Ce poème participe aussi aux concours des 24 plumes de PtiteRenarde que je vous invite à aller voir et pourquoi pas participer en tant que lecteurs.

L'aube se lève tout juste mais le bal déjà s'ouvre ,

Et c'est très vite que l'on m'emmène danser.

L'oreille alors la première souffre,

Aux mains terribles de ce cavalier.

Après quelques danses je pense lui dire adieu,

Mais parfois il se glisse près de moi l'insidieux.

Un nouveau cavalier m'attend,

Et pendant qu'ensemble on virevolte et tourne,

Je ne m'imaginais pas pouvoir souffrir autant.

Mes poumons dans tous les sens se retournent.

Après une danse je pense lui dire adieu,

Mais régulièrement il revient ce pernicieux.

Un autre danseur m'agrippe,

Pour une nouvelle valse effroyable,

Qui contre tous remèdes s'équipe,

Me causant au ventre une douleur impitoyable.

Après une danse je pense lui dire adieu,

Mais toujours il revient cet odieux !

Puis avec un autre je danse,

Et c'est au dos qu'il me frappe,

Là en bas la douleur me lance

Mais lui toujours me rattrape.

Après de longues danses je pense lui dire adieu,

Mais il revient parfois cet ennuyeux.

Et pendant ce temps lui tournait autour de moi,

Maintenant est venu son tour de me tourmenter.

Nos pas en parfaite harmonie provoquent mon émoi,

Cette danse incessante faisant fuir toute félicité.

Et après qu'avec les autres je me retrouve,

Lui, le cafardeux, continue toujours d'hanter mes pas.

Avec douceur, non pas brusquement comme la foudre,

L'obscurité s'abat et s'empare de moi.

Et jamais aussi notre danse ne s'arrêtera,

Tandis que les autres hideux encore valsent avec moi.