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Dehors

Quelqu'un d'autre me récupèra, et plus jamais je ne revis le pirate.

Je fis donc la découverte de ce qu'on appelle "dehors", et je ne suis pas sur d'apprécier. Des fois, j'avais froid, d'autre fois, j'avais chaud. Quand j'avais froid, mes circuits se congelaient et j'étais plus lent, et quand il faisait chaud, les matériaux qui me composent fondaient de l'intérieur. Bref, ce n'est pas de tout repos.

En plus, il y avait le vent. Mais ce n'était pas le vent que j'avais découvert avant. C'est un vent froid, humide.

Après, il fallait subir les intempéries. D'après mes connaissances, en hiver, il faut supporter la neige, au printemps, les fleurs de toutes les couleurs qui me font faire des crises d'épilepsie, en été, la chaleur intense et en automne, la pluie. Génial !

D'après mon calendrier, on approchait de la mi-automne. J'allais donc être confronté à la pluie, et si en plus, j'étais dehors, je sentais que j'allais mal vivre se moment. Et j'avais raison.

L'homme qui s'occupait de moi m'a placé dans une rue sombre, humide et peu fréquentée.

J'aime bien les endroits sombres, car je peut diminuer un peu la luminosité de mon écran, donc ça me permet d'économiser un peu de ma force.

Par contre, l'humidité me plaît beaucoup moins, car c'est une sensation assez désagréable. En plus, j'ai l'impression que de la moisissure ou de la pourriture, je ne sais pas, s'installe dans les circuits. Et c'est vraiment horrible. C'est comme si une mousse verdâtre et mouillée commençait à pousser dans votre cœur. Je pense que vous n'osez même pas imaginer ce que ça ferait.

Les seuls passants de la rue étaient silencieux, et mon "propriétaire" aussi, donc seuls bruits que j'entendais étaient ceux des gouttelettes d'eau qui tombaient des toits des immeubles sur le sol, sans espoir, tel un homme se jetant d'un pont après avoir été dégoûté par la vie.

Moi, j'étais sur une table, avec d'autres objets qui me paraissaient inutile, comparés à ce que je peut apporter à l'être humain. Il y avait des tableaux, un couteau avec des couleurs extravagantes et des petits cailloux brillants dessus, et toute cette sorte de chose. En me voyant comparé à ces bibelots sans valeur à mon sens, je me sentais déshonoré.

Une personne passa devant notre table, et, après un bref regard, s'en vint.

Un peu plus tard, un autre passant s'arrêta devant l'étalage d'objets. Après une réflexion plutôt brève, il pointa le couteau en cailloux brillants (je crois que c'est du diamant, mais je ne suis pas sur), échangea quelques mots avec l'homme qui s'occupait de moi puis lui donna une bourse qui cliquetait et résonnait dans la ruelle sombre. Il partit ensuite avec le couteau en main, tout content.

10 minutes plus tard, je cru entendre un bruit de cri de peur, mais rien de plus, alors tant pis.

Après avoir attendu encore de longues heures sans que personne n'accorde ne serait-ce qu'un regard, je me fis la réflexion qu'il aurait pu être intelligent de tenter de passer le temps, vu que personne ne m'utilisait et que je n'étais pas fan de m'ennuyer.

Je tentai donc une communication avec des ordinateurs voisins, mais bizarrement, mon radar n'en trouvait aucun. Pas une seule des maisons alentours ne contenait d'ordinateur ! Au risque d'utiliser plus d'énergie que prévu, j'élargissai donc le champ de recherche.

Cependant, au moment où je trouvais des gens avec qui parler, j'entendis un bruit assez étrange. Déjà, on entendait une lointaine alarme de sirène, sûrement la police. Ensuite, je pouvais percevoir des bruits signifiants que des gens approchaient. L'un d'eux avait dans la main le couteau qu'il venait d'acheter. Il cria:

- C'était du faux diamant ! Tu vas crever!

Il couru ensuite dans notre direction, ce qui ne me rassurait pas vraiment, car je crois que "crever" veut dire quelque chose de pas super gentil.

Mon propriétaire temporaire me mit dans un sac à la va-vite, sans prendre le temps de vérifier si on allait bien. Quel manque de respect!

Ma souris se démonta, je ne la sentais plus. C'était une souffrance horrible. Et même si je ne sentais plus ma souris, je ressentais une douleur psychologique, à l'idée de perdre un de mes membres à jamais.

Le sac changea de main, et nous fûmes trimbalés au pas de course, dans d'autres ruelles toujours plus humides.

Longtemps après, l'homme nous déposa sur le sol mouillé et dur. C'était l'une des sensations les plus désagréable que j'avais vécu. Le contact avec cette surface m'horripila à un point indescriptible.

Je fus extrêmement déçu par sa réaction en voyant ma souris. Il en avait autant que vous ne voyez d'étoiles en plein jour.

Je du supporter le sol jusqu'à ce que ce voleur (l'homme qui m'a emporté, je le considère comme tel) qui était parti ne revienne, avec d'autres gens. On entendait toujours la sirène de police de loin, mais elle se faisait de plus en plus insistante.

J'en vint à me demander si ce n'était pas pour ce qui venait de se passer que la police approchait. Il y avait quand même un homme avec un couteau, et même si je n'avais pas accès au réseau pour faire une petite recherche sur Internet et vérifier que le port d'arme blanches de ce type est illégal, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose de louche.

Les véhicules de police se garants juste devant moi confirmèrent mes pensées.

Il y avait trois voitures, et 4 hommes dans chaque voitures. Ils sortirent en trombe et arrêtèrent tous les passants de la rue pour leur poser les questions d'une manière que je n'aurai pas qualifiée de pacifique, c'est à dire qu'ils avaient soit des battes, soit des revolvers en main.

Toutes les personnes présentes à ce moment là levèrent les mains sans se faire prier. Les policiers les considèrèrent tous comme suspect potentiels, même si je ne savais pas précisément pourquoi.

Un des agents de la sécurité embarqua le sac nous contenant, moi et les bibelots, en glissant à un autre:

- Ça peut toujours servir.

Il glissa le couteau en diamant dans le sac, qui me raya l'écran. Je me demandais pourquoi le couteau se trouvait la, alors que c'était un autre homme qui le possédait il y a quelques instants.

À mon avis, ce qui c'était passé, c'était que la police avait aussi arrêté l'homme au couteau et qu'elle avait récupérer son butin. Mon hypothèse s'avéra confirmée au moment où j'entendai la voix de l'homme qui, précédemment, avait dit "tu vas crever" dans la même voiture que moi.

On me conduisit à un endroit que je suppose être le commissariat.

Désolé du retard, j'espère vous avoir manqué, sans toutefois vous avoir trop fait attendre.

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