Chapitre 57.
Après le cimetière, on suit les instructions d'Eléonor, j'aide ma mère à s'installer dans sa chambre. Puisque je vais rester dormir à l'hôpital. A ma grande surprise ma mère est tout à fait à l'aise dans cet endroit, elle prend ses marques rapidement, et les enfants semblent l'apprécier. Elle est tellement différente de ce que je connais d'elle. Elle affrontes toutes les étapes dictée par Eléonor avec sérénité, on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie. Je suis impressionné. Tout le monde à manger, tout le monde est laver, tout le monde a préparé ses affaires, tout le monde dors. Alors je pars rejoindre Eléonor.
Quand je rentre dans sa chambre, elle dort, les écouteurs dans les oreilles. Je me déshabilles et me glisse près d'elle dans le lit. Merde elle se réveille.
- Je t'attendais. Ça c'est bien passé ?
- Ouais, tu verrais ma mère, c'est juste inimaginable et indescriptible.
- Alors tant mieux.
- Pourvus que ça dure. Elle rigole. T'es belle Elé.
- Toi aussi t'es beau. Elle m'embrasse. C'est gentil et courageux ce que tu as fait pour mon oncle.
- J'avais besoin de lui dire ce que je pensais, j'imaginais pas que ça le ferrais réagir.
- Tu n'imagines même pas comment ça me soulage. Je gère la situation, enfin là pas vraiment, mais en temps normal je gère et remplit le rôle de parent. Mais ils ont besoin de leur père, ils ont besoin de le retrouver. Et franchement merci pour tout ce que tu fais pour eux et pour moi.
- Merci pour tout ce que tu fais pour moi.
- Je fais rien.
- Si, tu as tenus tête à mon père, et tu fais de ma mère une personne moins hypocrite.
- Je me souviens pas avoir tenus tête à ton père alors ça compte pas vraiment si ? Et puis j'y suis pour rien pour ta mère, c'est toi qui lui a fait prendre conscience de certaines choses.
- Si tu n'étais pas là, je ne l'aurais jamais fait. Discutes pas. Tu as trouvé la playlist ? Elle sourit.
- Oui.
- Tu aimes ?
- Elle est presque parfaite, oui.
- Presque ?
- Oui, il faudrait que tu t'enregistres quand tu joues du piano. Tiens, merci.
Elle me tend l'iPod.
- Gardes le.
- Non il est à toi, j'ai peur de l'abîmer bibou.
- Je te le donnes bébé.
- C'est vrai ?
Je lève les yeux au ciel. On dirait que je viens de lui offrir une parure de diamant, une liasse de billet de 500 et un morceau de la lune.
- Oui !
- Waw, merci.
Elle m'embrasse. J'aime quand elle m'embrasse. Même si ce sont des baisés rapide, j'aime que ça viennes d'elle.
- Mais je vais quand même t'engueuler. Dit-elle.
- Qu'est ce que j'ai fait ?
- Tu m'as pris que des shorts pour dormir ! J'explose de rire.
- Je l'ai fait exprès, j'aime bien voir tes jambes.
Elle ouvre la bouche en rougissant.
- J'espérais que tu me dises que tu n'avais pas trouvé les pantalons. Dit-elle en rigolant nerveusement.
- Je vais pas te mentir. Tu me laisses jamais te voir, c'est pas juste, tu couvres toujours ton corps, je suis sûre que t'es sublime pourtant. Moi tu me vois toujours presque à poil. (Je dors toujours en boxer, ou en caleçon).
- C'est de la pudeur je le fait pas exprès. Et ça ne me déplait pas que tu dormes en caleçon.
- Je sais, je vois bien que tu mates mon corps de rêve. Elle rigole.
- En attendant, je suis obligée d'être en short, et t'es pas le seul qui va me voir comme ça. Tu as pensé à tous les infirmiers et les médecins qui passent dans la pièce pour m'examiner ?
Tout à coup mon sourire s'évanouit. Non j'y ai pas pensé, et maintenant qu'elle le dit. J'ai pas envie du tout qu'un mec la regarde et la trouve sexy. C'est quoi ? De la jalousie ? Ma conscience me parle et me fait comprendre que c'est pire que ça, c'est de la possession.
- Je te ramènes des tonnes de pantalons demain.
- T'y a pas pensé ?
Elle sourit. Moi pas.
- Non, et j'ai vraiment pas envie d'y penser.
- Ça te déranges ?
- T'es à moi Eléonor, personne ne te regardes à part moi. Alors oui ça me dérange.
- Tant mieux, comme ça tu me prendras pas pour une folle si je te demande de t'habiller j'ai pas envie que les infirmières et les infirmiers gay te regardent.
Je souris.
- Ça te déranges ?
Ses yeux lancent des éclairs.
- J'aime déjà pas comment elles te regardent quand t'es habillé alors comme ça j'ai vraiment pas envie d'imaginer.
- Mais c'est qu'elle est jalouse ma Eléonor.
- Pas du tout. Rit elle. C'est parce que je t'aime je peux pas m'en empêcher. Se justifie elle en rougissant.
J'aime quand elle rougit, j'aime quand elle me dit qu'elle m'aime. Putain elle me dit encore qu'elle m'aime. Waw, si on n'été pas dans cette chambre d'hôpital, je ne pourrais pas être plus heureux.
- Répètes.
Elle secoue la tête encore plus rouge.
- Tu as très bien entendus.
Je rigole et enfouit ma tête dans son cou pour la chatouiller. Elle rigole. Qu'est-ce que j'aime l'entendre rire.
- Tu te souviens que tu as dit à mon père que tu m'aimait parce que je manger mes frites avec une fourchette ?
Elle rigole encore plus.
- J'ai dit ça ? Vraiment ?
Je rigole avec elle.
- Ouais, t'as dit ça. Tu as dit que tu m'aimait parce que j'avais un sale caractère, que j'oubliais toujours mes trucs partout, que je râlais quand je perdais.
- C'est vrai mais je t'aime pas que pour ça. Me dit-elle.
- Aussi pour mes fossettes, mon rire et parce que tu aimes que je te regarde dormir, que je te prennes dans mes bras et que je prennes soins de toi. Parce que t'as dit ça aussi.
Elle rougit.
- J'ai vraiment dit ça à ton père ?
- Oh ouais et franchement ça m'a beaucoup plus. Tu m'avais jamais dit ça avant.
- Fais pas comme si tu ne le savais pas. Elle lèves les yeux au ciel.
- Non, je le savais pas. Je savais que tu étais bien avec moi mais pas que tu m'aimais comme ça.
- Ça t'embête ? Demande t elle gênée.
- Non ! Pas du tout ! Pourquoi tu penses ça ?
- Je sais pas, je me dis toujours que je ne devrais pas t'aimer autant, j'ai peur que tu joues avec moi et qu'une fois que tu serras lassé tu me jetteras. Comme tu as jeté Chloé...
Je suis un peu vexé, c'est blessant ce qu'elle me dit.
- Je ne pensais pas que tu croyais des trucs comme ça.
- C'est plus fort que moi.
- T'es pas Chloé, tu l'a jamais été, tu le serras jamais.
- Comment je peux en être sûre. J'inspire profondément.
- J'ai jamais aimé Chloé, jamais. T'es pas comme Chloé pour moi. J'ai même pas besoin de coucher avec toi. J'ai jamais dit à Chloé que je l'aimais. J'ai jamais ressenti ce que je ressent pour toi avec Chloé et avec aucunes autres fille. Jamais. Pour ce que ça vaut, j'ai même repoussé les avances d'une fille à Paris parce que je voulais t'appeler.
- Mais, tu n'as pas envie de moi, pas comme tu avais envie de Chloé.
- Pardon ?
- Je ne te plait pas comme Chloé te plaisait. Tu viens de dire toi-même que tu ne voulais pas coucher avec moi.
- T'es folle ou quoi ?!
- On dirait que tu n'as pas envie de moi.
Comment elle peut penser un truc pareil. Je m'énerve.
- Putain, mais Elé, comment tu fais pour pas te rendre compte que je suis complétement fou de toi ! Je t'aime et j'ai constamment envie de toi ! Tout le temps ! Dès que tu me regardes, dès que tu m'effleures j'ai envie de te déshabiller et de te faire l'amour pendant des heures, des jours, des semaines entières. Je te raconte même pas ce que ça me fais de t'embrasser, de te toucher et que tu t'endormes contre moi. C'est une torture pour moi de ne pas aller plus loin ! Vraiment, tu pourrais me faire jouir rien qu'en me regardant ou en m'embrassant.
Et franchement j'exagère pas, elle est rouges écarlate, je crois que je lui ai jamais parler aussi ouvertement.
- Mais je t'aime, alors je préfères attendre, attendre que t'en ai envie autant que moi, parce que entre nous il y a plus que du sexe. Arrêtes de croire que tu es trop nul pour qu'on t'aime, arrêtes de penser que t'es pas assez belle pour qu'on est envie de toi. Ais confiance en toi un peu. Je me radoucis sur la fin.
- Pourtant tu m'as déjà dit que j'étais pas assez bien foutus, pas assez belle pour que tu me baises, ce sont tes mots.
- Ouais, j'ai dit ça. T'y as vraiment crus ?
- Evidemment ! Regardes toi, regardes moi.
- Je disais ça pour t'énerver et te vexer. Tu crois que je me suis arrêté seulement pour t'aider à démarrer ta tondeuse ? Tu crois que si tu avais été un vieux mec je l'aurais fait ? Non. T'étais juste trop belle, j'avais envie de t'aider mais aussi de te regarder de plus prêt. T'es juste canon, et tu le sais sinon tu ne te camouflerais pas pour que personnes ne te regarde.
- Je t'attires vraiment ?
- Oui. Est-ce que le problème est réglés ?
- Oui. Je veux bien essayer de te croire. Je souris.
- Et moi, je t'attires ?
Elle rougit. J'aime vraiment la faire rougir. Je sais que je l'attire, c'est plus fort qu'elle.
- Oui, beaucoup. Quand j'irais mieux, parce que là quand tu m'embrasses trop longtemps j'ai l'impression que je vais m'évanouir, j'aimerais bien qu'on essaye d'aller plus loin.
- Si tu es sûre d'en avoir envie, j'ai vraiment rien contre.
Je l'embrasse pressement, puis j'arrêtes.
- Est-ce que tu vas tomber dans les pommes si je continues ?
- Oui, mais tant pis.
Elle s'approche de mes lèvres pour continuer notre baisé.
- Tu devrais dormir bibouche.
- Toi aussi, tu as des cernes sous les yeux. C'est vrai que je suis fatigué.
- Bonne nuit.
- Je t'aime.
Waw. Encore, encore, encore, je veux qu'elle me le dise encore !
- Je t'aime aussi. Tu sais c'est bizarre pour moi de te le dire, je l'ai jamais fait avant.
- Pour moi aussi. Mais ça me plait de l'entendre dans ta bouche.
- Putain pareil, tu veux pas le redire.
Elle rigole.
- Je t'aime. Je l'embrasse en lui souriant et elle finit par s'endormir.
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Bonjour mes lecteurs préférés ! Je suis encore désolée pour l attente, mais j espère vraiment que ce chapitre vous aura assez plu pour que je sois pardonnée :)
Je voulais vous remercier ! 9 000 vues et 750 votes c est juste extraordinaire. Je tiens aussi à remercier superstar1134 pour la superbe critique qu elle a faite de mon histoire dans son Recueil de recommandation de fiction wattpad. D'ailleurs je vous le conseille, ce recueil m'a souvent permise de trouver des lectures intéressantes !
Encore merci et bisous à vous :)
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