Chapitre 48.
Elle est un peu tendue lorsqu'on arrive à la fac. Mais je passe mon bras autour de ses épaules après l'avoir embrassée en sortant de la voiture. Lorsqu'on arrive devant notre salle de cours, tout le monde nous regarde. Moi ça me dérange pas mais Eléonor rougit.
- Hey Adelphe ! On t'a pas vue pendant les vacances !
C'est Nicolas mon soit disant meilleur ami qui ne se soucie pas de moi.
- J'étais occupé.
Je me justifie pas, j'informe. Nicolas dévisage Eléonor. Je sens qu'elle essaye de s'éloigner mais je la retiens et la serre fermement contre moi.
- Je comprends mieux : occupé à dépuceller les coincés de la fac. Dit-il avec un sourire au lèvre.
- Pardon ?
- Bah vu comment tu la tiens j'imagine que tu la baise, je savais pas que tu diminuais tes exigences.
Eléonor blêmit. Je sais pas ce qui me prend mais je la lâche et j'envoie mon poing dans la gueule de ce connard.
- Putain mais mec qu'est ce qui te prend !
- Tu parles pas comme ça de ma copine. Je siffle.
- Je parles comme je veux déjà et c'est pas ma faute si ta meuf est coincée et ressemble à rien dans ses fringues de bouseuse.
La colère monte encore plus en moi, je ne regarde pas Eléonor et je me prépare à envoyer un second coup. Mais je sens sa petite main autours de mon poignet. Arf Elé bouge ! Personne n'a le droit de parler de toi comme ça, personne. Me dis je à moi-même.
- Laisse tomber Adelphe...
Elle me retient mais je vois dans son regard que ce que Nicolas a dit la blesse.
- Quoi ? Elle te tient en laisse en plus ? Elles sont passées où tes couilles ? Me provoque Nicolas.
- Toi fermes là. Lui dit Eléonor.
- Un problème ici ? dit le professeur. Non ? Très bien, maintenant on rentre dans la salle, sinon vous allez vous battre dehors.
Tout le monde entre dans la salle. Eléonor me tient la main.
- Ça va ? Me demande-t-elle.
Je l'embrasse fougueusement. Puis je lui répond.
- Non, j'ai envie de le tuer.
- Pourtant il a raison.
Son manque de confiance en elle vient de refaire surface et je déteste ça.
- Fermes là et arrêtes de dire de la merde.
Elle me regarde avec une tête contrariée et lève les yeux au ciel. Puis je l'entraine dans la salle.
Même si la tension a du mal à redescendre un compromis naturel s'instaure directement. Ordinairement elle est toujours au premier rang et moi au dernier. On s'assoit instinctivement au milieu. C'est révélateur de notre couple. On s'équilibre l'un l'autre.
Je me penche vers elle pour lui piquer un crayon et une feuille.
- Tu as oublié ta trousse ?
- Hum hum...
- Tu n'as pas un MacBook d'habitude ?
- J'ai oublié de le charger...
- J'ai mis ton chargeur dans ton sac... Comment elle fait pour toujours penser à tout?
Qu'est ce que je disais ? Ah oui ! La preuve : on s'équilibre elle et moi.
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