Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 15.




C'est vendredi, je me suis réveillé tôt, je suis pas sorti hier. Etonnant de ma part. Ça m'énerve. Eléonor m'énerve, vraiment. J'arrêtes pas de penser au fait qu'elle m'ignore comme ça. D'accord j'ai pas été cool avec elle, mais quand même, c'est pas son genre d'abandonner un travail. Je rumine toute la journée et sur les coup de 15 heures je décides d'aller chez elle. Elle seras obligée de me parler. Au moins de me dire qu'elle le fait toute seule cet exposé, ou qu'elle ne le fait pas. Peut-être que j'y vais aussi parce qu'elle me manque. Non, c'est complétement con.

J'arrives chez elle. Tom est là, il est au collège, j'imagine que son emploi du temps est aussi complexe que le nôtre.

- Salut. Entres.

- Elle est pas là Eléonor ?

- Non, elle est partie faire un tour.

- Ah bah tant pis.

- Bah elle va pas tarder, tu peux l'attendre si tu veux. Je suis en train de jouer à la console, j'ai une deuxième manette.

- Ça marche.

J'enlèves mes chaussures, et entre dans la maison, m'assoit sur le canapé, la grand-mère d'Eléonor est concentrée sur son tricot. Dans l'autre canapé le père de Tom dort. Je ne sais pas à quoi il sert, ce mec. Il me dégoute, ils devraient être là pour ses enfants. On fait deux parties de Call of Duty. Et quelqu'un entre sans frapper. J'entends une voix de garçon, celle d'Eléonor et d'une autre fille.

- Vos pompes !

-Bien commandante. Répond le garçon.

- C'est pas toi qui lave.

- Non, mais je veux bien te mater quand tu fais le ménage.

- Damien qu'est-ce que tu peux être lourd. Déplore la seconde voix féminine.

- J'ai le droit de draguer Eléonor quand même ?

- Non, t'es un gros porc. Répond la fille.

Ils rentrent dans la pièce, le gars Damien a posé son bras autour des épaules d'Eléonor, et même si elle le retire, ça m'énerve encore plus que son ignorance. Je me lève.

- Salut !

- Qu'est-ce que tu fous là !?

Ça y est-elle est énervée. Ses deux amis chuchotent des « c'est qui ? », « j'en sais rien mais il est beau gosse ».

Je n'ai pas le temps de lui répondre.

Sa grand-mère est sortie de sa bulle et semble furieuse. Elle se lève et attrape le bras de Eléonor, pour l'attirer dans la salle à manger. Ses amis s'installent dans le canapé pour parler avec Lucas. Comme si c'était habituel.

- Marie-Victorine ! Je ne veux plus que tu vois ce garçon- là ! Ce Pavel ! C'est un étranger je ne veux plus le voir à la maison.

Je penses que la vielle dame délire, elle prend Eléonor pour quelqu'un d'autre. Ses amis n'y font pas attention mais moi je suis témoin de la scène que je ne comprends pas.

- Mamie, c'est pas Marie-Victorine, c'est Eléonor. La mamie semble déstabilisée et devient violente.

- Ne me mens pas !

- Je te mens pas mamie, c'est moi. Sa voix est douce

- Ne dis pas n'importe quoi ! Tu ne vas t'en tirer comme ça Marie-Victorine Lesage ! Ne me prend pas pour une conne ! Elle secoue Eléonor.

- Mamie calme toi s'il te plait.

La grand-mère ne l'écoute pas et frappe avec sa main le visage d'Eléonor. La claque fait un bruit énorme, tout le monde se retourne et je me sent impuissant. Eléonor laisse échapper un « oh » et place sa main devant sa bouche. Son regard est surprit mais aussi humilié et triste. Elle a envie de pleurer mais se retiens.

- Montes dans ta chambre Marie-Victorine.

Puis soudain sa grand-mère se rend compte de son geste violent et s'assoit sur une chaise, choquée. Elle regarde Eléonor.

- Eléonor, je ne sais pas ce qui m'a prise, je suis désolée. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je ne me souvenait plus que tu existais. Oh mon bébé, pardonnes moi.

Elle se met à pleurer. Eléonor s'approche d'elle et la prend dans ses bras pour la réconforter. Ça me révolte, qui la réconforte elle. Je me sent impuissant face à ce qui lui arrive.

- C'est pas grave mamie, tout va bien, je suis là. Sa grand-mère pleure dans les bras d'Eléonor.

- On va y aller. Disent Damien et la fille.

- D'accord. Dit-elle.

Sa grand-mère arrête de pleurer, s'excuse une nouvelle fois et se remet dans le fauteuil pour tricoter. Eléonor ne nous regarde pas et sort comme un zombie dans le jardin. Je la laisse seule un peu puis je la rejoint.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro