Chapitre 31.
Le lendemain matin, personne ne fait de bruit mais je me réveille.
- Alice, chut, laisses Adelphe dormir. Chuchote Eléonor. Tout le monde déjeune. Qu'est-ce que tu veux Zélie ?
- Un chocolat chaud.
- Il y a plus de lait ma puce, des tartines ça ira ? Ça me fait un pincement au cœur.
Je décide de me lever, j'ai mal dormi et il semble qu'Eléonor aussi.
- Bonjour.
- Bonjour ! Tout le monde me répond à haute voix.
- Tu veux déjeuner quelque chose ? Me demande Eléonor.
- Je veux bien des tartines oui.
Les enfants partent rapidement à l'école après qu'Eléonor soit partie amener les plus petits à la crèche.
Chacun a débarrasser son verre, son bol et ses couverts. Je ranges ce qu'il reste sur la table. Je prends une douche rapide. La mamie et le tonton ne sont pas encore debout. Je m'habilles et montes dans la voiture.
J'arrive devant un super marché. C'est la première fois de ma vie que je rentres dans ce genre d'endroit. On fait les courses pour moi. Je mets un peu de temps avant de comprendre qu'il faut insérer de la monnaie dans le caddie. J'ai vraiment l'air d'un con.
Une fois à l'intérieur je suis un peu perdu. Non en fait je suis complétement perdu. Alors j'avance doucement, et je prends tout ce qui me semble être utile. Mon cadi déborde, j'ai fait un énorme plein de course. Il devrait y avoir de quoi tenir une semaine facilement. Je rentre chez Eléonor, elle s'est lavée. Elle semble étonnée en me voyant.
- Oh, je croyais que tu étais rentré chez toi.
- Non. Viens m'aider à décharger les courses.
- De quoi tu parles ?
- J'ai fait quelques courses.
- T'es pas obligé de faire ça, je te demandes pas l'aumône. Répond-elle en colère.
- A défaut d'être plus, laisses-moi au moins être ton ami. Et c'est ce que font les amis. Je réponds sèchement. Je vais pas tout jeter si ? En plus je te laisse pas le choix. Elle soupire.
- T'es chiant.
C'est ça façon de dire qu'elle accepte à contre cœur. Elle m'aide à décharger la voiture. Il n'y a pas assez de place dans le frigo. Elle me dis que c'est trop. Mais je ne l'écoutes pas. Elle prépare à manger pour le midi après avoir accepté de venir à la fac. Je lui propose de la ramener chez elle ce soir pour réciter une dernière fois l'exposé. Elle accepte. On est plus si proche l'un de l'autre. Quelque chose s'est cassé.
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