ou que tu prennes des pincettes par rapport à ça. J'ai pas envie que ce soit un tabou, si tu as besoin d'en parler alors fait le s'il te plait.
Je la serre contre moi.
- Tu as raison. Je te mentirais si je te disais que ça ne me faisait rien. Ça me perturbe. Je suis plein de doute.
- Des doutes ?
- Pas sur ce que je ressens pour toi. Des doutes sur ce qu'on fait ensemble, des doutes quand je te touche. J'ai peur de te faire du mal, d'aller trop loin. J'ai peur que tu me quittes aussi.
- Pourquoi je te quitterais ?
- Je sais pas, des fois tu réfléchis bizarrement, tu pourrais te dire que tu me suffit pas et me quitter en pensant que c'est mieux pour moi. Elle sourit.
- C'est vrai que je pourrais penser comme ça.
- Fais pas ça.
J'ai de la panique dans la voix. Là j ai besoin d'elle, j ai besoin qu'elle me rassure car dans le fond je n ai qu elle...
- C'est pour ça qu'on doit en parler, pour éviter que ce genre de chose arrives.
- Alors dis moi, qu'est ce que tu ressens quand je te touches ? Genre hier dans la douche, ou encore ce matin quand j'ai rentré mes doigts en toi ? Elle rougit.
- J'aime bien. En fait, je sais pas trop comment expliquer, ça me gênes, c'est tellement intime, mais en même temps venant de toi ça ne me déranges pas, j'en ai envie. Ça me fait peur aussi, j'ai honte de ressentir autant de ... de plaisir. Mais j'aime.
- Je ne te fais pas mal ? Tu ne penses pas à ton viol quand je te touche ?
- Non, en tout cas plus après que je t'en ai parlé. J'arrives à me consacrer au moment présent, à nous . Et toi t'y penses quand tu me fais ce genre de choses ?
- Pas vraiment, ce matin quand je t'ai fait mal en rentrant mes doigts, j'avais complétement oublié que je devais être doux avec toi. Mais la plus part du temps j'ai vraiment peur de te brusquer ou de te rappeler des mauvais souvenirs.
- Laisses toi aller, détends toi. Je souris.
- C'est toi qui me dis ça maintenant. Qu'elle ironie.
- Ouais. Elle rigole. Tu sais je veux pas que tu sois différent avec moi à cause de ça. On est d'accord, si ça devient trop douloureux pour moi je te dit le mot de passe. Je souris.
- Elé, je crois vraiment que j'arriverais plus à vivre sans toi. Je sais qu'on est pas ensemble depuis très longtemps. Mais je ne supporterais pas de te perdre.
- Moi non plus. Ça me bouleverse tous les sentiments que j'ai pour toi. Elle caresse la naissance de mes cheveux. J'espères te rendre heureux malgré tout.
- Je le suis, pour la première fois de ma vie.
- Viens. c'est à mon tour de te faire plaisir...
La dernière phrase est un murmure.
Elle se lèves, attrape ma main et m'attire avec elle jusqu'à dans sa chambre. Elle commence à me déshabiller. Entièrement, je la laisse faire, j'aime sa façon de me regarder quand je suis nus, je vois que ce qu'elle voit lui plait. Elle s'agenouille et embrasse mon sex. Ça me surprend.
- Bébé !
- Chut... Tu vas réveiller tout le monde !
Je gémis quand elle passe sa langue sur mon gland et quand elle entoure mon sexe de sa bouche. C'est presque instinctif pour elle, mais je vois qu'elle se demande comment faire alors je guide sa petite tête avec mes mains pour lui apprendre les mouvements. Finalement je la lâche elle se débrouille seule et c'est vraiment trop bon. Je profite de cette première pipe, qui j'espère ne sera pas la dernière. Je chuchote pour ne pas réveiller tout le monde.
- Bébé, je vais finir dans ta bouche.
Elle lève les yeux un peu apeurée. Je gémis son prénom...
- Eléonor...
Je finis par jouir. Elle grimace. Je la regarde en souriant.
- Tu peux cracher si c'est dégelasse.
- Non en fait ça va, j'imaginais ça pire.
Je l'aide à se relever.
- Vas te brosser les dents avant de m'embrasser.
Elle rigole, puis se retournes pour quitter la pièce. Je la rattrape par le bras.
- Et puis merde, tant pis.
Je l'embrasse doucement puis je la relâche. Elle reprend sa route, je lui donnes une petite fessé qui m'amuse autant qu'elle. Puis elle revient, j'ai remis un caleçon et je l'attends dans le lit. Elle n'est pas encore déshabillée.
- Fermes les yeux, je dois me changer.
- Rêves, j'ai l'intention de profiter du spectacle.
- Adelphe ! Dit elle gênée.
- Bon, bon, je regardes pas.
Je mets mes mains sur mes yeux mais elle voit bien que je triches. Elle rigole.
- Ok, d'accord, tu regardes mais seulement à une condition.
- Tout ce que tu veux.
- Je sais que c'est un peu gamin et con mais je peux dormir encore une fois avec un de tes t shirt ?
Elle rougit en me demandant ça.
- Ouais, j'aime bien te voir dans cette tenue.
Elle se changes, en essayer de se camoufler au mieux. Mais je profite de la vue. Puis elle vient s'allonger à côté de moi.
- Outch ! Ton lit est vraiment trop confortable, ici j'ai l'impression de m'allonger sur des clous. Je rigole.
- Tant que tu es dans mes bras je m'en fou.
- C'est vrai que je dors mieux quand tu es là.
Elle m'embrasse puis on se positionne pour s'endormir.
- Bonne nuit bibou.
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