
Chapitre 41.
Il est 14heures quand je décides de sortir de mon lit en trainant la patte. Mon odeur me dégoûte, mais j'ai faim, je crois que je n'ai plus mangé depuis vendredi. J'ouvre le frigo. Mais je n'ai pas envie de manger, enfin pas envie de me préparer quelque chose. J'ai pas le courage d'appeler une pizzeria ou le traiteur pour me faire livrer. En fait je veux entrer en contact avec personne.
Je m'affale dans le canapé. Je penses à ma vie. Quand on y regardes bien, il y quelques semaines je me demandais qui prenait soins d'Eléonor, qui s'occupait de la réconforter. Aujourd'hui je me rend compte qu'elle est tellement unique que beaucoup se préoccupent d'elle. Ses cousins, et son amie Cléa, surement Monique et Pierre, sa grand-mère à sa façon. Ça fait un total de 10 personnes qui s'inquiètent potentiellement pour elle.
Finalement ça me rend triste, je me rend compte que pour moi il y a personne, je suis seul. Complétement seul. J'ai reçus un appel, celui de Nicolas, mon soit disant meilleur ami. Il ne m'a même pas demander ce qui m'empêcher de venir, il n'a même pas demandé si j'allais bien. J'ai peut-être des parents mais ils se fouttent de comment je me sent. En fait j'ai personnes sur qui compter quand ça va mal, j'ai personne sur qui compter tout court. Je me rendors.
Il est 16 heures quand je me réveilles. J'ai toujours faim mais pas envie de manger, je pues toujours mais je n'ai pas envie de me laver. Mon MacBook est sur la table du salon, je décide de l'allume en m'affalant sur le canapé. Pour fixer l'écran. Enfin je ne sais pas. Une fois allumé j'entends le petit bruit d'alerte des mails. Encore de la pub, j'ouvre la messagerie. J'ai la flemme de tout, le gout à rien. Dix messages de publicités... Mais un attire mon attention.
De : [email protected]
Date : dimanche 1er novembre
Heure : 23h58
Objet : « vide »
Pièces jointes: 2.
Je l'ouvres.
« Bonsoir, voici une partie de l'exposé.
C'est pas terrible, juste un premier jet. Apportes y toute les modifications que tu jugeras nécessaire.
J'espère que tu n'as pas eu de problème sur la route. »
Le message est d'une banalité sans nom. Mais venant d'Eléonor il est exceptionnel. Tout d'abord elle n'a pas attendu que ce soit moi qui lui envoie le premier signe de vie. Quelque part pour elle c'est un grand effort, c'est le premier pas. Et puis j'ai tort, j'ai quelqu'un qui se soucis de moi... sinon elle n'espèrerais pas que rien ne me soit arrivé sur la route. Peut-être que je me trompe... Peut-être que c'est un simple mail pour un exposé. Mais je m'en fou. Je peux pas rester comme ça, ici, et loin d'elle. Cléa à raison. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais je lui dois au moins un au revoir. Peut être que je l'appellerais. Enfin je ne sais pas.
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Bonjour mes lecteurs! C'est un tout petit chapitre mais je poserait la suite ce soir. Bonne journée =) et merci de lire cette histoire.
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