Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 12.


On rentre dans sa maison, trop petite pour accueillir tout le monde, il y flotte une odeur plutôt agréable. Elle s'applique à ne pas faire de bruit, enlève ses chaussures. Fouille dans les sacs d'écoles qui sont installé dans l'entrée. Elle se dirige dans le salon sans allumer les lumières. Monique et Pierre se sont endormis dans les canapés. Elle les a prévenu que la grand-mère allait bien, ils ont du s'endormir après. Il est presque deux heures du matin. Je la suit dans la cuisine. Elle pose les carnets de correspondance sur la petite table, de la petite cuisine.

- Tu veux manger, ou boire quelque chose ? Elle chuchote.

- Je veux bien de l'eau.

- Fraiche ?

- Non, normal. Elle sort un verre d'un placard en hauteur puis une bouteille d'un autre placard.

- Tu n'as pas faim ? Il y a des yaourts, et des gâteaux.

- Non, t'inquiète pas.

Elle prend un stylo et rédige un mot dans chaque carnet pour excuser l'absence de ses cousins.

- Pourquoi c'est toi qui t'occupes de tes cousins ? Elle hausse les épaules.

- Parce que mon oncle oubli de le faire.

- Ça ne te déranges pas ?

- Non, il a ses raisons et je le comprends.

Elle prend les carnets et sort de la cuisine. Elle revient sans, mais elle me tend un t-shirt et un bas de pyjama d'homme et une brosse à dent.

- La porte à côté du placard de l'entrée c'est la salle de bain. Il faut éviter de faire couler l'eau du lavabo, donc si tu veux te brosser les dents, utilises le robinet de la baignoire.

- D'accord.

Quand je sors de la salle de bain, elle est déjà en pyjama. Elle est très jolie, c'est vrai, il faut le dire. C'est une fille toute simple. Elle a de superbe cheveux châtain lisses et brillants et des beaux yeux bleus très bien dessinés bien encadrés par des sourcils et une bouche elle aussi très bien dessinée, fine mais pulpeuse. Des hautes pommettes, elle ressemble aux filles de l'est. Sauf qu'elle n'est pas blonde.

Son legging de pyjama flatte la finesse de ses jambes mais je ne peux pas décrire le haut de son corps car il est camouflé par un t-shirt beaucoup trop grand pour elle. Elle m'arrive au niveau des épaules, je fais 1m90, j'imagine qu'elle mesure 1m70. Les vêtements qu'elle m'a donné sont assez petits, et donc moulent mes muscles, je fais beaucoup de sport.

- Viens, tu vas dormir dans ma chambre.

- Et toi ?

- Euh, je vais essayer de dormir dans la chambre de ma grand-mère.

Cette idée la met mal à l'aise, comme si de mauvais souvenirs lui revenaient en mémoire. Des souvenirs plus lointain que ceux de la journée.

On monte les marches de l'escalier. Il y a cinq portes. J'imagine cinq chambres, j'ai vue en croyant que c'était les toilettes tout à l'heure qu'il y a une sixième chambre en bas. Elle m'explique.

- Ici, c'est la chambre de mon oncle. Là celle de Tom. Ici celle des jumeaux Lucas et Alice. Celle-là c'est celle de Zélie, Manon et Arthur les plus petits. Et là c'est la mienne.

On rentre. C'est étonnant, très petit, il y a un lit d'une personne fait au carré, tout est bien ordonné. Il y a un minuscule bureau, sans ordinateur, juste des livres et des feuilles. La chambre est mansardée, blanche et il y a des poèmes écris au feutre à la mains sur un seul mur. C'est une chambre toute simple, il n'y a pas de place pour un armoire mais il y a une commode et une petite table de chevet.

Elle s'éclipse et me laisse dans sa chambre sans un mot mais ne ferme pas la porte, je la regarde elle rentre dans la chambre de chaque enfant, j'imagine qu'elle vérifie s'ils vont bien et quelle remonte leur couverture en les embrassant sur le front. J'entends qu'elle parle doucement avec Tom, il a dû se réveiller, il était inquiet lui aussi, comme tous les autres mais un peu plus. Il est plus vieux et je penses qu'il comprend mieux les choses. Elle revient dans la chambre.

- Tu as besoin de quelque chose ? Elle est prévenante. Elle attrape un chiffon caché sous son oreiller.

- Non.

- Un autre oreiller ? Plus de couette ?

- Ça ira.

- Bonne nuit alors.

- Bonne nuit.

C'est étrange ce moment. Elle prend soins de tout le monde et penses à tout. Elle est exténuée mais s'arrange pour que tout soit normal. Ça chambre lui ressemble, pour moi c'est pas une chambre mais un cagibi. Le petit lit est trop petit pour moi. Mais je m'endors tout de même. Jusqu'à ce que des cris de bébé me réveille. Je sors de la chambre Eléonor est déjà là et sort avec le petit Arthur d'une des chambres.

- Tu es déjà là ? Elle a été rapide pour monter les escaliers.

- Je ne dormais pas.

Il est quatre heures du matin, je deviennes qu'elle n'arrive pas à dormir dans la chambre de sa grand-mère pour une raison inconnue. Rendors toi, il a juste faim, je vais lui préparer un biberon. Elle s'apprête à descendre avec le petit dans les bras qui ne pleure plus.

- Donnes le moi, tu vas réveiller Monique et Pierre avec lui.

Elle hausse les épaules et me le tend. Je le prend maladroitement dans les bras. Je m'assois sur le lit avec le petit. Je ne sais pas quoi lui dire. Je l'assoit sur mes genoux. Eléonor revient rapidement avec un biberon.

- Tiens Loulou. Elle lui donne.

- C'est moi qui fait. T'as mis du zocolat ?

- Oui j'ai mis du cho-co-lat. Elle tends ses bras pour le prendre.

- Non, ze reste sur le monsieur. Elle me regarde, sourit, hausse les épaules résignée.

- Désolée.

- Pas de soucis. Elle s'assoit sur le lit à coté de nous en baillant. Le temps que le petit termine son biberon elle ferme les yeux.

- Za finis, Eléonor.

- Alors au dodo, c'est pas encore l'heure de se réveiller.

- Elle est où mamie ?

- Elle dort. Elle lui sourit. Elle m'a dit de te faire des bisous. Elle mêle le geste à la parole. Elle le prend dans ses bras et part le recoucher. Je l'attend sur le pas de la porte.

- Merci.

- Il y a pas de quoi. Viens.

Elle me suit dans la chambre. Je m'allonge dans le lit et lui laisse la place pour s'allonger. Dors dans ton lit, je vois bien que tu es fatiguée. Elle ne lutte pas et s'allonge, à l'envers, ses pieds au niveau de mon visage. Tête bèche.

- Mais pas comme ça ! Tu pues des pieds. Elle rigole.

- Toi tu pues de la bouche. Je rigole à mon tour. C'est la première fois que nous rions ensemble. Elle est plus détendue.

- Aller mets toi à côté de moi, on perd de la place comme ça.

Elle se relève et soulève son t- shirt pour attraper le chiffon de tout à l'heure coincé dans l'élastique de son legging. Elle s'allonge prêt de moi.

- Qu'est-ce que c'est ce truc ? Elle rougit.

- Mon doudou.

Elle se retourne sur le côté pour être dos à moi, elle s'éloigne le plus possible, un peu gênée, au bord du lit. Je prends la même position quelle mais passe un bras autour de sa taille. Je ne veux pas qu'elle tombe. Elle met son chiffon sous son visage et s'endors. Moi aussi.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro