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Chapitre 26.

On se sourit quand on se croise dans les couloirs, on échange quelques mots mais on ne reste pas ensemble à la fac, on c'est juste réunis mercredi pour travailler ensemble mais on s'est rapidement séparé. Nos échanges son courtois mais pas aussi amicaux que le weekend dernier.

Quelque chose a changé. Elle m'a confirmé qu'elle venait dimanche. Je me sens ailleurs ces derniers temps. J'ai même rejeté les avances de Chloé toute la semaine. J'ai pas envie d'aller à ce repas, je le sent pas.

Mais aujourd'hui c'est le jour J. Je ne me rase pas, je sais qu'ils détestent ça. Mais je m'habille élégamment. Des vêtements dans lesquels je ne me sent pas tout à fait moi-même. Un costume bleu marine cintré, coupe moderne. La cravate est obligatoire dans ce genre de repas, je la choisi grise. Je termine ma tenue avec une paire de derby noire en cuir. Puis je vais chercher Eléonor. Je frappe en arrivant. Il est midi, nous sommes attendue à 12h45 précise.

- Entre. Je suis pas tout à fait prête.

En effet, elle a une pince dans les cheveux. Et un jogging.

- Cléa !!!!

Une fille descend, la même qui accompagnée Damien vendredi dernier. Surement une copine d'Eléonor. Je rentre sans y faire attention et dis bonjour à tout le monde. Le petit Arthur m'aime bien il me fait un câlin. La table est mise, et il y a une bonne odeur de nourriture. Les enfants sont habillés et la grand-mère a sorti sa tenue du dimanche. Même l'oncle Patrick est présent, habillé et semble ne pas encore avoir bu. Eléonor descend, 10 minutes plus tard, enfin prête. Je l'entends dans le couloir parler avec son amie.

- T'es sûre que ça va aller ?

- Oui. T'inquiète pas.

- Si mamie te prends pour moi ne la contredis pas. Tout est prêt pour ce midi, il faut juste réchauffer les vols aux vent pour l'entrée. La mousse au chocolat est dans le frigo. Et n'hésite pas à m'appeler d'accord ?

- Oui, oui. Allé va s'y.

J'entre dans le couloir, je suis frappé par autant de beauté. Ses cheveux sont lâchés et bouclés. Son visage est légèrement maquillé, je ne l'ai jamais vue maquillée. Ses yeux bleus sont vraiment magnifiques. Elle porte la robe noire et les talons rouge avec la veste de la dernière fois et a ajouté une paire de collant fin noir. Elle a pris le petit sac, qu'elle tiens comme une pochette, bicolore un côté écru l'autre doré. Elle est juste superbe. Elle me vois et me sourit.

- Tu es très beau comme ça Adelphe ! S'exclame-t-elle.

- Ouais je sais, t'es pas mal non plus. Je fais le mec tombeur. Elle rigole ça fait longtemps que je ne l'ai plus entendu rire.

- Cléa c'est Adelphe. Adelphe c'est Cléa ma meilleure pote. Elle regarde son amie. Si elle n' été pas là, je ne pourrais pas venir. Je dis au revoir au petit et on y va ?

- D'accord.

Elle entre dans le salon, embrasse tout le monde et moi je reste avec Cléa, dans un silence gênant. Puis on prend la route. Elle fait claquer son élastique et sert la poignée sans parler, concentrée, on arrive. Pile à l'heure. Son stress ne semble pas s'évaporer quand elle descend. Elle est tout aussi nerveuse que moi.

- Ça va ? Elle secoue la tête.

- Je sais pas si c'est une bonne idée finalement.

- C'est la pire des idées ouais. Mais si je te ramènes maintenant je vais arriver en retard...

- On a plus le choix alors.

Elle regarde autour d'elle. Complétement flippée, on habite un manoir style château avec un immense jardin français. Elle fait quelques pas sur les galets blancs mais ne trouves pas l'équilibre avec ses chaussures. Puis elle me lance.

- Euh, je peux t'attendre dans la voiture ? Je peux pas marcher de toute façon.

- Tu préfères attendre dans la VOITURE ? Toi ? Plutôt que de venir avec moi ?! Elle baisse la tête.

- Oui, t'es parents me haïssent déjà. Et en plus je suis vraiment pas à ma place dans ce genre d'endroit. J'ai l'impression d'être une paysanne au Château de Versailles et que Louis XIV va me décapiter. Regardes moi, j'ai pas d'allures, d'accord j'ai de beaux vêtements, mais je me tiens mal, je sais pas marcher, j'ai pas de manière. Je m'approche d'elle.

- Chut ! T'es parfaite et j'ai besoin de toi aujourd'hui. Appuies toi sur moi dans l'allée.

Je lui tends mon bras. Elle prend une bouffée de courage et nous avançons ensemble. On frappe ma mère ouvre, elle porte une robe longue de cocktail rouge et il faut avouer qu'elle est belle, Eléonor déglutit. Il y a du monde, beaucoup de monde, grands-parents, cousins, cousines, oncles, tantes.

- Bonjour mon fils. Elle sourit à Eléonor et ne semble pas la reconnaître. Vous êtes ? Mon amie semble surprises.

- C'est Eléonor.

Le visage de ma mère fait une grimace écœurée.

- Oh. Entrez et va saluer tante Audrey elle est venue de loin.

J'ai l'impression qu'Eléonor va partir en courant, elle n'est vraiment pas du tout à son aise, elle est embarrassée. Je prends sa main dans la mienne, pour lui donner un peu de courage. Et j'entres. On salut tout le monde, je présentes Eléonor comme une amie, puis on s'installe à table.

Les critiques sur ma tenue par mon père ne passent pas inaperçues. Elle sert ma main plus fort. Même si elle est bien habillée, pour une famille comme la mienne ce n'est pas assez et tout le monde a remarqué qu'elle n'était pas dans son monde, son univers habituel. Certains membres de ma famille la regarde comme on regarde un SDF avec compassion, d'autre semble la trouvée très bien et très jolie, d'autre penses que c'est une profiteuse.

Mon père l'a reconnu et lui lance des regards. La plupart des membres de ma famille se moquent d'elle et lui font comprendre qu'elle n'est pas à sa place ici. Ça m'énerves mais je ne sais pas quoi faire. Je lui ai demandé discrètement comment elle se sentait elle m'a répondue « Mal, tout le monde est trop guindé et me regarde ».

Le repas dure une éternité, trois entrées, un trou normand, deux plats de résistance, le fromage, les desserts. Le tout dans une ambiance très solennelle et cérémoniale. On se fait servir chacun des plats.

C'est très bourgeois coincé. Rien à voir avec l'ambiance chez Eléonor. Ici on mange autour d'une table, là-bas on partage un repas. Chez elle on échange, les plats passent, chacun mange ce qu'il a envie et personne ne le juge sur la façon de tenir sa fourchette ou s'il utilise les doigts. C'est conviviale.

Après la première entrée, Eléonor c'est levée de sa chaise pour aider les serveuses a débarrassé, tout le monde a explosé de rire pour se moquer d'elle, la serveuse à compatie. Eléonor est devenue rouge de honte et s'est rassise. Mon père en a profité pour placer une phrase très sarcastique « Eh bien Adelphe, c'est une cendrillon que nous ramènes là, je pensais que tu pouvais faire mieux. » .

Je suis devenue rouge à mon tour, mais de colère. Si mes yeux avez été des éclairs il aurait pris la foudre. En plus de me rabaisser, comme d'habitude, il en profitait pour humilier Eléonor. Eléonor baissait les yeux mais avait attrapé ma main sous la table et la serrait vraiment très fort, trop fort pour que je la lâche. Je l'ai regardé, ses yeux ont croisés les miens et elle a murmurait un petit « C'est rien, écoutes le pas ».

Il est déjà 16 heures 30. Il faut qu'on se dépêche de partir, je lui ai dit que je la ramènerais à 17 heures, il y a un peu moins de 30 minutes de route. Personnes fait attention à nous, mes oncles discutent affaire, et mes tantes vêtements de luxe. Je me lève.

- On doit y aller. Eléonor se lève à son tour, lisse sa robe.

- Merci pour ce repas, c'était très bon.

Dans ma famille on ne dis pas que c'est très bon on dit, c'est exquis, savoureux, délicieux, mais pas bon. Ma mère fait toujours cette grimace de dégout et mon père relance un pique.

- Ramènes vite Cendrillon chez elle, avant que sa robe ne se transforme en citrouille. Eléonor ne répond pas, se force à sourire, et se précipite vers la sortie, tellement vite quelle manque de se casser la figure, tout le monde se moque d'elle, elle referme la porte.

- Vous êtes vraiment pitoyable et écœurant. Je leur lance à tous.

- Ne nous parles pas comme ça. Me dit ma mère. Je ne sais pas ce qu'il me prend, le courage ? Ou la colère ?

- Je parles comme je veux à des gens comme vous. Vous méritez pire que ça. Il y en a pas un pour rattraper l'autre. Vous jugez constamment les apparences, vous vous critiquer à longueur de temps dans le dos de l'un l'autre. Vous êtes qu'une bande d'hypocrite qui pette plus haut que leur cul.

- Ta petite copine t'a retourné la tête. Dit mon père, un sourire moqueur au lèvre.

- C'est pas ma petite copine, mais grâce à elle j'ai compris que j'avais pas besoin d'être comme vous. Et ça, tu vois, j'en suis plutôt fière. Fière parce que je te ressemblerais jamais papa. J'insiste sur le papa avec une haine incontrôlée. Sur ceux amusez-vous de ce repas fourbe et perfide.

Je les regarde tous avec du dégout dans les yeux. Je hais ces personne. Puis je m'en vais en claquant la porte. Je ne reviendrais plus, je le sais.

Je rejoins Eléonor, elle a enlevé ses chaussures, m'attendant pieds nues contre la voiture, respirant fort. Je m'approche, j'ai envie de la prendre dans mes bras, j'avais pas le droit de l'amener ici se faire humilier de la sorte.

Je tends mes bras vers elle. Elle me repousse violemment.

- Laisses moi tranquille ! T'es pas mieux qu'eux.

Elle est en colère contre moi, et je lui suis contre elle tout à coup, je n'avais pas envie qu'elle me repousse, j'avais envie de lui dire que j'ai eu le courage d'affronter mon père pour la première fois de ma vie. Lui raconter et qu'elle soit heureuse pour moi, en me disant que j'avais bien fait.

- Ok très bien. Montes je te ramènes chez toi. Je déverrouille la voiture.

- Non, je suis en retard ; elle redevient désagréable et se met à parler comme les membres de ma famille. Pourriez-vous avoir l'amabilité, cher monsieur, de me déposer au cimetière et avoir l'obligeance de me permettre de vous emprunter votre téléphone ?

- Ouais, tiens, Cendrillon.

Elle me regarde haineuse, vexée et prend mon téléphone. Compose le numéro, je démarre en trombe, je vois quelle angoisse aussitôt en s'accrochant à la poignée. Tant mieux elle m'énerve. Son interlocuteur répond. Ça voix est tremblante au téléphone.

- Allo Lucas ? C'est Elé, dis je suis désolée, je vais avoir dix minutes de retard, avancez sans moi, je vous rejoint là-bas, attendez moi devant d'accord ? C'est pas grave ? Euh oui ça va. Non, non t'inquiètes pas c'est juste que je suis en voiture et que ça va trop vite pour moi. A tout de suite.

Elle raccroche et range mon téléphone. Je roule brusquement, mais je finis par m'adoucir en la voyant blêmir de plus en plus, j'ai l'impression qu'elle va pleurer. On arrive devant le cimetière, tout le monde l'attends. Je m'arrête mais bloque sa portière pour ne pas quelle sorte, en passant mon bras devant elle.

- On peut parler ? Elle fronce les sourcils étonnée.

- Euh, non. Enfin pas maintenant. Tiens. Elle fouille dans son sac et me tends les clés de chez elle. Attends-moi chez-moi si tu veux.

- Ok.

Je la laisse sortir, elle prend une grande bouffée d'air et avance. Cendrillon a oublié ces chaussures dans la voiture. J'attends un peu et observe la petite famille. Chaque enfant à une fleure dans la main, la grand-mère et l'oncle aussi. Ils attendent tous Eléonor, ils ont perdus leurs sourires. Elle soulève du sol Arthur, pour le prendre dans ses bras. Pose son bras sur l'épaule de Tom et lui dépose un baisé sur la joue.

Tout le monde entre dans le cimetière, comme une procession, tout est réglé comme du papier à musique. Eléonor s'apprête à entrer la dernière, en lâchant sa prise autour de Tom, elle le regarde une dernière fois et lui sourit. Elle entre, et laisse Tom à l'entrée de ce cimetière. Il les regarde, mais il est figer sur place et n'entrera pas. Je reprends mon chemin. Je n'ai pas envie de me disputer avec elle.

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