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Chapitre 24.


- Est ce qu'on peut faire un truc où tu n'es pas obligé de dépenser de l'argent pour moi ? Me demande-t-elle pour détendre l'atmosphère.

- Ouais viens. On marche un peu puis on s'assoit sur un banc sur la Place des Beaux-arts.

- Quand on voit passer quelqu'un on essaie de deviner ce qu'il a en sous vêtement.

- Ça sert à rien de faire ça ! Me dis elle en rigolant.

- Peut-être mais c'est gratuit.

Ça suffit pour la convaincre de jouer avec moi, elle voit une fille blonde peroxydée.

- Elle s'être sur elle porte un string rose.

- C'est facile ! Il dépasse ! Elle rigole. Elle là-bas, elle porte surement une culotte noire avec un petit nœud en léopard devant !

- Waw faut être aussi précis que ça ?

- Fais marcher ton imagination.

- Hum, je penses que le mec là bah il porte un boxer noir très moulant, avec un élastique bleu.

- Et moi qu'est-ce que je porte ? Elle fait mine de réfléchir.

- Un caleçon rose, avec des petites fleurs dessus. Dit-elle taquine.

- Raté !

- Et moi ?

- Une culotte en coton blanche, petit bateau. Un peu moche.

- Hey ! Mais tu l'a vue. Je rigole. Elle rugit.

- Je t'assure que non.

- Tiens mais c'est Adelphe ça !

Une femme s'approche de nous, élégante, parfaitement pomponnée avec une amie à elle. C'est ma mère. Je passais un bon moment mais il faut que je tombes sur elle. En même temps ça ne m'étonnes pas, c'est samedi elle fait du shopping encore plus que les autres jours de la semaine.

- Salut. Je souris hypocritement.

- Tu nous présente pas ?

- Maman je te présente Eléonor une amie. Eléonor voici ma mère. Elle lui tends la main.

- Bonjour.

Ma mère accepte la poignée de main du bout des doigts et la regarde de bas en haut comme les coiffeuses de tout à l'heure, avec dégout et mépris. Ça m'énerve.

- Bonjour. Adelphe, repas de famille dimanche prochain tu seras là j'espères !

Elle reprend son chemin. Elle n'a pas le temps de se retourner totalement qu'Eléonor pose ses lèvres sur les miennes à ma grande surprise et à celle de ma mère.

- Tu devrais inviter ta petite amie. Dit-elle d'un ton sarcastique, défiant en me faisant comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue.

- Pourquoi pas ouais. J'ai envie de la faire chier.

- Hum.

Elle balance ses cheveux en arrière et repart. Je regardes Eléonor interrogateur. Mes yeux lui crient « c'était quoi ça?!?!? » Même si c'est loin de m'avoir déplut.

- Désolée, je sais pas ce qu'il m'a pris. Ta mère m'a énervée. Je crois que j'avais envie de la dégouter en t'embrassant. Elle rougit. Désolée.

- C'était plutôt marrant de voir sa tête. Je lui sourit pour quelle se sente moins gênée. Mais maintenant t'as une bonne raison de mettre ta robe, tu viens avec moi à ce repas de malheur.

- Pourquoi !? Non, je peux pas. J'ai juste fais ça sur l'instant. Oublis.

- Pour deux raisons. Parce que je suis nerveux quand ils sont là et que tu vas venir pour que me remettre sur le droit chemin si recommence à être comme eux. Et aussi, pour les faire chier.

- Je penses que je te dois bien ça. T'inquiètes pas je sais très bien jouer le rôle de la fille pauvre et sans éducation.

Elle dis ça d'un drôle de ton, amer même si elle se veut enjouée.

- On rentre ?

- Oui, ça m'a fatiguée tout ça. Il faut absolument qu'on trouve du temps pour travailler sur nos exposés cette semaine.

Je rêvasse, je repenses à ses lèvres, j'ai été surpris mais j'ai tellement aimé ça, j'aimerais bien qu'elle le refasse.

- Hou hou ? Elle agite sa main devant mes yeux.

- Euh, ouais, demain ?

- Pas le dimanche, c'est pas un jour très gaie chez nous. On fait un repas de famille nous aussi. Entre nous, enfin on essaie de faire un repas un peu meilleur que ceux qu'on mange la semaine et puis ensuite on va tous au cimetière. Quand on rentre tout le monde a le moral dans les chaussettes. Tom encore plus et je peux pas rater ça et les prévenir la veille.

- T'es pas obligés de venir dimanche prochain ?

- Est ce qu'on sera rentré pour 17 heures ?

- Oh oui, je reste rarement très longtemps dans ce genre de repas.

- Alors c'est bon, je les préviens ce soir, je préparerais le repas la veille ça devrais pas poser problème. On s'est remis en route.

- Alors tôt Lundi matin pour les exposés ?

- D'accord. C'est chiant que la BU n'ouvres qu'à 8 heures 30, avec les horaires de train j'arrives à 8heures et je suis obligée d'attendre dehors.

- Bah, viens chez moi dès que tu arrives, j'habites pas loin de la fac et au moins on peut parler à voix haute.

- Ça te déranges pas ?

- Si tu pues encore la frite, si mais sinon non, banane. Elle rigole.

On remonte dans la voiture, elle se ferme et redevient silencieuse. J'aimerais qu'elle cesse d'avoir peur. Elle ferme les yeux et claque son élastique. J'aimerais aussi l'embrasser et lui faire l'amour.

Bon, au lieu de penser que ça pourrais se produire concentres toi sur la route, parce que de tout façon c'est pas ça entre nous. C'est de l'amitié. Enfin je crois... J'ai jamais eux d'amie comme elle.


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