Chapitre 67.
Je mets quelques seconde à comprendre, puis j'explose de rire. Elle ouvre la porte pour sortir.
- Elé, attends !
- Non, tu t'es bien foutus de moi ! Depuis le début.
Je n'arrête pas de rire.
- Mais non tu ne comprends pas, c'est pas ce que tu crois.
- Fermes là! Hurle t elle.
- Amanda c'est pas ma copine du tout, elle t'a dit quoi ? De partir parce qu'on est ensemble et qu'elle vient de rentrer de voyage ?
- Ne me parles pas.
Elle sort et claque la porte derrière elle. Je la suit et lui cours après.
- Bébé, écoutes moi au moins. C'est une mise en scène. Amanda c'est ma femme de ménage, rien de plus!
- Tu lui as demandé de faire ça pour me faire mal ? Pour me rendre jalouse ?! Me demande-t-elle horrifiée.
- Non ! Bien sûr que non. Rentres, que je t'expliques.
Elle me regarde mais elle ne semble pas décider à me suivre.
- S'il te plait.
Elle inspire profondément. Puis on rentre dans l'appartement.
- Elé je te présente Amanda, elle travaille pour moi depuis que je vis ici. Amanda je te présente Eléonor, ma petite amie, pas besoin de lui dire n'importes quoi je ne veux pas qu'elle fuit.
- Oh pardon ! J'ai crus qu'il fallait faire comme d'habitude.
- Non, pas cette fois, c'est ma faute j'aurais dû prévenir.
- Prévenir de quoi ? Me demande fermement Eléonor.
- En fait j'ai un accord avec Amanda. Avant toi, je ramenais souvent des filles le weekend. Mais elles avaient tendance à se faire des films et à rester le lundi matin. Du coup quand Amanda vient pour faire son travail et qu'elle voit des affaires de fille elle doit faire comme si elle rentrait de voyage et que j'étais son petit ami. Pour que la fille comprenne qu'elle doit partir.
- Et bien félicitation, très bon plan ! Dit-elle énervé.
- Ça fait longtemps que je n'ai pas vue Amanda j'étais tout le temps chez toi alors je ne l'avais pas encore mise au courant. Tu comprends?
- C'est complétement débile ce plan, vraiment t'es qu'un con Adelphe.
Elle est énervée mais peut être aussi soulagée, j'imagine que ça a dû lui faire du mal de croire que j'avais une copine revenant de voyage.
- Je sais.
- Combien de fois tu as fait ça ?
- Plus d'une dizaine de fois je dirais.
- Oh !
Elle ne dis rien d'autre que ce « oh » un mélange d'étonnement et de ... Je ne sais pas, de la jalousie, de la déception, un manque de confiance ? Aucune idée.
- Bébé c'est juste un mal entendu... Je t'assures qu'il n'y a rien entre Amanda et moi.
- Comme si tu n'avais jamais couché avec elle aussi. Dit elle cinglante.
- Euh, je ne coucherais jamais avec lui, mon genre c'est plutôt les nanas comme vous. Répond Amanda.
- Tu lui as demandé de dire ça quand t'as envie que la fille reste ? Me demande elle gênée.
- Non, non, pas du tout.
C'est plutôt marrant de la voir rougir pour ça.
- Oh...
- Est-ce que c'est possible de venir plutôt cet après-midi Amanda ? Je marquerais que tu as travaillé toute la journée.
- D'accord, ça me va.
Amanda prend ses affaires et nous dis au revoir. Eléonor s'assoit sur le canapé. Elle a l'air pensive, déçut. J'attends quelle me parle.
- Pourquoi tu m'as menti sur le fait que j'étais la seule fille qui était rentrée dans ta chambre ?
- Je t'ai pas mentis, t'es vraiment la première et la seule. Amanda ne compte pas.
- Mais tu as dit qu'il y avait plus d'une dizaine qui étaient restées... Sans compter celles qui sont parties avant que tu ais besoin de jouer la comédie...
- Elles ne sont jamais rentrées dans ma chambre, je t'assures.
- Oh... Alors tu leurs à fait l'amour sur ce canapé... Elle se relève brusquement. Dans la douche ?
Elle me regarde avec un regard triste. Je comprends ce qu'il se passes, elle réalise qu'il y a eu beaucoup d'autres filles et ça lui fait mal.
- Je ne leurs ai pas vraiment fait l'amour, je les ais baisées c'est différent.
- Avec combien de fille tu as couché ?
- Euh... Je les ai pas comptées... Mais beaucoup.
Je hausses les épaules, j'en suis pas si fière finalement.
- Donnes moi une fourchette ?
- Entre 20 et 30.
- Oh...
- Ça t'embête, pas vrai ?
- C'est juste que j'imaginais qu'il y en avait eu moins que ça. Est que ce certaines ont comptées pour toi ?
- Sincèrement non.
- Est ce que tu leurs a fait les même choses qu'à moi hier ?
Je secoue la tête.
- Pas vraiment, c'était différent.
- En quoi ?
- Je suis obligé de te parler de ça ?
- Euh oui... Sinon je vais remplir moi-même les trous de mon cerveaux en répondant à mes questions toutes seules et je ne penses pas que ce soit une bonne chose.
- Bon d'accord. Alors déjà j'aime pas lécher les filles.
- Alors pourquoi tu me l'a fait hier ?
- Parce que c'est pas pareil, toi je t'aime j'ai envie de te faire plaisir, de te donner du plaisir. Alors qu'avec les autres s'était plus des trous tu vois ? J'utilisais leurs corps pour me vider en quelque sorte.
- C'est pas sympa pour elle ça Adelphe.
- Elle le savait bébé. Elle était plus que consentante crois-moi. Est ce que t'es fâchée contre moi ?
- Non, c'est juste que je suis désolée de pas être comme elles et ne pas réussir à t'offrir ce que tu veux... Me dit elle.
- Pardon ?
- Tu as très bien entendus.
- Alors d'abord je suis bien content que tu ne sois pas comme elles et pour rien au monde je voudrais que tu le sois. Ensuite tu m'offres déjà tout ce que je veux, et jamais j'aurais crus avoir envie de ça. Tu sais, c'est la première fois que je n'ai pas besoin de coucher avec une fille.
- Tu n'as pas envie de moi ?
- Oh putain si !
- Alors tu vois que je ne peux pas te donner ce que tu veux.
- Mais tu comprends pas Elé ! J'ai pas besoin de coucher avec toi, mais j'en ai envie, tout le temps envie, même quand tu dors. Mais je suis bien avec toi, et même regarder les publicités avec toi et bah... j'aime ! Ce que je veux dire c'est qu'il y a plus que le sexe entre toi et moi.
- Ça ne te déranges pas ?
- Quand est ce que tu comprendras que tu me rend heureux ?
- Jamais.
Elle répond sincèrement sans réfléchir à la question, sans hésiter.
- Pourquoi ?
- Regardes toi et ensuite regardes moi...
- Tu crois que tu n'es pas assez bien pour moi ?
Elle hoche la tête. C'est n'importe quoi.
- Je sais que j'ai raison, je vois bien le regard des gens sur nous. Ils se disent que t'es trop bien pour moi.
- Fermes là, j'ai envie de te frapper quand tu dis des trucs comme ça.
Elle me regardes.
- Frappes moi je t'assures que je sais pas trop mal me défendre.
Elle me dit ça en souriant doucement. Je l'embrasse.
- Je t'aime patate.
- Toi t'es une banane. Me répond-elle.
- Cornichon. Lui dis-je sur le ton de l'insulte en faisant semblant d'être offensé. Elle rigole.
- Poulet. Dit elle sur le même ton.
- Ratatouille.
- Vers de terre.
- Limace.
- Bulot.
- Mammouth.
- Koala.
- Barbie.
- Ken.
Je n'ai plus d'insulte qui me vienne alors je l'embrasse en rigolant.
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