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Chapitre 50.




On est déjà jeudi, je suis arrivé tôt ce matin à Paris. Mardi j'ai encore dormi chez elle mais mercredi je suis rentré, j'avais un train tôt le matin et je devais préparer quelques bagages. La journée a été longue. Qu'est-ce qu'elle me manque. Mes pensées sont toutes tournées vers Eléonor. Je rentre dans ma chambre d'hôtel. Elle doit être sur le chemin du retour. Je me déshabille, enfile un pantalon de jogging et appel Ma Eléonor.

- Allo ?

- Salut c'est Adelphe.

- J'ai vu ton numéro bibou. Est-ce que ça va ? Demande-t-elle inquiète.

- Oui ça va.

- Alors pourquoi tu m'appels ?

- Comme ça. T'es dans le train ?

- Oui, il est presque vide ce soir. Ta journée c'est bien passée ?

- Chiante et longue. Et la tienne ?

- Pareil, je préfères venir à la fac quand tu es là.

- Ah ! Ah ! C'était pareil pour moi hier.

- Oui mais hier, on savais qu'on se verrais quand même le soir.

- C'est vrai. Ça veut dire que je te manque alors ?

- Pas du tout. Dit-elle en rigolant. Et moi je te manque ?

- Absolument pas ! D'ailleurs j'en ai assez de t'entendre. Je vais raccrocher.

- Non ! S'exclame-t-elle, j'explose de rire.

- Dites-moi mademoiselle Eléonor, seriez-vous accros ?

Je l'entend rire doucement.

- Ça se pourrait.

- Ça se pourrait ?

- Oui, bon je vais pas non plus t'avouer que t'es comme une drogue pour moi. Râle-t-elle gentiment.

- Ça me déplairais pas.

- Tu ne me dis pas ce genre de chose.

- Tu aimerais que je te dise ça ?

- Non, enfin, pas si tu ne le penses pas.

- En général, je te dis ce que je penses bébé.

- Alors je te manque vraiment pas ? Dit-elle avec une voix taquine et je devine son sourire filou.

- J'ai dit en général ! Elle rigole.

- Alors dis-moi ce que tu as de prévue pour la soirée ?

- Il y a une soirée avec toute l'équipe qui est organisée dans un bar. Et toi ?

- Ah ah, et bien je vais vérifier que tout le monde a fait ses devoirs, faire prendre le bain aux petits, préparer le repas, débarrasser, me battre avec tout le monde pour qu'ils se brossent les dents avant d'aller dormir. Attendre que mon oncle revienne pour éviter qu'il réveille tout le monde. Ensuite je m'effondrerais d'épuisement dans mon lit, sans toi, et j'essayerais de me motiver pour recommencer tout ça demain.

Dit-elle sur le ton de la rigolade, pourtant c'est vraiment ce qu'elle va faire, et c'est loin d'être quelque chose de facile pour une jeune fille de 19 ans, en général le jeudi les étudiants font la fête.

- Je préférerais être avec toi.

- Très drôle Adelphe. Je sais quelle lève les yeux au ciel. Entre une soirée de routine dans ma famille de fou et une soirée dans un bar à Paris. Ne dis pas n'importe quoi.

- Quand tout le monde dormira, je pourrais t'appeler encore ?

- Bien sûr, mais tu ne vas pas être en retard à ta soirée ?

- Je m'en fou.

- C'est vrai que t'aime bien être en retard.

- Oui mais avec toi c'est pas possible le matin, on arrives même à la fac en avance.

Je râle. Ça la fait rire. J'entends la voix de la SNCF qui annonce qu'elle est bientôt arrivée.

- En parlant de retard. C'est une catastrophe en ce moment, mon train l'était une fois de plus. Monique a récupéré les petits à la crèche pour le coup. Dit-elle exaspérée.

- Ça va bébé en ce moment ?

- Non, normalement les vacances doivent nous permettre de se reposer. Mais je me sent encore plus fatiguée qu'avant.

- Essaye de te reposer un peu demain.

- Ils font grève à la crèche et j'ai un contre rendez-vous dans l'après-midi pour Manon, c'est possible qu'ils décident de l'hospitaliser.

- Ah merde, tu me l'a pas dit hier !

- Parce que je penses moins à mes soucis quand tu es avec moi.

- Je rentre Samedi, je vais appeler Monique, elle s'occupera des petits et tu viendras dormir chez moi. Ça te changeras les idées.

- C'est pas une solution de fuir la maison.

- Tu fuis pas bébé. Il faut juste que tu souffles un peu, de temps en temps.

- Tu as peut être raison.

- C'est oui ?

- T'es chiant, tu sais ?

- Je prends sa pour un oui.

J'ai encore plus hâte de rentrer.

- Tu me manques.

Oh ! Elle a vraiment dit ça clairement ?

- Toi aussi bébé.

- En plus je vais bientôt devoir raccrocher.

- Je te rappel à 21h30 alors garde ton téléphone près de toi.

- Ça me va. A tout à l'heure Bibou.

- Arrêtes de m'appeler comme ça.

- Hors de question, je sais que t'aime bien en plus.

Elle rigole.

- J'aime bien ton rire.

Elle ne répond pas et je sais quelle rougit.

- Euh, je suis arrivée chez Monique.

- À tout à l'heure bibouche. Passe le bonjour de ma part.

- Ça sera fait ! Je t'embrasse.

- Bisous bébé. Elle raccroche.

J'ai carrément la dalle, je me rhabilles et sort manger quelque part. Une sorte de brasserie. Je m'installe et passe un commande. Une des filles de la réunion arrive. Lorsqu'elle m'aperçoit elle se dirige vers nous.

- Salut, tu attends quelqu'un ?

- Non.

- Alors je m'assoit avec toi. J'aime pas manger toute seule.

Euh, je peux donner mon avis ou non ? Apparemment pas.

- Tu viens de où ? Me demande la fille pour combler un long silence.

- Lille.

Mon plat arrive. Je commence à manger. Elle parle toute seule.

- C'est marrant moi je viens de Reims ! T'es étudiant ? Je paris que oui, moi je suis en troisième année de littérature moderne... Bla bla bla bla...

Je ne l'écoute pas. J'ai presque finis de manger.

- Je t'ai posée une question.

Insiste t elle me faisant signe de la main pour me tirer de ma rêverie.

- Hum ?

- Tu veux qu'on y aille ensemble à la soirée ?

- Non, j'y vais pas.

- Pourquoi ?

- Je vais appeler ma copine.

- C'est bon amuses toi un peu, elle s'en remettra si tu l'appels pas. T'es à Paris, elle est loin. Aller viens avec moi, je suis sûre qu'on peut s'amuser tous les deux.

- Amuses toi toute seule.

Je quitte la table et paye ma note. En temps normale j'aurais sauté sur l'occasion. Cette fille veut s'amuser, elle a envie de se faire baiser.

Mais là j'ai juste envie d'entendre la voix d'Eléonor. En rentrant je prends une douche, et j'attends que les minutes passent.

Puis je rappelle Eléonor. On se met d'accord pour se rejoindre à la gare Samedi et rentrer ensemble chez moi, on discute, de tout de rien.

On s'endors avant de raccrocher. Et je suis réveillée par son réveil à elle. J'ai presque l'impression d'être avec elle.

- Elé ? Allo ?

- Adelphe ? On a pas raccrocher hier. Je t'ai réveillée ?

- Oui.

- Désolée.

- J'aime bien entendre ta voix le matin. Pourquoi tu as mis ton réveil ? Les petits ne vont pas à la crèche tu m'as dit.

- Ouais mais il y en a 4 autres qui ont l'école eux.

- Ils sont assez grand pour se préparer leurs petit déj.

- Je sais, mais Zélie a une journée spéciale, il lui faut un pique-nique, et hier je suis rentrée trop tard pour acheter du pain, je vais préparer son sandwich ce matin du coup.

- T'es courageuse.

- J'ai pas le choix. Dit-elle en rigolant. Tu as des réunions toutes la journée ?

- Ouais, ce matin ils nous donnent des directives et cet après m, on a une sorte de concours, on a trois heures pour rédiger un article. Les trois meilleurs ont une sorte de promotion et sont chargés de rédiger un article par mois pour quelques journaux importants.

- C'est top ça ! Tu vas tout déchirer, c'est toi qui va gagner.

- T'es bien la seule à croire en moi.

- Parce que j'ai toujours raison.

- Mouais.

- Je vais raccrocher, bibou... Sinon Zélie mourra de faim ce midi.

- Pas de soucis. Passe une bonne journée bibouche.

- Toi aussi, bon courage.

- A ce soir.

Je me rendors aussitôt.

Le soir venue je la rappel. La petite Manon n'a pas besoin d'être hospitalisée, tant mieux, mais une infirmière va devoir passer tous les jours. Lorsque je finis le samedi je me dépêches pour ne pas rater mon train, je suis pressé de retrouver Eléonor.

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