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Chapitre 35.


- Je suis revenu !

Il y a une odeur de propre dans la maison, tout a été nettoyer. Ici j'entre directement après avoir frappé maintenant, il n'y a pas d'étiquette, tout le monde est le bien venue. J'entre dans le salon mais Eléonor, Manon, Arthur et Margueritte (la grand-mère d'Eléonor) sont dans la salle à manger.

- Viens, installes toi. On fait de la pâte à sel. Dit Eléonor avec une immense sourire, contente de me voir.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Tu n'as jamais fait de pâte à sel ?

- Hum non...

Je prends place, la grand-mère d'Eléonor est souriante mais ne parles plus autant qu'en septembre. Dans ma famille ce n'est pas le genre d'activité qui est proposée aux enfants.

- Tiens. Eléonor met devant moi une pâte blanche qui a l'air visqueuse.

- Euh qu'est-ce que j'en fait ?

- Et bien amuses toi, mets tes mains dedans et essayes de faire une forme.

- Ça se mange ce truc ?

- Hum c'est comestible mais non ça ne se mange pas. J'en reviens pas que tu n'ai jamais fait ça.

- Il y a des choses que pas plus tard qui hier, toi, tu n'avais jamais faites.

Je la regarde malicieux pour la taquiner. Elle rougit, elle est trop mignonne. On a beaucoup à apprendre l'un de l'autre.

- Tu as raison.

- C'est un peu comme de la pâte à modeler en fait ?

- Oui, mais une fois que tu as finis tu peux la cuire au four.

- Ça se solidifie ?

- Hum hum. Je me suis dit que ça serai une bonne idée de faire ça avec eux, ils donnerons leurs créations en cadeau à Tom c'est bientôt son anniversaire. Les petits ne sont plus alités, ils péttent la forme à croire qu'ils n'ont jamais été malade. Même si la petite Manon ne parle pas elle a repris des couleurs.

- C'est quand son anniversaire ?

- Mercredi. Tu es invité bien sûr.

- Il a une liste de choses qu'il aimerai recevoir en cadeau ? Elle sourit.

- Tu veux lui faire un cadeau ?

- Bah oui c'est normal.

- Hum et bien non il n'a pas de liste. En fait personne ne fait jamais de liste ici.

- Il te dit ce qu'il veut alors ? Je me prend au jeu de la pâte à sel.

- Pas vraiment. On ne réclame jamais de cadeau, on ne fait pas de souhait à voix haute en fait. On sait qu'on est trop pauvre pour ça. On reçoit quand même un cadeau mais on ne le choisit pas. Et on reçoit aussi des choses que l'on fabrique nous-même et qui ne s'achètent pas.

- Tu sais ce qu'il aimerait ?

- Il va avoir 15 ans alors j'imagine qu'il voudrait tout un tas de chose. Une console de jeux plus moderne, un lit plus grand, un vélo tout neuf ou un scooter, un portable, un iPod, une tablette, un ordinateur avec une connexion internet, de nouveaux vêtements.

Au fur et à mesure qu'elle énonce ces choses, sa voix se trouble. Déçut de ne pas pouvoir lui offrir ce genre de chose.

- Et vous allez lui offrir quoi ?

- Le dernier CD d'Orelsan, je sais que ça lui fera plaisir et ça reste dans nos moyens.

- Tu sais bébé, il a pas besoin de tout ce que tu viens de lister. Matériellement j'avais tout ce que je voulais. Mais personne ne m'a offert ce genre de cadeau en sachant que ça me plairait vraiment. Tu sais ce qu'il aimerait d'autre ?

- La dernière fois que nous sommes allé faire les boutiques. Avant la rentrée, je l'ai vue essayer un manteau mais on a pas pu le prendre.

- Alors ça sera mon cadeau.

- Il est trop cher.

- Discutes pas et dis-moi juste où il se trouve.

- Il coûte au moins 50 euros !

- Seulement ? Dis-je en rigolant. Ça me fait plaisir alors laisse-moi faire.

- Qu'est-ce que tu peux être entêté c'est d'un énervant. Râle-t-elle.

- Tu l'ai pas toi peut être ? Je la regarde en souriant. Elle explose de rire.

- Moi ? Alors là tu y es pas du tout ! Dit-elle ironiquement, je ris à mon tour.

Chacun termine sa figurine. Arthur a fait un verre de terre qui ne ressemble pas à un verre de terre mais à une crotte. Manon une fleur, c'est plus ressemblant même si elle est fanée. Eléonor est plus douée de ses mains, elle a fait une véritable petite statuette en relief, avec plein de petits détails.

- Qu'est-ce que c'est ?

- C'est un ours, ça se voit pas ?

- Si, mais je vois que ses fesses d'ici.

- Et toi montres moi ce que tu as fait ?

- C'est pour toi.

- Un soleil ?

Bon d'accord c'est pas du grand art, mais ça ressemble non ? Ok c'est un soleil d'enfant un peu bizarre.

- Oui parce que c'est toi mon soleil. Je dis en rigolant.

- Tu me le donnes ?

- Seulement si tu me donnes ton ours.

- D'accord. Elle est toute contente, un rien la rend heureuse.

On range, puis vient l'heure de manger, puis l'heure de la sieste pour les petits mais aussi celle de la grand-mère devant les feux de l'amour. L'oncle est au café. On est tous les deux, la maison est étrangement calme. Eléonor trouve que c'est le bon moment de monter mes affaires dans sa chambre. J'ai un énorme sac de sport. Elle me fait remarquer que j'ai plus de vêtements dans mon sac qu'elle dans sa commode.

Elle est assise sur son lit, je regarde son mur. Les écritures noires sont des poèmes. Certains de Verlaine, d'autre de Baudelaire, d'Apollinaire, de Rimbaud ou encore de Musset et Lamartine. Pas que je sois un grand connaisseur, c'est juste que s'est écrit à chaque fois sous les poèmes. Il y a même des paroles de chansons, de Saez, Gainsbourg, Brel ou encore Grand Corps Malade et d'autres grands paroliers. Les mots assemblés de la sorte ont un sens, parfois triste, parfois doux. Par exemple il y a ce poème de Verlaine :

« Il pleure dans mon cœur

Comme il pleut sur la ville ;

Quelle est cette langueur

Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie

Par terre et sur les toits !

Pour un cœur qui s'ennuie,

Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison

Dans ce cœur qui s'écœure.

Quoi ! nulle trahison ?...

Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine

De ne savoir pourquoi

Sans amour et sans haine

Mon cœur a tant de peine ! »

Un autre attire mon attention.

- C'est de qui ?

- C'est écrit en dessous. Me répond-elle de façon évidente.

- Ah ah, j'ai vue, merci. Mais sous celui-là il y a pas de nom. Elle se lève pour me rejoindre et se place devant moi pour voir le mur.

- Oh j'avais oublié que je l'avais écrit là.

- C'est de qui ? J'aime bien. Elle rougit.

- En fait de personne, c'est moi qui l'ai écrit...

- C'est beau.

- Pas autant que les autres.

- Plus.

Je la retourne et l'embrasse. Ce n'est pas vraiment un poème, juste une jolie phrase « Lorsque l'on sent son âme partir, la souffrance est une chose facile comparée à la mort. » Elle passe ses bras autour de mon cou, je me déplace pour la coller contre le mur, j'ai peur que nos baisers nous fassent chavirer. Ses mains me touchent, d'une façon dont on ne m'a jamais touché. Comme si c'était un besoin vital pour elle de me toucher. Je la porte pour l'allonger sur le lit. Ses yeux sont fermés, son corps n'a pas quitter le miens. On s'embrasse langoureusement, je passe ma main sous son t-shirt, alors elle s'autorise à faire de même. Ses mains remonte sur mon torse, je frissonne et l'aide à me l'enlever. Elle se tend un peu sous moi.

- Eléonor j'ai envie de toi... Ses pupilles sont dilatées mais son regard est triste.

- ... Je suis désolée Adelphe, je me sent pas encore prête. Je l'embrasse à nouveau. Tant pis.

- On a le temps bébé.

Nos bouches se trouvent une nouvelle fois, puis je m'allonge à côté d'elle, elle se blottit sur mon torse et l'une de ses mains me caresse. Puis ses doigts s'attardent sur une de mes cicatrises. Elle se redresse et pose un léger baiser dessus et se blottit à nouveau contre moi sans arrêter de caresser, avec une extrême douceur, cette grosse cicatrise. Elle ne me pose pas de question. Pas les habituels « Comment tu t'ai fait ça ? » « Tu t'es battus ? » « Tu as eu un accident ? » des filles avec qui je couchent, non rien de tout ça. Elle comprend.

- J'aimerais tellement qu'il ne t'ai pas fait tout ce mal... Chuchote elle. Elle sait que mon père est la cause de mes blessures.

- Mais tu es là maintenant il ne peut plus m'atteindre. Elle relève la tête pour me regarder et on s'embrasse de nouveau.

- C'est quoi ton livre préféré ? J'ai envie d'apprendre à mieux la connaître.

- Hum j'en ai pas et toi ?

- Non, plus. Ta série préférée ?

- Je n'ai pas le temps de regarder des séries, je les commences mais ne les finis jamais. Mais il y a une que j'ai commencé à regarder et qui me plait. Tu connais Shameless ?

- Hum non.

- C'est une famille américaine complétement tarée qui a pas une vie facile. Parfois ça me fait penser à chez moi mais nous on est quand même plus normaux qu'eux.

On reste allongé dans son lit à se poser des questions jusqu'à ce que les petits se réveillent.

- Tu veux cuisiner avec moi ?

- Je sais pas le faire.

- Alors tiens moi compagnie.

- Avec plaisir ma belle.

Les enfants font du coloriage et jouent tout seul. Nous on s'active en cuisine. Enfin surtout elle, elle prépare le plat de ce soir, des lasagnes maisons, même les pates elle les fait elle-même. Je l'ai aidé au début, à couper l'oignon et à surveiller la viande qui mijote. Mais maintenant je ne fais plus rien, je suis assis et je la regarde. Elle est tellement belle. Entre temps son oncle est rentré et dort dans le canapé. Elle prépare aussi des cookies pour améliorer le gouter, j'en mange plein avant d'aller chercher les enfants à l'école.

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