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Chapitre 39.




Nous sommes allé à la vielle bourse, on a passé un temps fou à lire les vielles cartes postales qui sont à vendre, puis on a fouiné dans les livres. Ensuite nous avons marché jusqu'au Zoo. Je redeviens un enfant quand je suis avec elle.

- Bébé, on va délimiter un périmètre.

- Pour quoi faire ?

- Jouer à cache-cache ?

- Tout le monde va nous regarder. Dit-elle.

- Pas si c'est toi qui se cache. Elle rigole.

- Ok. Alors on ne dépasse pas la barrière là-bas, ni le chemin là pas. Ferme les yeux et compte jusqu'à 30. Elle s'éloigne à une vitesse folle.

- Attends !Qu'est-ce que je gagne si je te trouves ?

- Le droit de dormir dans ma tante au camping ! Elle est déjà partie en courant avant que je ne puisse lui poser de question. Quel tante ? Quel camping ?

- Bon alors 1... 2... 3... 10... 20... 28... 29... 30 ! J'arrives !

Je la cherche un moment mais je finis par la trouver derrière un arbre, rien de très poussé.

- Attrapées ! Elle m'enlace.

- Félicitation.

- C'est quoi le camping ?

- Ah ah ça t'intrigue ?

- Oui vachement.

- Et bien on a jamais vraiment eu les moyens de partir en vacances, alors on a acheté des tentes et des sacs de couchages. A chaque vacances, pour dire de changer d'air, le fermier du coin nous autorise à camper dans un de ses champs. La première journée on prépare le camps, le soir on prépare le repas avec les moyens du bord, on a le droit de faire un feu, on dort sur place et le lendemain on remballe puis on rentre. Je sais que c'est ridicule pour toi qui part dans tous les pays du monde. Mais chez nous c'est ça le voyage. Tout le monde a le droit d'inviter une personne. Cléa vient à chaque fois, mais comme c'est moi le chef j'ai le droit de t'inviter toi aussi. Ça te dis ? On a des grandes tentes alors on dort souvent tous ensemble.

- Franchement Elé, ça à l'air sympa.

- T'es sûre ? Parce que niveau confort c'est loin d'être ça. Je rigole.

- Tu m'a pris pour une tapette ou quoi ?

- Hum, et bien disons que oui. Dit-elle en rigolant.

- Ah oui ! Tu vas voir si je suis une tapette.

Je la soulève sur mon épaule, comme un sac de patate. Elle rigole. Elle est légère.

- Arrêtes poses moi !

- Supplies moi !

- Même pas en rêve !

- Tu vois là bébé ? C'est l'île des singes, je vais te jeter à l'eau tu vas nourrir les poissons. Mouahaha

- Non ! Fais pas ça ! Je sais pas nager !

Je la pose mais je l'emprisonne dans mes bras pour ne pas quelle m'échappe. C'est vrai qu'elle a dit qu'elle n'allais pas à la piscine.

- Tu sais pas nager pour de vrai ? Tu as peur de l'eau ?

- Non c'est pas vraiment ça, c'est juste que je ne peux pas aller dans une piscine.

- Pourquoi ? Elle soupire...

- Parce que sait compliquer pour moi, me mettre en maillot devant tout le monde, que tout le monde puisse voir mon corps c'est impossible, je suis bloquée.

- Depuis toute petite ?

- Non. J'aller à la piscine en primaire, mais toujours dans le petit bain donc je n'ai pas appris à nager, et puis à l'époque c'était différent.

- Moi non plus je ne sais pas nager.

- Arrêtes de te moquer de moi.

- Sérieusement, je n'ai jamais eu le droit d'aller à piscine, mon père me fessait des certificats médicaux pour que j'y échappe à l'école.

- Pour que personne ne vois tes coups ?

- T'as tout compris. Et à la mer en vacances, sous prétexte que j'ai la peau fragile j'étais obligé de porter une combinaison anti UV. Elle fait une mou embêté.

- Adelphe, tu m'en voudrais si je détestais ton père ? Je me met à rire.

- Absolument pas. Elle soupir de soulagement.

- Tant mieux parce que vraiment je le haïe. Je le laisserais plus te faire de mal. On a pas le droit de faire ça à un enfant.

- Je te l'accorde. Dis je pensais à ça tout à l'heure. Est-ce que tout le monde à un déguisement pour demain ?

- Hum pas vraiment, on va faire avec les moyens du bord. Mais je ne sais toujours pas comment je vais faire pour qu'Arthur soit déguisé en je cite « dragon qui fait peur et qui crache ». Je rigole il est mignon ce petit.

- J'ai peut être une solution. J'étais censé faire une soirée halloween sur Lille avec des étudiants, tu vois ?

- Oui, tu peux toujours y aller si tu veux.

- Non non, mais en fait il y a une couturière spécialisée dans tout ça qui travaille pour moi. Si tu connais la taille de tout le monde et en quoi ils veulent se déguiser je peux l'appeler je penses qu'elle pourra faire ça avant demain.

- Oula, ça coûtes bien trop cher ce genre de truc.

- Si je te le proposes c'est pas pour que tu penses à ce genre de chose. Juste tu dis « oui Adelphe ». C'est pas compliqué ?

- Si, j'aime pas dépendre de toi.

- Et bien il va falloir t'y habituer parce que c'est que le début. D'ailleurs c'est pas que pour toi, dis -toi que c'est un cadeau de remerciement pour tes cousins qui m'accueillent aussi gentiment chez eux.

- Tu as déjà payé toutes les courses, pour au moins deux semaines là, je trouves que c'est suffisant.

- T'es chiante. Je boude un peu, et on avance.

Je boude beaucoup en fait, ça me vexe qu'elle refuse toujours ce que je veux faire pour lui faire plaisir. C'est énervant de la supplier d'accepter des trucs aussi insignifiants pour moi.

- Tu me boudes ?

- Oui.

- Parce que je veux pas que tu achètes des déguisements ?

- Oui.

- Vraiment ?

- Oui.

- C'est ridicule.

- C'est toi qui est ridicule.

- Ah bon ? Dit elle vexée.

- Oui. On est ensemble ou pas ?

Elle s'éloigne de moi, instaure une distance de sécurité, elle devient froide.

- C'est ce que j'imaginé mais apparemment ce n'ai pas le cas. J'arrête de marcher.

- T'es chiante. Je soupire.

- Je commence à comprendre, ça fait deux fois que tu le dis. Répond t-elle de façon virulente.

- Pour moi on est ensemble, t'es ma copine. T'es à moi. Je sais pas comment on peut dire ça. On sort ensemble, ou on est en couple ou un truc dans le genre. En tout cas c'est ce que moi je veux. Si toi c'est pas le cas, dis le moi tout de suite qu'on arrête.

Elle me regarde avec des yeux ahuris. Elle ne répond pas.

- Tu veux être ma copine ou tu ne veux pas l'être Eléonor ?

- T'es vraiment con si tu penses que je ne veux pas. Elle boude à son tour, énervée.

- Alors t'es ma copine et on discute pas. Elle boude toujours. Mais qu'est-ce que tu peux être exaspérante comme fille Eléonor ! Je te rappels que c'est moi qui boude à la base.

- Ouais pour des déguisements à la con. Elle m'énerve, comme le jour où je l'ai rencontré. Alors je lui cris dessus.

- Non ! Parce que je suis obligé de te supplier pour que tu acceptes les choses qui viennent de moi ! Putain Elé, à chaque fois que je veux faire un truc pour toi, tu me repousses ! C'est pas difficile de dire oui. Je sais pas moi, si je t'offres des fleurs tu vas m'envoyer les replanter en hollande ? T'es chiante à toujours m'envoyer chier. C'est tout le temps pareil avec toi ! Ce matin tu as remis tout ce que je mettais dans le cadis de soi-disant pas « utile » dans les rayons, ensuite il a fallu te forcer à rentrer dans ce putain de restau ! C'est vraiment casse couille Eléonor ! Tu peux pas profiter un peu ? Et juste accepter que je fasses ce genre de chose pour toi !?

Elle me cris dessus à son tour.

- Excuses moi d'avoir une vie de merde et de reconnaître la valeur des choses ! Excuses moi de ne pas avoir de tunes à étaler comme toi. Et non je peux pas accepter de profiter que tu t'occupes de moi ! Parce que j'ai pas envie que quand tu auras finis de jouer avec moi, quand tu comprendras que ma vie est merdique et qu'elle ne te convient pas je me retrouves à plus savoir rien faire, à ne plus savoir rien gérer toute seule, à force de m'être trop reposer sur toi ! J'ai pas envie que le jour où tu décides de m'abandonner en comprenant que je ne suis pas la fille qu'il te faut, ça me fasse mal d'avoir trop longtemps compté sur toi !

Okay, là c'est bon, elle me saoul. Je vais pas l'abandonner, je vais pas sortir de sa vie, pourquoi elle comprend pas ça. Et je joue pas avec elle ! Je lui répond de façon étrangement calme.

- D'accord, très bien. Autant arrêter les frais tout de suite alors. Je te ramènes chez toi, je prends mes affaires et on retournes tous les deux à nos occupations. Toi à ta vie de merde, moi à celle de gros bourge superficiel.

Elle semble déconcerté, mais ne me contredit pas. J'avais envie de la faire réagir, la secouer pour qu'elle me dise que ce n'est pas la solution. Mais non. Pourquoi je m'attaches à elle alors que depuis le début c'est voué à l'échec ?

- D'accord.

Je suis déçus qu'elle ne se batte pas un peu plus, qu'elle ne réagisse pas autrement. Je croyais la pousser dans ses retranchements, mais apparemment ça en vaux pas la peine pour elle. Tant pis.

On prend le chemin du retour. Le trajet ce fait dans un silence de mort, seul le petit claquement de son élastique se fait entendre. Il est l'heure de récupéré les petits. Je la dépose à la crèche sans un mot. Puis je vais rechercher ses cousins, l'école primaire est juste à côté du collège c'est pratique. J'ai un peu d'avance, alors j'attends. Tout le monde entre dans la voiture puis nous rentrons chez elle. Je descends de la voiture et commence à rassembler mes affaires dans le salon. Eléonor est déjà rentrée.

- Salut Elé, ça va ? S'inquiète Tom en la voyant.

- Oui impeccable, alors cette dernière journée ? Content d'être en vacance ?

Elle change de sujet. Mais elle semble ailleurs et n'écoute pas la réponse de son cousin.

Je monte à l'étage et récupère le reste de mes affaires. Puis je m'en vais. Je n'ai pas envie de briser le silence et part sans un au revoir. Comme un voleur.

Une fois chez moi je me sent vide. Fatigué. Je décides d'aller me coucher, je sais qu'il n'est même pas 19 heures mais je n'ai envie de rien faire.

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