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Chapitre 22.

- Parce que.

- Parce que quoi ?

- On va aller chez le coiffeur, puis on va faire les boutiques.

- Je suis jamais allée chez le coiffeur.

- Ah bon ?

- Oui, avant ma grand-mère me coupait les cheveux maintenant je le fait moi-même. Et puis j'ai pas les moyens d'y aller, ni de faire les boutiques il faut que tu trouves autre chose.

- Discutes pas.

- J'ai vraiment pas d'argent, tu le sais Adelphe. Elle se ferme un peu.

- Tu m'as offert des frites, moi je t'offres tout ce qu'on va faire cette après-midi.

- Mais non ! Je veux pas être une assistée, j'ai pas besoin de ton argent Adelphe ! Elle s'est retirée de ma prise sur son épaule. Elle a arrêté de marcher.

- Tais-toi Eléonor, laisses moi faire ce que j'ai envie. C'est pas de la pitié ! J'ai juste envie de passer un bon moment avec toi et que tu te sentes bien. Personne s'occupe de toi, laisses moi prendre soins de toi quelques heures.

- J'ai pas besoin qu'on prennes soins de moi !

- Laisses moi te prouver le contraire. Tu m'as bien fait comprendre que j'avais besoin d'être moi-même. C'est pas gratuit si c'est ce qui t'embête. En échange tu m'apprends à être moi-même.

Mon ton est un peu sec. Elle boude. Mais reprends la marche.

- T'es chiant.

- Toi aussi t'es chiante. J'ai toujours l'impression de devoir te supplier pour que tu me laisses faire des trucs avec toi.

- J'aime pas.

- Être avec moi ?

- Non, que tu t'occupes de moi.

- C'est parce que tu n'as pas l'habitude. Lâches prise s'il te plait. Juste cette après-midi. Après si tu veux tu peux m'ignorer et me crier dessus à la fac parce que je t'invites à manger un plat de pattes. Elle sourit.

- D'accord. Mais alors vraiment juste pour cette après-midi et il faut pas que ça devienne une habitude.

- Tu vas voir tu vas y prendre goût et tu me supplieras de recommencer.

- Justement je veux pas y prendre goût.

- Pourquoi ?

- Parce que ça me fais peur...

Elle murmure je décide de reposer mon bras autour de ses épaules, et on arrête de marcher dans les rues piétonnes de Lille, je la guide dans la queue d'une brasserie.

- Pourquoi ça te fais peur ?

Je me mets dos au soleil et remonte mes lunettes pour la regarder dans les yeux. Pour essayer de comprendre ce qu'elle entend par là.

- Je sais pas... Parce que toute les bonnes choses ont une fin peut-être.

- C'est pour ça qu'il faut profiter du moment présent. Hakuna Matata ! Je lui sourit. Tu préfères une glace, une crêpe, ou une gaufre ? Elle sourit.

- Hum, une glace.

- D'accord, alors laisses moi choisir le parfum à ta place. Pour une fois tu n'as pas besoin de tout contrôler.

- Mais si j'aime pas ?

- Détends toi, c'est rien.

Elle inspire profondément et réfléchis. Pèse le pour et le contre.

- Bon d'accord. Je souris. Ça me fait plaisir.

- Il paraît qu'il y a un parfum crotte de nez. Je dis ça sur un ton très sérieux, avec une voix bizarre de faut bourgeois. Elle me réponds sur le même le même ton.

- Oh, ça à l'air délicieux. Pourtant sa tête mime le dégout, c'est plutôt drôle.

- Mademoiselle Monsieur ? Elle me laisse prendre la parole.

- Je vais prendre deux glaces, en cornet.

- Quel parfum ?

- Citron, framboise et violette. C'est possible de rajouter un coulis de chocolat et des vermicelles ?

- Bien sûr. Ça sera tout ?

- Oui.

- Très bien je prépares ça, vous pouvez passer en caisse. Je tends un billet, la dame me rend la monnaie puis l'homme termine de remplir nos cornets et nous les donnes.

- Alors ? Tu aimes ?

- Oui. Me répond t-elle avec un grand sourire. J'ai eu peur que tu prennes noix de coco.

- Ah non ! Je déteste ça.

- Moi aussi.

On marche puis on arrive devant le salon de coiffure, on finis notre glace avant d'entrer. Le salon est assez chique. Même si je suis habillé simplement on voit que mes vêtements sont chers et de marques connues. Par contre ceux d'Eléonor sont de moins bonnes qualités, usés et ternes. Ces converses sont fatiguées. Moi je m'en fiche. Mais les coiffeuses la toisent de bas en haut. Elle est mal à l'aise, et regarde ses pieds.

- Bonjour Monsieur. Finis par lâcher l'une d'elle en ignorant Eléonor.

- Viens Elé, on se casse. Je la prends pas la main. C'est des gens comme ça qui te font penser que t'es de la merde et qui te font devenir quelqu'un d'autre. Je veux pas ça pour toi.

Je claque la porte, après avoir prononcé ces mots haut et fort. A ma grande surprise elle me saute au cou une fois dehors.

- Merci Adelphe.

- Pourquoi ?

- J'ai crus que tu allais m'obliger à me faire couper les cheveux par ces conasses.

- Même pas en rêve. Viens on va ailleurs.

On reprends notre marche et on s'arrête chez un autre coiffeur, cette fois beaucoup plus accueillant. Eléonor est moins gênée. Mais semble stressée.

- C'est pour Mademoiselle, ou Monsieur ?

- C'est pour elle. On a pas beaucoup de temps mais essayez de la chouchouter.

- On masse le cuir chevelu de tous nos clients au bac. Me répond-il.

- Parfait.

- Alors qu'est ce qu'on fait ? Il s'adresse à elle.

- Euh, j'y a pas réfléchis, je ne sais pas.

- C'est la première fois qu'elle va se faire couper les cheveux par un professionnel, moi je penses qu'il faut garder la longueur mais faire quelque chose pour mettre en valeur son visage. Coupez pas trop.

- Je m'occupes d'elle. Vous voulez un thé, un café, un chocolat chaud ? Nous demandes le coiffeur en emmenant Eléonor vers le bac à shampoing.

- Euh non merci. Dit elle déstabilisée.

- Moi je veux bien un chocolat s'il vous plait.

- Très bien, installez-vous mademoiselle. Ne soyez pas si stressée, détendez-vous et savourez.

Je m'installe sur le siège en face d'elle. Le salon est plutôt mignon dans un style industriel, chique. Le coiffeur commence son shampoing, lui demande si la température est bonne, lui masse la tête et je la vois se détendre un peu.

- Alors comment c'est ?

- Agréable.

Tant mieux. Il lui fait un second shampoing, applique un soin puis rince. Ça dure au moins 15 bonnes minutes. Puis il l'amène sur une chaise devant un miroir. Je m'assois près d'elle.

- Non, vas t'en. Tu regarderas à la fin, comme ça si c'est moche je le verrais à ta tête.

- Ça marche. Restes zen d'accord.

Je vais payer et l'attend sur des sièges en cuir à l'entrée. Une vingtaine de minute plus tard elle me rejoint.

- Alors qu'est-ce que tu en penses ?

- C'est super.

- C'est cours.

- Non, ça ne change pas beaucoup, ça te vas très bien. On échange les formules de politesses avec le coiffeur puis on sort.

- T'es sûres que ça va ? C'est pas moche ?

Elle pense pas sérieusement que c'est moche, si ? Parce que sincèrement elle est superbe, ses cheveux châtains restent long, mais ils sont dégradés sur le devant et caressent son doux visage, elle a un peu plus de volume, c'est une coiffure naturelle et vraiment réussie.

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