Chapitre 36.
Avant tout, j'aimerais juste vous dire MERCI! En un peu plus d'une semaine j'ai déjà atteints les 1100 vues, c'est juste extraordinaire! Alors merci chers lecteurs. Bonne lectures =).
Tout le monde rentre. Mais Alice ne semble pas dans son état normal, elle rentre dans la salle de bain et s'y enferme en claquant la porte. Alertée Eléonor accourt. Elle me regarde pour essayer de comprendre. Mais je ne sais pas ce qui se passe.
- Qu'est-ce qu'elle a ?
- Aucune idée, elle n'a pas parlé.
- Lucas, il s'est passé quelque chose au collège ?
J'ai appris récemment qu'ils étaient déjà en 6eme avec sa sœur jumelle.
- Ouais, tout le monde se moque de nous. Moi je m'en fou mais pas elle. En plus ils lui ont lancé de l'encre pour la faire pleurer. J'ai pas vue qui s'était alors j'ai pas pu les frapper, elle veut pas me dire qui c'est.
Répond il est ennuyé pour sa jumelle.
- Allez gouter, il y a des cookies, des fruits et du jus d'orange sur la table.
Les enfants partent.
- Alice, c'est moi. Ouvres la porte ma chérie.
- Non !
- Alice s'il te plait.
Eléonor attends un peu avant que la fillette lui ouvre. Elle la prend dans ses bras et s'assoit avec elle sur la baignoire.
- Pleures pas ils n'en valent pas la peine...
- Ils disent que c'est parce que je suis moche que maman s'est pendue, pour plus me voir, parce qu'elle avait honte de moi et de nous tous. Ils disent que je suis habillée comme une souillon. Dit la fillette en sanglotant.
Je vois la colère monter au visage d'Eléonor.
- Qui a dit ça ?
- Mandy Dubois.
- Sèches tes larmes ma puce, je vais m'occuper de ça.
Eléonor se relève déterminée, et part secouer énergiquement son oncle pour qu'il se réveille.
- Quoi ?
- Debout, j'ai besoin que tu surveilles tes enfants même pas une heure. C'est une urgence ! Tu peux faire ça, au moins une fois ?
- Bon bon d'accord. Il se lève.
- Adelphe ? Tu peux me conduire quelque part s'il te plait ?
- Oui bien sûr.
Une fois dans la voiture elle claque son élastique, ça c'est l'angoisse. Mais elle tape aussi du pieds, ça c'est la colère. Elle m'indique le chemin.
- Où on va ?
- Chez les Dubois, je vais lui apprendre les bonnes manières à cette peste, et j'ai aussi l'intention de frapper sa garce de sœur.
- Pardon ?
- Ouais, elle aussi me martyrisait au collègue, il est temps qu'on arrête de se laisser faire.
- Je peux pas t'arrêter ?
- Non, si tu fais demi-tour j'irai à pieds ou en courant.
Elle a pris avec elle une bouteille d'eau remplie de colorant alimentaire vert. Je sais pas pourquoi mais ça ne laisse présager rien de bon. Je la laisse faire, elle est furieuse et puis elle a raison. C'est horrible de dire ça à une petite fille qui a perdu sa maman. Alors pourquoi la raisonner ?
On arrive elle descend et frappe à la maison de coron. Je sors de la voiture et m'appuie dessus. Place au spectacle. Un homme gras, bedonnant, en short, chaussette remontée et claquette ouvre la porte.
- C'est pour quoi ?
Hum, vraiment très poli ce monsieur, et un bonsoir sa le tuerait ?
- Mandy est là ?
- Mandy ! Ramènes ta fraise !! Cri l'homme, sûrement le père.
La petite arrive, le père s'en va. Elle a un visage détestable, de peste. Et est toute mielleuse.
- Bonsoir Eléonor, comment ça va ?
Elle ne lui répond pas, lui lance un regard noir et l'asperge du liquide vert sur la tête. La gamine est toute tendue et ne sais pas quoi dire.
- Alors, qu'est-ce que tu ressens en te faisant humilier ?
- La petite se sent rabaissée et ne réponds pas, tant mieux.
- Appels ta sœur maintenant.
- Cindy !
- J'arrives. Un autre fille arrive.
- Mais qu'est-ce que t'as fait t'es toute verte ! Dit-elle en voyant sa sœur puis elle tourne la tête vers l'entrée. Qu'est ce tu fous là Eléonor ?
Elle ne répond pas et se jette sur cette Cindy. Lui envoyant son poing dans la figure. Mais c'est qu'elle est féroce quand elle s'y met. Elle l'attrape par le décolleté et la plaque contre le mur. La fille se débat mais Eléonor est dans un tel état de colère que son corps sous adrénaline est plus fort. Sa voix est sifflante, menaçante.
- Ecoutes moi bien sale pute ! Tu vas dire à ta sœur d'arrêter d'emmerder mes cousins. Ça va pas recommencer ! Tu m'as comprise conasse ? Si j'entends encore parler de Mandy, je te jure que je réponds plus de rien. Elle la refrappe dans le ventre. Je viens je te plante et je la frappe.
Elle est déchainée. Elle la pousse violemment au sol et l'enfourche dans l'entrée pour la prendre par les épaules et la claquer au sol. L'autre fille la griffe, s'agite et essaie de lui tirer les cheveux pour se débattre.
- Et les mecs venait voir il y a baston chez les Dubois ! Un groupe de jeune qui trainé en scooter s'approche pour assister au spectacle.
- Merde c'est ma sœur ! Cri un mec.
Il accourt vers la maison, mais le trottoir et étroit et je place mon pieds pour le faire trébucher. J'ai deviné qu'il allait les séparer et je ne veux pas qu'il touche à Eléonor. Il se votre au sol à cause de l'élan qu'il a pris et se relèves.
- T'as un problème le minet !? Il s'approche de moi.
- Ouais ! Tu la touches, je te défonces !
Le garçon est sanguin et m'envoi rapidement son poing dans la figure. Même pas mal. Je charge, et je me retrouve dans la même position qu'Eléonor mais sur le trottoir et je frappe de mes poings son visage.
- Sors de chez moi ! Et toi relèves toi.
L'homme en short et revenue et nous menace avec un fusil de chasse. Eléonor s'arrête mais je maintiens toujours le garçon. La pression monte, mais Eléonor se relève et se met à menacer son père. Elle n'a pas peur du fusil. Elle est folle ou quoi !?
- Essayes de tenir tes gosses, bouffon. J'en ai 6, j'ai même pas 20 ans et les miens sont mieux élevés.
Son message est plein de haine et de colère. Une vrai tigresse quand il faut qu'elle défende les siens.
- Sort de chez moi ou je tire !
Elle le regarde sans avoir peur et tourne les talons. Je lâche le garçon et me redresse. Elle fait un doigt d'honneur au passant qui la regarde pour bien leur faire comprendre qu'on les emmerdes.
Son regard est noir à ma lionne. Ça c'est du caractère, du vrai. Mais putain, voir l'arme pointée vers elle, ça me rend vraiment mal.
- Viens on y va bébé. On remonte dans la voiture et on démarre.
- Quelle pute ! Quelle pute !
- Ça va mieux ?
- Ah ouais ! T'imagine même pas comment ça soulage putain. Lâche-t-elle. Désolée que tu te sois battus toi aussi, c'était pas prévue. Elle me regarde.
- Merde ! Tu saignes du nez ! Je me frotte avec ma manche.
- C'est rien.
- Ça va ?
- Ouais, je penses que demain j'aurais un œil au beurre noir, mais ça valais le coup.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit pour que tu le frappes ?
- Rien, il voulait s'en prendre à toi.
- Tu m'as défendue !? Elle écarquille les yeux.
- Je sais pas ce qu'il m'a pris. Elle caresse ma main.
- Merci.
- Pourquoi ?
- Pour l'avoir frapper, pour m'avoir amener, pour ne pas me juger, et pour être resté. La liste est longue. Je lui sourit.
- Il y a pas de quoi. Ça va ta main ?
- Non, j'ai mal, putain, elle a la tête dure cette salope. Je rigoles.
- Elle ta bien griffée.
Elle a les marques de ses doigts dans le cou, et son pull a été déchirer dans l'altercation. Elle a une allure sauvage avec ses cheveux tout en bataille. Putain ce qu'elle est belle.
- On va nettoyer ton œil, en rentrant.
Nous arrivons et rentrons dans la maison, il fait encore jour, il n'est même pas 18h30.
- Merde qu'est-ce qu'il vous ai arrivé ? Demande Tom inquiet, toute la famille est assise à table, en train de manger les cookies.
- On a défendu l'honneur de la famille. Répond Eléonor, fièrement avec un grand sourire. En chantonnant et en montrant ses muscles.
- Bon la violence c'est pas bien, mais là c'était nécessaire. Alice, je crois que demain Mandy sera toute verte.
- C'est vrai ?
- Ouais, un truc de fou cette histoire.
Bah alors racontez !
- J'ai renversé une bouteille pleine de colorant sur Mandy et ensuite j'ai frappé sa sœur.
- Sérieux ? Dit Lucas étonné.
- Ouais t'aurais dû la voir, elle était enragée, une folle furieuse, même à moi elle me fait peur. Dis-je en mimant les coups des poings sur place, de bonne humeur.
- Tu as frappé sa sœur aussi toi ?
- Non, il s'est occupé du frère.
- L'armoire à glace là? Celui qui fait toujours de la muscu ?
Ouais ! Lui-même. C'est pas pour rien si c'est mon amoureux.
Elle me fait un clin d'œil. Waw, ça sonne bien dans sa bouche, j'aime bien, trop bien, même beaucoup. J'ai l'impression que mes yeux pétillent. Je regarde Alice, elle est toute fière elle a retrouvé son sourire.
- Qui vous a séparé ? La police ? Demande son oncle, un peu plus lucide.
- Non, le fusil de son père...
- Ouais d'ailleurs, faut qu'on en parle Elé. J'ai vraiment flipper quand tu lui a tenue tête !
- Je suis sûre qu'elle était pas chargée son arme !
- Mon cul ! Ce mec c'est un fou il avait des chaussettes avec ses claquettes.
Tout le monde explose de rire et moi avec. Elle part chercher de quoi désinfecter les blessures. Il n'a plu que ce matin, et depuis le soleil est revenu. On s'installe prêt de la fenêtre pour avoir plus de lumière. Elle passe de l'alcool sur mes phalanges abîmées, il n'a plus rien de dangereux en elle. Elle est devenue douce, délicate et prévenante. Elle nettoie le sang de mon nez qui a sécher sur ma figure, elle prend soin de moi. J'aime bien.
- Tiens, mets ça sur ton œil, sinon demain il sera gonflé. T'es bon pour un cocard, il t'a pas loupé ce con. T'as pas mal ? Elle me tend une poche de glace.
- Si, je vais tomber dans les pommes là, si tu m'embrasses pas tout de suite
Elle sourit, s'est comme si on été que tous les deux, elle se penche et m'embrasse.
- A mon tour de t'aider. Je prends sa main et la nettoie.
- Outch ! Ça pique !
- C'est ça de jouer à la guerrière. Elle rigole. Je nettoie ensuite méthodiquement les griffes de son cou.
- Il est bon à jeter ce pull, je vais être obligé de t'en offrir un autre.
- Ton t-shirt est mort, il y a plein de sang dessus et je vais pas pouvoir t'en offrir un autre.
- C'est pas à toi de le faire. C'est moi qui doit prendre soins de toi.
- Hey on va faire un foot ! Vous venez ? Nous coupe Lucas.
- Ouais, mais on passe par le garage pour aller dehors !
- Okay !
- Tu as des baskets avec toi ? Je lui montre mes pieds.
- Alors viens jouer.
Elle me prend par la main et on sort, on passe une heure à faire des matchs improvisés, les équipes se sont faites naturellement. Les buts sont entre les poteaux à linge et entre deux arbres. Il y a pas vraiment de règle. Je tiens avec Arthur qui sert à rien, Alice et Zélie. Eléonor tient avec Manon qui ne touche pratiquement jamais la balle, Tom et Lucas. Il a plu ce matin, tout le monde ce roule dans la boue, on est dégelasse. Je comprends pourquoi elle a demandé à ce qu'on passe par le garage. On est à égalité. Bal de match. Duel entre Eléonor et moi.
- Aller les filles ! On marque les mecs, je m'occupe d'Eléonor !
- Je vais te ratatiner. Dit-elle en souriant.
Le ballon entre en jeu, elle l'attrape entre les pieds et me fait une petite feinte. Elle court mais j'intercepte la passe qu'elle s'apprête à faire. Elle cri.
- Il y a faute !
- N'importe quoi ! Réponds Alice.
On est tous de mauvais joueurs, il y a pas faute. Je fais la passe à Zélie, et Lucas intercepte le ballon pour le relancer à Eléonor. Tom est en défense. Elle glisse et trébuche dans l'herbe. Je rigole, Zélie récupère le ballon, fait la passe à Alice qui marque. J'aide Eléonor toute sale à se relever.
- Aller on a gagné mais je suis un bon joueur.
Elle me sourit je la relève, on fait un câlin de groupe avec mon épique et un tcheck de la victoire. Puis on sert la main dignement au perdant, en leur faisant bien comprendre qu'on est les meilleurs.
- Vous avez trichez râle Eléonor.
- Ouais, on avait un homme à terre. Enchéri Lucas.
- T'es dég parce qu'on est trop fort. Lui répond Alice.
- En tout cas on a tous gagnés une bonne douche et un bon repas. Il est déjà tard.
- Je suis obligé de me laver ? demande Zélie.
- Oh que oui ! On enlève ses vêtements et ses chaussures dans le garage, et on évite de toucher les murs avec les mains sales !
- Les garçons et moi nous nous mettons en caleçon, les filles gardent le t-shirt. Eléonor rassemble les vêtements et les envois directement dans la machine.
A ma grande surprise elle enlève son pantalon aussi, et son pull. Elle est en culotte et débardeur quand elle démarre la machine. Je suis certain qu'elle porte l'une des culottes que je lui ai achetée. Ça me plait. Elle a des jambes de fou. Elle est sexy de ouf.
Elle croise mon regard et rougit en tirant sur son débardeur pour se cacher. Elle se précipite dans la maison, sans attendre que je commente.
J'ai pas envie qu'elle se cache...
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