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Chapitre 68.

- Hey bébé !

Elle est dans les gradins, le match est terminé, je lui fait signe de venir. Elle descend mais une rambarde nous sépare toujours.

- T'es là depuis longtemps ?

- Oui courir en rond autours d'un stade c'est un peu ennuyant. Tu te débrouilles pas mal.

- C'est un compliment ça ?

- Hum... Peut-être.

Son sourire illumine son jolie visage.

- Je t'attends ici, va te changer. Rajoute elle.

Elle se retourne et un joueur de l'équipe adverse la bouscule, elle trébuche mais se redresse avant de tomber au sol.

- Hey mais vous pouvez pas faire attention ! Dit-elle énervée.

- Elé !?

- Mathieu !

Elle lui sourit, il la prend dans ses bras pour la serrer. Je rêves ?! Pour qui il se prend.

- Putain ça fait un baille ! Un an ?

Il la regarde et elle lui sourit. J'aime pas ça.

- Un peu plus que ça oui.

Je passes au-dessus de la rambarde pour me tenir derrière elle. Qu'est ce que je peux être possessif ça devient grave.

- Comment ça va ?

- Plutôt bien et toi ?

- Bah tu nous manques, c'est pas pareil sans toi.

- C'est finis pour moi tout ça. Dit elle.

- C'est ce que tu dis toujours avant de revenir...

- Les choses changent. Dit elle en souriant.

- Si tu veux, samedi on remet ça, viens ? Ça nous ferrais tous plaisir de te revoir.

- Mouais, j'sais pas trop.

- Allez viens, ramènes ton pote si tu veux.

Le mec me regarde. Elle se retourne et me sourit.

- C'est pas mon pote, c'est mon copain.

Ça déstabilise le mec. Bim dans tes dents couillon.

- Toi ? Tu as un copain ?

Il est à la fois étonné et déçut.

- Oui, je t'ai dit, les choses changent.

- N'empêche essaie de passer samedi, c'est toujours au même endroit. T'es la bienvenue. Je dois te laisser.

- On verra. Salut.

- Ça m'a fait plaisir de te revoir.

Le gars se casse.

- C'était qui lui ?

- Mathieu.

- Mais encore ? J'ai une pointe de jalousie dans la voix.

- C'est pas facile à expliquer.

- Un ex ?

- Non. Elle sourit. Tu fais quoi samedi soir ?

- J'ai rien de prévus.

- Très bien, alors je te monterais ça sera plus simple, en attendant oublis ça.

- Mouais.

- C'est à toi de me faire confiance cette fois.

- Mouais, je vais me changer.

De quoi ils parlaient ? Etrange.

On rentre chez elle et nous mangeons avec sa famille. C'est agréable cette ambiance, vraiment. Mais j'ai beaucoup de choses en tête qui m'empêchent d'être pleinement présent. Tout d'abord les révélations d'Eléonor sur son viole me perturbent. Ensuite mon envie irrésistible de tuer son père, cette idée est dans un coin de ma tête et j'établi des plans probables. Et enfin je penses à ce Mathieu, je me demande ce qu'il y a entre eux pour que ce soit si compliqué à expliquer.

Pendant qu'Eléonor est occupée à coucher ses cousins, je m'installe dans le canapé et ma mère me rejoint.

- Qu'est ce qui te tracasse Adelphe ?

- Pardon ?

Depuis quand ma mère se soucis de ce qui me préoccupe ? Ah oui depuis sa prise de conscience.

- Je vois bien que quelque chose ne va pas. Tu veux m'en parler ?

- C'est un peu compliqué...

- Expliques moi, c'est en rapport avec Eléonor ? Vous n'avez pas couché ensemble c'est ça ?

- Pas exactement.

- Dis-moi.

- Je sais pas si je peux t'en parler. Papa est un vrai amour si on le compare au père d'Elé.

- Comment ça ?

- Bah, si je le vois j'hésiterais pas à le tuer de sang-froid.

- C'est si horrible que ça ce qu'il lui a fait ?

- Il a vendu sa virginité à un mec qui l'a violée quand elle avait 12ans. Ce mec mérite pas de vivre.

Ma mère à sa main sur sa bouche, horrifiée.

- Oh mon dieu.

J'ai l'impression qu'elle va se mettre à pleurer. Je m'affale au fond du canapé et passe mes mains dans mes cheveux en soupirant.

- Elle m'a dit tout ça hier soir quand... Et bien quand c'était bien parti quoi.

Ma mère me prend dans ses bras.

- Mon petit cœur, je suis vraiment désolée pour elle. J'espères que tu ne l'a pas forcée.

- Non, mais je sais pas si j'ai bien réagi.

- Je ne penses pas qu'il y ai de bonne réaction à avoir. Tu ne l'a pas rejetée ?

- Non, j'ai essayé de la rassurer, de lui parler, de lui montrer que s'était différent avec moi mais je sais pas quoi en penser en fait.

- Elle te laisse la toucher ?

- Maman, c'est un peu gênant de parler de ça avec toi.

- Je vois, mais à qui d'autre veux-tu en parler ?

- Ouais t'as raison. Bah oui, elle me laisse la toucher.

- Elle apprécie ?

- Oui je pense.

- Demandes lui pour en être sûr, pour ne pas la brusquer.

- J'attends que ça vienne d'elle, qu'elle m'en parle.

- Je ne pense pas que ce soit la bonne solution.

- J'essaye de lui faire prendre du plaisir sans la pénétrer pour qu'elle ait confiance en moi et j'ai l'impression que ça marche, même si je vois bien que c'est pas si facile pour elle. J'ai couché avec plein de fille et ça n'a jamais été aussi compliqué.

- Il faut être patient.

- Ça me fait un peu peur. Je dis cela sur le ton de l'aveu.

- De quoi ?

- Je sais pas... De mal faire, de la faire souffrir, d'aller trop loin et qu'elle ne le supporte pas, qu'elle pense qu'elle ne me suffit pas et qu'elle me quitte. J'y ai pensé toute la nuit et toute la journée. Ça me perturbe. Elle m'a raconté tous les détails et ça me bouleverse.

- Tu devrais lui en parler.

- Je sais pas trop.

- Tu sais j'ai jamais vraiment communiqué avec ton père, c'est l'une des raisons du fait qu'on en soit arrivé là où on en ai.

- Tu as peut être raison.

On se tait, puis Eléonor nous rejoint. Je lui sourit. Ma mère nous souhaite une bonne nuit et s'éclipse. Elle se rapproche de moi.

- Tu lui as dit ? Me demande t-elle. Je n'arrive pas à identifier le son de sa voix. J'ai l'impression d avoir fait quelque chose de mal...

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