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Chapitre 58.


Vivre sa vie, c'est juste éreintant et pourtant je suis aidé, je sais pas comment elle fait. J'ai vécu avec elle quelques jours, mais temps qu'on ne vis pas sa vie on ne peut pas comprendre. Je n'avais jamais remarqué un tas de détails qui font que la maison et les enfants restent présentables. Par exemple, je n'ai jamais remarqué qu'Eléonor tressait les cheveux des filles avant qu'elles ne dorment pour éviter les nœuds. Je n'avais jamais remarqué qu'elle aspergeait de l'huile essentiel de Lavande sur les vêtements des enfants pour éviter les poux. Je n'avais pas remarqué non plus qu'elle effectuait un roulement pour changer les draps chaque jours afin que tout le monde ai les draps changés une fois par semaine. Je n'avais jamais remarquais un tas de petits détails qui pourtant prennent un temps fou.

Demain c'est jeudi et elle sort enfin, le médecin lui a prescrit un arrêt d'une semaine encore et beaucoup de repos. Elle doit prendre des médicaments pour sa tension, mais elle va mieux, elle se souviens même des dernières minutes avant qu'elle ne tombe dans les pommes. Cléa, Damien, Monique et Pierre sont venus lui rendre visite et donner un coup de main à la maison. Etrangement malgré la difficulté ma mère est restée, elle se plait chez eux, à s'occuper de tout le monde.

- Maman pourquoi je t'ai jamais vue cuisiner avant ?

- Parce que c'était mieux d'avoir quelqu'un pour le faire à notre place, pourtant j'ai toujours aimé ça ! Est ce que tu aimes les plats que j'ai fait cette semaine ?

- Ouais, franchement c'est bon, continues.

- Je suis contente d'être ici. Comment est-ce que je peux remercier Eléonor de m'avoir fait confiance et de m'avoir laissé les rênes ?

- Alors là aucune idée, elle refusera si tu lui donnes de l'argent. Déjà que je fasses les courses ça l'embête. On s'est disputer hier, parce que je ne voulais pas prendre sa carte bancaire pour les faires.

- Epouses là.

J'explose de rire.

- Depuis quand on se marie à 20 ans. Elle est pas enceinte.

Elle rit à son tour.

- Mais ça réglerais ce problème, ton argent serait son argent.

Je ris encore. C'est plaisant de rire avec elle, c'est comme si on créé des liens de complicité qu'on a jamais eu.

- Je vais pas me marier avec elle pour ça.

- En tout cas j'ai vraiment envie de trouver quelque chose pour lui faire plaisir. On pourrait faire du shopping elle et moi. Tu crois qu'elle aimerai ?

- Je l'ai amener faire du shopping une fois, c'est plutôt compliqué.

- Et si je l'amène elle et ses cousines. Une sorte de virée entre fille. J'ai remarqué que niveau fringue si on ne fait pas rapidement les lessives, ils n'ont rien à se mettre.

- C'est pas faut. Mais si tu veux que ça passe, ne lui demande pas directement, elle dira non. Tu leur dit à tous, directement, elle sera obligée d'accepter pour ne pas décevoir ses cousines.

- D'accord. Tu crois que je peux lui demander de rester encore, le temps qu'elle se remette complétement ou elle va vouloir que je partes ?

- Je rêves ou tu te plais ici !? Je suis choquée.

- Oh putain ouais ! T'imagines même pas.

- Où est passé mon ancienne mère ? Est-ce que les aliens l'ont emmenée? Ou c'est la crise de la quarantaine ?

Elle se met à rire, ma mère ne dis jamais de mot vulgaire.

- Non, je me suis attachée à ces gamins. J'ai eu comme une sorte de déclics. J'étais pas heureuse dans ma vie et là, tu vois, je me sent utile, je m'épanouis.

- Ça te plait de changer les couches, de faire les courses, le ménage, la cuisine ?

- Franchement ? Ça me fait un bien fou.

- Et tes ongles, tu ne les as pas cassés?

- Si, ma manucure est fichue. Elle regarde ses ongles avec tristesse. Puis sourit. Mais j'en ai tellement rien à battre !

J'ai l'impression qu'elle est heureuse. Ça aussi ça me plait. Elle respire la joie de vivre.

- Adelphe. J'ai besoin que tu t'occupes d'eux avant de rejoindre Eléonor ce soir. Dit elle solennellement.

- Pourquoi ?

- Je vais aller voir ton père.

- Je l'avais oublié celui-là. D'ailleurs je ne sais même pas si il va bien, ça fait de moi une personne horrible d'en avoir rien à foutre ?

- Ça fait de toi une personne humaine. Après tout le mal qu'il t'as fait à toi, ta sœur et Eléonor, je penses que si tu le haïssais pas tu n'aurais pas de cœur.

- Ça ne te déranges pas ?

- Absolument pas. Je ne peux plus vivre avec lui. Est-ce que tu crois que ça changerais beaucoup de chose si on divorçait ton père et moi ?

- Tu veux divorcer ?

- Je ne peux pas vivre avec un monstre, et puis il ne me laisse pas être moi-même, il ne me laisse pas être heureuse. J'ai besoin de me concentrer sur moi, j'ai même envie de reprendre le travail, faire quelque chose qui me plait vraiment.

- Reprendre la travail ? Tu as déjà travaillé ?

- Oui, c'est ton père qui m'a obligé à rester à la maison. Mais quand j'étais plus jeune je travaillais, j'étais jury pour le guide Michelin.

- Sérieusement ?

- Ouais ! C'était top, je pouvais bouffer tout le temps dans des restaurants de fou.

- Tu entends comment tu parles ? Ouais. Gamin. Bouffer. Putain. De fou.

Elle rit de nouveau.

- J'ai le droit de me lâcher, tu ne vas pas me reprendre quand même ? On est plus chez les bourges ! Je parles comme je veux.

- Très bien chef. Vas voir papa. Mais reviens comme tu es là maintenant, je veux pas qu'il te change une nouvelle fois.

- Il n'y a pas de risque.

Elle ne tarde pas à rentrer et m'annonce officiellement qu'elle va demander le divorce et que mon père est furieux. Je rejoins comme tous les soirs Eléonor. Qui s'ennuie à mourir dans sa chambre d'hôpital. Tu m'étonnes c'est tellement calme ici.

- Coucou bibou. Ça va ?

- Oui.

- Tout vas bien à la maison ?

- Ouais, viens.

Je grimpe dans le lit et sort mon téléphone.

- Regardes par toi-même.

Elle était tellement inquiète que j'ai pris l'habitude de prendre plein de photos pendant la journée pour qu'elle constate d'elle même que tout le monde va bien. Elle les regardes.

- Ta mère a l'air vraiment changée, plus heureuse.

- Elle a décidé de divorcer, je crois que ça joue beaucoup.

- Tes parents divorcent !? S'exclame Eléonor.

- Ouais.

- Et qu'est-ce que ça te fait ? Ça te rends triste ?

- Non, pas vraiment, en fait je suis plutôt soulagé. C'est horrible de dire ça non ?

- Non, pas si tu le penses.

- Je sais pas, j'ai jamais vue ma mère heureuse, et là c'est le cas. J'ai l'impression qu'elle ne se force plus à être celle que mon père veut qu'elle soit et ça lui va bien. En fait, je suis même plutôt content qu'ils se séparent.

- Alors je suis contente pour elle et pour toi aussi. Et puis si ça peut faire chier ton père...

Je rigole.

- Ah ouais putain, j'espérais que tu le dises avant moi ! Elle rigole avec moi. Et toi bébé comment tu te sent ?

- Mieux, en forme. J'ai vraiment envie de sortir d'ici.

- Demain après-midi. Je viendrais te chercher après les cours. D'ailleurs certains profs m'ont demandés de tes nouvelles.

- Sérieux ?

- Oui.

- Heureusement qu'on avait pas d'exam cette semaine et qu'on a terminé de présenter nos exposés.

- En effet. Je suis content que tu rentres. Mais j'ai comme l'impression que tu vas quand même retourner en cours même si tu dois te reposer encore.

- Tu me connais bien. Elle rigole. Mais je vais faire un effort pour prendre mes médicaments plus que 4 jours.

- T'es insupportable, même tes cousins sont plus obéissants que toi.

- Je sais. Elle rigole. Tu as l'air fatigué bibou...

- Ouais ta vie est épuisante et je dors pas très bien dans cet hôpital.

- Allonges toi bien. Cette nuit c'est toi qui te reposes d'accord ?

- T'es adorable. C'est moi qui suis censé prendre soins de toi pas le contraire.

- Et pourquoi pas le contraire ?

- Parce que c'est pas moi qui suis tombé sur la tête.

- C'est pas moi qui suis obligée de m'occuper de ta grande famille déjanté en plus de suivre les cours. Alors ne discute pas.

Elle dépose un léger baisé sur mes lèvres me laissant une énorme place dans ce petit lit. Je ne discute pas et obéi, à quoi bon lutter? Je suis vraiment fatigué en plus, mais comme d'habitude elle s endort avant moi.

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