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Chapitre 65.


Je ne sais pas l'heure qu'il est, je me réveilles mais n'ouvres pas les yeux. Je me retourne dans le lit pour attraper Eléonor et la serrer. Personne. J'ouvres les yeux. Le lit est vide, il y a bien son chiffon qui lui sert de doudou et qu'elle a emmené avec elle, mais Eléonor n'est pas là. J'écoute mais l'appartement est silencieux. Je sors du lit.

- Bébé ?

Pas de réponse, personne dans le salon, personne dans la cuisine.

- Elé ?

Je frappe à la porte de la salle de bain et y entre. Personne. Je vérifie les toilettes et le bureau, personne.

- Eléonor ?

Je cris plus fort. Putain où elle est ? La porte d'entrée est toujours fermée à clé ce qui veut dire qu'elle n'est pas sortie. Je commence à paniquer, où est t elle ? Est ce que j'ai rêvé hier soir ? Non impossible que j'imagine de tels révélations, impossible d'imaginer que son touché me fasse autant de bien.

- Elé ?

Pas de réponse. Je suis en train de paniquer. La porte de la baie vitrée du balcon n'est pas complétement fermée.

- Elé ?

Je rentres sur le balcon. Ouf, elle est là.

- Putain de sa race il caille !

Je rentre et je me couvre d'un plaid très chaud. Elle ne m'a pas entendu, elle a des écouteurs dans les oreilles. Sur le balcon il y a un pouf d'extérieur en forme de poire, elle est installée dessus, le regard dans le vide, l'esprit ailleurs et contrarié. Merde ! Elle est toujours en culotte et t-shirt alors que nous sommes presque en décembre et je suis sûr qu'il gèle. Je m'accroupis pour la soulever, la réchauffer et la faire rentrer. Ses yeux croisent mon regard.

- Qu'est ce que tu fous là, rentres il caille. Dis je.

Elle se lève comme un zombie et s'accroche à moi en passant ses bras autours de mon cou. Elle me serre si fort que ça pourrais me faire mal. Elle ne dit rien. Je la serre à mon tour en prenant soins de l'enrouler dans le plaid elle aussi. Je sens une larme couler sur mon torse.

- Ça va ?
Elle hoche la tête.

- Pourquoi tu pleures alors ?

- Parce que je suis heureuse mais que je sais qu'un jour je vais perdre se bonheur... Ce que la vie te donnes en bien elle te le reprends en mal... Mais merci Adelphe. Dit-elle entre deux sanglots

- Pour ?

- Pour tout... Je suis heureuse et c'est grâce à toi.

- Je ne ferais rien pour te rendre malheureuse.

- Pourtant les bonnes choses ont toujours une fin.

- Plutôt crever que me séparer de toi. Elle sourit.

- Merci d'être toi, tu me rends tellement forte, tu me donnes la force de vaincre mes peurs. Avec toi j'ai l'impression que je ne fais que surpasser mes propres limites...

- Comment ça ?

- Tu m'as fait mettre des robes. Tu m'a fait conduire une putain de voiture ! Et puis tu m'as fait faire ça hier. Ses larmes ce remettent à couler.

- C'est une mauvaise chose ? J'aurais pas dû, excuses moi.

- Non ! C'est une bonne chose. J'ai toujours essayé d'éviter le danger, d'éviter les troubles dans ma vie déjà pas si facile. J'ai toujours le contrôle sur moi-même, mes sentiments, mes envies. Mais avec toi c'est pas le cas. Je contrôle rien de tout ça, ça me fait autant peur que ça me libère.

- Je comprends, tu me fais le même effet. J'ai l'impression que depuis que tu es dans ma vie, tout à exploser, plus rien n'est pareil. T'as changé ma vie. Elle ne me desserre toujours pas.

- Ne me laisses pas Adelphe. C'est dit avec tellement de douleur.

- Jamais.

- Je t'aime.

- Moi aussi, viens on rentre, depuis quand tu es là ? T'es congelée bébé t'abuses.

- Je ne sais pas, depuis que le soleil est levé. Je me suis réveillée tôt je t'ai regardé longtemps mais je n'ai pas eu le cœur à te réveiller. J'avais envie de courir pour me vider la tête mais je connais aucuns endroit ici. Alors je suis venue sur ce balcon pour réfléchir.

- Tu pensais à quoi ?

- A nous... ça chamboule tellement de chose en moi et dans ma vie. Ça me fait peur et je me demande si avec le temps cette peur grandira ou diminuera...

- A ton avis ?

- Plus je vais t'aimer, plus je vais avoir peur de te perdre. Ça me fait tellement mal d'imaginer ça.

- N'y penses pas. Rentres. Le choque thermique la fait grelotter. Est ce qu'on peut repousser tes limites ensemble ce matin ? Elle rougit.

- Euh, je sais pas trop...

- Tu as mangé ?

- Non...

- Prépares moi mon petit déj, et le tiens aussi. Mets tout sur un plateau et rejoins moi, je retournes me coucher. Prends de la confiture et du miel.
Mon ton est autoritaire. Elle obéit. Je pense qu'elle aime que je la dirige, comme si elle pouvait mettre son cerveau sur pause et accepter de suivre une mission aveuglement.

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