
Chapitre 47.
Les vacances touchent à leur fin, on a décidé que je rentrerais que demain soir chez moi. Demain c'est lundi, on iras en cours ensemble. J'ai pas envie de dormir, je veux profiter des dernières heures dans notre bulle.
Je la regarde, allongée contre moi dans son petit lit, elle dort surement ses yeux sont fermés. Demain je ne sais pas ce qu'il nous attend. J'ai l'impression d'avoir été coupé du monde. J'ai aussi peur que les choses soient différentes.
Les réactions d'Eléonor sont complétement imprévisibles. J'ai peur que les cours et mon retour chez moi nous sépare, j'ai peur que notre petit monde s'effondre.
- Adelphe ? Murmure t-elle.
- Hum ?
- Tu dors ?
- Oui, j'entame mon sommeil profond.
- J'arrives pas à dormir...
- Moi non plus. C'est pourquoi toi ?
- J'ai peur, j'appréhende...
- Pour demain ?
- Oui, je me demandes comment ça va se passer. Pas toi ?
- Si... carrément même. Est-ce que tu vas faire comme si on ne connaissait pas ?
- Non ! Pourquoi, tu veux que je t'ignores ? Tu veux pas qu'on te vois avec moi ?
- Non !
- Oh.
- Non j'ai pas envie que tu m'ignores et j'ai aucuns problèmes avec le fait qu'on me voit avec toi... Et toi ?
- Moi non plus, mais tu sais je comprendrais que tu mettes des distances entre nous. Je suis pas vraiment la plus belle et la plus populaire des filles...
- Pourquoi tu penses que c'est ce que je vais faire ?
- Tu l'a déjà fait la première fois que tu as dormi ici quand ma grand-mère s'est perdue.
- Je t'ai pas ignoré à la fac ! C'était toi qui t'ai éloigné et qui a pris tes distances avec moi.
- C'est vrai, mais c'est parce que tu avais remis ton masque. Tu n'étais plus vraiment toi.
- Elé, s'il te plait, demain ne t'éloigne pas de moi. D'accord ? J'ai pas envie de ça... J'ai pas envie que ça change bébé.
- Moi non plus, vraiment pas. T'es d'accord pour qu'on essaie de ne pas tout gâcher ?
- Je te promet d'essayer oui.
Elle ne me répond pas mais m'embrasse, je lui rend son baisé. Elle m'embrasse comme si c'était la dernière fois, comme si elle n'en n'aurait jamais assez. Ses mains se baladent dans mes cheveux sur ma nuque. C'est un baisé passionné, elle passe ses mains sous mon t-shirt.
Je me presse contre elle et elle se place au-dessus de moi. Son souffle s'accélère, elle a l'air d'aimer ça, et semble exciter. Je me redresse, elle est assise sur moi et passe ses jambes autour de ma taille. J'embrasse son cou, caresse sa colonne vertébrale. Je la sent frissonner. Elle ferme les yeux, et apprécie mes lèvres contre sa peau.
- Adelphe... dit-elle dans un souffle horriblement sexy.
- J'aime entendre mon prénom dans ta bouche, continue.
Son cœur accélère elle semble déstabilisée par mes baisers, je passe mes mains sous son t-shirt et les remonte sur sa peau nue. Ce qu'elle est douce, vraiment douce. J'ai déjà essayer de toucher son corps, mais elle m'arrête à chaque fois, pas cette fois
. J'aimerais la voir et enlever son t-shirt mais je préfère prendre seulement ce qu'elle me donne. Je passe mes mains sur ses flans en les remontant. Puis je les fais glisser doucement sur ses seins aux tétons tendus qui réagissent à mon contact. Elle se presse plus fort contre moi. Elle m'excite, j'ai toujours envie de lui faire l'amour, de me sentir en elle, mais là c'est pire.
- Adelphe... gémit elle doucement...
Nos bouches se rencontrent une nouvelle fois. Elle me tire les cheveux doucement.
- Bébé, j'ai envie de toi...
C'est un murmure qui sort me ma gorge mais aussi une supplication. Elle m'embrasse à nouveau. Puis elle s'arrête, en pleine lutte interne.
- Je crois que moi aussi...
- Tu crois ?
- Oui, j'aimerais qu'on essai, mais pas ici, pas maintenant, pas avec les enfants à coté. ..
Je la soulève et l'allonge sous moi en l'embrassant.
- D'accord mon amour...
Elle ouvre les yeux.
- Je suis ton amour ? Demande-t-elle à voix basse, un peu étonnée.
- Oui, ça te plait pas ?
- Si... elle sourit... Si ça me plait beaucoup même. Ses yeux pétillent.
- Alors, Mon Amour, c'est pas que j'ai envie d'arrêter de t'embrasser mais je penses qu'il est déjà très tard et qu'on devrai dormir.
- D'accord.
Elle m'embrasse doucement et prends sa position pour s'endormir.
- Bonne nuit bibou. Elle m'appel comme ça de temps en temps, j'aime bien, j'aime bien parce que ça vient d'elle.
- Bonne nuit bibouche.
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