Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 56.

************

Je tenais avant tout à vous remercier! Plus de 6 600 vues c'est juste incroyable et merci beaucoup pour vos votes! N'hésitez pas à commenter, ou me poser des questions! Ah! Et je voulais aussi m'excuser, je n'aurais pas la possibilité de publier jusqu'à mercredi, alors pardonner par avance ma lenteur de publication. Encore merci et bonne lecture!

************

On déjeune tous ensemble, cette chambre est trop petite pour nous tous. Vers 11 heures, le médecin nous demande à tous de sortir. Pour laisser Eléonor se reposer, et lui poser une perfusion car sa tête la fait souffrir. On a le droit de revenir à 12h30 pour manger avec elle si on le souhaite. On attend alors dans la salle d'attente. Ma mère rentre à la maison pour prendre quelques affaires, j'irais chercher les miennes avant de revenir ce soir. Il y a une salle de jeu pour les plus petits. Je suis assis sur une chaise à côté de Patrick. Je décides qu'il est temps de lui dire ce que je penses.

- Tu sais que si elle est là, c'est en parti à cause de toi ?

- Pourquoi tu dis ça ?

- Tu te rappels tu m'as demandé de ne pas la détruire plus qu'elle ne l'ai déjà, parce que c'est votre rocher ?

- Ouais, je me souviens.

- Il serait temps que tu penses à faire pareil. Il faut que tu l'aide, elle peut plus se battre toute seule contre cette merde. Elle a besoin de toi, besoin que tu t'occupes de tes enfants. Besoin de relâcher la pression. Parce que moralement elle est forte, c'est une battante. Mais son corps ne suit plus. Elle est épuisée c'est pour ça qu'elle est ici.

- T'es marrant qu'est-ce que je peux faire, je suis pas capable de faire ce qu'elle fait.

- Elle sera toujours là pour t'aider. Mais tu dois arrêter de te reposer sur elle. Prends toi en main, merde. Je sais pas moi.

- Je sais pas si j'en ai la force.

- Sincèrement Patrick, je vais te dire ce que je penses. Je peux ?

- Va s'y, au point où on en est, en plus t'en crèves d'envie.

- Je penses que tu devrais te prendre en mains et te faire soigner.

- Me faire soigner ?

- Ouais, il faut que des médecins t'aident à surmonter ta dépression.

- Je suis pas dépressif.

- Si tu l'ai. Je t'ai jamais vus sourire, tu dors tout le temps, tu as le goût à rien, et tu fais que boire pour oublier. C'est pas la solution.

- Je le ferais pas.

- Tu lui dois bien ça. À elle, à tes enfants. Si ça continus à ce rythme soit son corps va la lâcher, soit sa tête va la lâcher. Elle ne sera plus là pour t'aider, elle ne sera plus là pour les enfants. Et ils vont t'en vouloir. En grandissant ils vont se rendre compte que tu ne t'ai pas battus et ils vont t'en vouloir. Tout ce que tu vas réussir à faire, c'est les perdre eux aussi. C'est ce que tu veux ?

- Non.

- Alors sors toi les doigts du cul. (Pourquoi je parles comme ça?). Quand Elé rentreras à la maison, ça serait bien que tu décides de te faire soigner, dans un hôpital psychiatrique, il y a pas de honte à ça. Au contraire ça prouveras à tes enfants que tu as envie de t'en sortir pour eux.

- Je sais pas si c'est une bonne idée.

- Demandes leur... Fais une réunion de famille, improvise un totem et demande leur tout à l'heure. Cette fois c'est moi qui te supplies, j'ai besoin que tu prennes soins d'elle. Ça me tue de la voir dans cet état.

- Tu l'aime pas vrai ?

- Difficile de le nier.

Son oncle sourit et semble prendre en compte, dans une longue réflexion, mes paroles.

- Je vais le faire.

- C'est vrai ?

- Ouais, je me dis que si ma femme était encore en vie c'est ce qu'elle me dirait de faire.

- Parfait.

On rejoint Eléonor après avoir acheté des sandwichs pour manger avec elle. Ma mère est revenue. Je n'avalerais jamais la nourriture qu'ils lui ont servis mais elle s'en contente. Son oncle attrape une bouteille d'eau. Et la brandit.

- J'ai le totem, réunion de famille, j'ai quelque chose à dire.

Tout le monde arrêtes de manger pour porter son attention sur Patrick. Tout le monde est surpris par son initiative.

- Bon, les enfants, ça peut pas continuer comme ça. En voyant Eléonor ici, j'ai compris que s'était plus possible. Je me repose trop sur elle, enfermé dans mon malheur, ne pensant qu'à moi et vous délaissant tous. Je veux plus ça. Adelphe m'a fait comprendre que j'ai besoin d'aide. Je voulais savoir si ça posait problème à quelqu'un si je m'absentais quelque temps ? Pour me faire soigner, soigner mon alcoolisme et ma dépression.

Il tend le totem pour que celui qui veut prendre la parole le prenne. Tom le prend.

- Ça veut dire quoi ? Que tu te réveilles et que tu vas t'occuper de nous ? Il lui rend le totem.

- Ouais, dès que je serais guéris je me battrais contre la vie à vos côtés. Mais il faut que je me soigne avant.

Alice se lève et va prendre son père dans ses bras. C'est la première fois que je vois un des enfants lui témoigner de l'affection. Le père est ému, ses larmes sont prêtes à jaillir.

- On a besoin de toi papa. Dit la petite.

Ce sont les mots de trop, et je père ce met à pleurer.

- Je suis désolé les enfants.

Lucas et Zélie s'approche pour le câliner aussi. Tom est plus sur ses gardes et les observes. Manon et Arthur le rejoignent. Puis ils se séparent. Le père regarde son plus grand fils et lui tend les bras.

- Me déçoit pas... Dit Tom avant de tomber dans ses bras.

J'ai l'impression qu'il va pleurer. Ils s'étreignent puis se lâche. Ma mère a l'air ému par la situation et Eléonor resplendit.

- Elé, je vais attendre que tu sois rentrée, est ce que tu pourras t'occuper d'eux pendant mon absence ?

- T'inquiète tonton, je gère.

- Je sais. Elle sourit.

- Merci.

- Elle lui tend les bras. Elle semble soulagée, heureuse.

- C'est moi qui devrait te remercier.

- Qu'est-ce que t'as dit Adelphe ?

- Que je devais me battre avant de tout perdre et de te détruire.

Elle me regarde interrogatrice mais ne m'en veux pas, elle semble plutôt reconnaissante et me sourit. Il est bientôt l'heure pour eux d'aller au cimetière. Alors tout le monde se prépare à sortir et remet la chambre en place.

- Tom, je compte sur toi pour aider Eléonor et sa mère. D'accord ?

- T'inquiète pas.

- Ça va aller ? Nous demande elle.

- Oui, tu nous a tout écrit, tout expliqué. Tout iras bien.

Au moment de partir, j'en oublie presque quelque chose. Je sors mon iPod de ma poche. Il est là depuis hier, j'écoutais de la musique dans le train. Et le donne à Eléonor avant de l'embrasser.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Mon iPod, à Paris, j'ai fait une playlist avec des musiques qui me fessaient pensais à toi, à nous. Ecoutes là si tu t'ennuis.

- D'accord, mais c'est quoi son nom.

- Fouilles tu trouveras bien.

- Mais...

- Chut.

Je déposes un baiser sur ses lèvres, elle est toujours dans son lit.

- On y vas, à tout à l'heure bébé, reposes toi.

Elle passe ses mains autours de mon cou.

- Bon, faites attention sur la route, et envoie moi un message quand vous êtes arrivé.

- D'accord.

Je me penches un peu plus pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille et que personne n'entende.

- Je t'aime.

C'est la première fois que je lui dis ces trois petits mots clairement. Elle me sourit, un magnifique sourire. Je ne la laisse pas me répondre, je ne veux pas qu'elle le fasse. Je ne veux pas qu'elle se sente obligée de me dire qu'elle aussi parce que je lui ai dit. J'ai plusieurs playlist, « footing », « voiture », « bibliothèque » etc... Mais celle que je préfères et qu'elle trouveras s'intitule « Ma bibouche ».

(J'espère que le chapitre vous plaira assez pour patienter un peu avant la suite, et encore désolée!)

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro