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Chapitre 8 : Réveil difficile...

Je me réveille et aussitôt j'ai la sensation qu'une barre de fer comprime mon cerveau. Je me tourne avec difficulté sur le dos et mon ventre émet des gargouillis suspects...


Aïe ! Saleté d'alcool chinois !


Alors que je prends soudain conscience que je ne me trouve pas dans mon lit, j'entends à ma gauche un ronflement digne d'un ours enrhumé (ou aviné). J'hésite entre fermer les yeux et me rendormir pour ne pas avoir à affronter la réalité (qui menace incessamment sous peu de me heurter de plein fouet) ou m'enfuir en courant. Je choisis une troisième option et lance un regard discret à mon voisin de lit.


Par tous les alcools de l'Enfer !


Je n'ai pas fait ça... Ce n'est pas possible !


Je lève tout doucement le drap et constate (à mon grand désespoir) que je suis nue.


Bon.


Je suis donc nue, avec la gueule de bois, dans le lit de mon ex (aka « Connard IIIème du Nom »). Ma foi, ce début de journée semble prometteur !


Je décide alors de faire ce que n'importe quelle fille sensée ferait dans ma situation. Je me glisse hors du lit avec la discrétion d'un ninja (ok... un ninja dont l'équilibre demeure précaire à cause des « restes » d'alcool dans le sang). Puis, je me mets à faire le tour de la chambre à quatre pattes dans l'espoir de récupérer toutes mes affaires sans réveiller l'Ex Maléfique.


Après avoir fouillé le lieu du crime et m'être cognée la tête contre le bureau (comme si je n'avais déjà pas assez mal au crâne !), j'ai retrouvé presque tout ce qui m'appartient. Il me manque encore mon portable et mon soutien-gorge. Je continue de chercher quelques instants même si mon niveau d'agacement augmente, tout comme la probabilité que Connard IIIème du Nom se réveille.


Heureusement, une révélation illumine tout à coup mon cerveau embrumé !


C'est normal que je ne trouve pas mon portable ! Je l'ai confié à Adara.


Soulagée, je décide de sacrifier mon soutif et je m'enfuis en silence de la chambre, mes fringues sous le bras. Arrivée dans le salon, j'enfile le plus vite possible ma petite robe chinoise. Je croise mon reflet dans le miroir à côté de l'entrée et constate l'étendue des dégâts (vous avez déjà vu un panda dépressif ?).


Bien... Il est temps de commencer ce que toutes les fêtardes inconscientes redoutent : la Marche de la Honte.


Mon ex habitant en plein centre ville, je n'ai pas besoin d'appeler un taxi et je peux regagner mon appartement à pied (en vacillant quelque peu, certes). Autant vous dire que je mets la moitié du trajet à chercher des excuses valables à servir à mes amis.


Pourquoi la moitié ?


Eh bien, c'est très simple. L'autre moitié, je la passe à essayer de me souvenir de la fin de soirée (et surtout de comment j'ai bien pu finir dans le lit de ce monstre d'égoïsme). Mais mes efforts restent inutiles... C'est le trou noir total (Allo la NASA ? Je viens de localiser un nouveau trou noir ! Où ça ? Dans ma tête, pourquoi ?). Il m'est impossible de me rappeler le moindre détail.


Quand j'arrive enfin à l'agence, je me rends compte que les bureaux sont vides.


Tiens, c'est étrange... La matinée est déjà bien avancée pourtant. Mes collègues ont-ils aussi abusé de l'alcool de riz la nuit dernière ? Je fais quelques pas dans la pièce et le seul mouvement qui attire mon regard provient du bocal de Téquila. Mon poisson rouge est passé en mode « requin affamé » à la surface et il crée même des vaguelettes. Celui-là, je vous jure ! S'il le pouvait, je suis sûre qu'il se baladerait en brandissant une pancarte « Nourris-moi ! ». Je lui balance donc quelques paillettes de boustifaille :


- Tiens, Monsieur le pirahna !


Je me faufile ensuite jusqu'à mon appart', espérant pouvoir gober un (ou deux !) cachets d'ibuprofène avant de prendre une douche bien chaude. Mais l'agence déserte aurait dû m'alerter... Oui, j'aurais dû sentir le piège et battre en retraite !


Mais que voulez-vous ? Les lendemains de cuite me rendent rarement lucide...


Tandis que je traverse le salon en mode « furtif », j'entends une voix m'appeler d'un ton sec. Je me fige, telle une gamine prise en faute, et me retourne en craignant le pire.


Oh non ! Un comité d'accueil ! Pas encore !


Mes amis sont assis tous les quatre sur le canapé. Apparemment, ils ont passé le début de la matinée à patienter, en embuscade, prêts à me sauter dessus dès mon retour. Je soupire, résignée, et m'approche d'eux, prête à écouter leurs griefs.


- Est-ce que je pourrais prendre un café avec des médocs avant que vous commenciez la valse des reproches ?


- Fais ta maline, me crache Sören, tu crois vraiment que ça nous amuse ?


J'essaie de prendre un air détaché avant de lui répondre :


- Eh bien, comme moi non plus ça ne m'amuse pas, le problème est réglé ! Que chacun retourne à ses occupations.


- Mais quand est-ce que tu vas arrêter tes conneries ? hurle-t-il.


Je reste muette sous la violence de ses mots. Aliz a posé une main sur son épaule pour essayer de le calmer. Je les observe alors avec plus d'attention... Je sens toute l'inquiétude d'Aliz et d'Adara dans les regards qu'elles me jettent. Sören est énervé... Je crois même que je ne l'ai jamais vu dans une telle fureur. Nysos, quant à lui, est assis sur le rebord du canapé et préférerait visiblement se trouver ailleurs.


- Non, Aliz, je n'ai pas l'intention de me calmer, reprend Sören. C'est vrai quoi ! Elle nous demande de l'empêcher de faire n'importe quoi et part quand même avec ce sale type ! Vous vous rappelez la dernière fois qu'il s'est servi d'elle ? On l'a ramassée à la petite cuillère au fond du caniveau...


Je déglutis et sens les larmes qui commencent à affluer sous mes paupières. Je sais qu'il a raison... Il faut que je vous explique ! Connard IIIème du Nom n'a pas volé son surnom : il avait pris l'habitude de profiter de mon don pour animer (gratuitement) ses fêtes entre amis. Et il m'avait trompée tellement de fois que j'avais arrêté de compter ses incartades.


L'Amour rend aveugle... et conne surtout !


Pour finir, il m'avait larguée pour une nana qui ressemblait à une actrice de film X... La grande classe ! Mais avec le recul, je crois que c'était la meilleure chose qui pouvait m'arriver car cela m'avait aidée à prendre conscience de l'infâme salopard qu'il était.


Bref !


Tout ça pour vous dire que cette rechute est incompréhensible... A mettre sur le compte de l'alcool et de mon absence de vie sexuelle des dernières semaines, sans doute.


- Ne vous inquiétez pas ! Je n'ai pas l'intention de le revoir ! La seule chose dont j'ai envie, c'est de prendre une douche et de faire comme s'il ne s'était rien passé. Je n'ai pas changé d'avis à son sujet...


Mr. Freeze me lance un coup d'œil suspicieux tandis que mes amies décident de me laisser le bénéfice du doute. Toute la petite troupe regagne donc le rez-de-chaussée et je peux (enfin !) aller me noyer sous la douche...


L'histoire aurait pu en rester là et je l'aurais mise dans la case « moments peu glorieux à oublier » de mon cerveau.


Mais devinez qui s'est pointé à l'agence en fin de matinée, le sourire aux lèvres et mon soutien-gorge à la main ?


(Ps : La réponse à cette question n'est pas "Dean Winchester"... Vous pensez bien que je lui aurais donné mon soutif... avec la petite culotte en bonus !)

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