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À l'hôtel...

Arrivé dans ce que je supposais être le commissariat, je fut déposé, ainsi que tout les autres objets du sac, avec un petit mot:

"Voilà, chef, tout ce qu'on a trouvé chez les mecs qu'on a arrêter. Ça peut toujours être utile, surtout l'ordinateur."

Ces derniers mots emplirent mon cœur artificiel d'une tendresse soudaine envers les policiers, qui me reconnaissaient à ma juste valeur, c'est à dire "plus utile que les autres bibelots", contrairement aux hommes des rues sombres.

Du coup, je pensais que vu que je les aimais bien, je pourrais peut-être essayer de passer outre ma douleur, ainsi que toutes les sensations désagréables dûe à mon séjour dehors pour leur faire plaisir.

Très vite, un homme que je n'avais jamais vu arriva. Il était grand, avait des cheveux blonds et portait un uniforme de police. Il avait une stature d'athlète. D'apres son expression, il semblait énervé. Il posa ses mains sur les hanches et s'exclama :

- C'est quoi ce bordel?!?

Puis il vit le petit mot et se calma pour le lire. À la fin, il parut plutôt content et me regarda avec admiration en s'émerveillant :

- On a cette merveille gratos?

Puis il commença à m'installer, sans prendre trop de temps mais pas avec une main d'expert non plus. Ensuite, il s'empara du téléphone et composa une série de chiffres.

- Allô ?

- Salut Bob, c'est le chef. Tu pourrais passer dans mon bureau ? J'ai un nouvel ordi à te faire examiner, si t'es pas trop occupé.

- Désolé, chef, je serais dispo dans dix minutes. Je suis avec une dame un peu dure de la feuille, donc j'ai du mal à avancer, même si j'aurais déjà dû avoir fini. Encore désolé, je passe dès que j'ai fini.

- Pas de soucis, bonne chance.

L'homme attrapa un carnet et quelques crayons et se mit à dessiner. "Vu que c'est un policier, c'est sûrement sa façon de passer le temps", pensais-je. Étant donné le nombre de dessins qui noircissaient le carnet et l'habileté de l'homme qui manipulait ses crayons, il devait s'ennuyer souvent.

Sur la page de gauche, je reconnaissais une forêt, un peu sombre mais très réaliste, avec, au milieu, un énorme rocher. Le dessin était en couleur, et sa ressemblance avec une forêt réelle me frappait, à tel point que je me demandais si il s'agissait d'une photo.

Sur la page de droite, les bras du policier me cachaient ce qu'il dessinait, mais j'apercevais quand même des têtes humaines, un peu moins réalistes que la forêt mais tout à fait reconnaissable. À droite, le policier s'était représenté lui-même. Directement à sa gauche, il y avait une femme, puis 3 enfants, et enfin une personne aux cheveux blancs comme je n'en avait vu que très rarement. J'en déduisit qu'il s'agissait de sa famille. Peut être qu'elle lui manquait, à cause de son travail qui l'empêchait des les voir.

Il enleva son bras, signe qu'il avait fini, ce qui me permit de voir leurs corps. Le vieil homme était en fauteuil roulant, et les autres avaient l'air parfaitement normal.

N'ayant plus rien à faire, le policier commença à se tourner les pouces, d'abord dans un sens, puis dans l'autre, puis un dans un sens et l'autre dans l'autre.

D'après certaines de mes recherches, ce genre de tics révèle un ennui évident.

Un peu plus tard, quelqu'un toqua à la porte.

- Entre, Bob!

Quelqu'un entra, mais ce n'était pas Bob. Il s'agissait d'une femme aux cheveux blonds et lisses, avec un regard hautain, des talons hauts, des lunettes rondes et un bloc-notes à la main.

- Madame la directrice, que me vaut cet honneur?

- On a besoin de toi, c'est urgent. Grouille!

L'homme n'ajouta mot et sorti rapidement de la pièce, accompagné de cette femme qui semblait être la directrice de l'hôtel de police.

Quelques minutes plus tard, un autre frappement de porte se fit entendre, puis, constatant qu'il ne recevait pas de réponse, le dénommé Bob fit son apparition dans le bureau.

Il portait des longs cheveux qui lui arrivaient jusqu'à la taille, mais qui ne semblaient pas avoir été lavés depuis des semaines, un jean troué, des sandales et une chemise hawaïenne. Un look original, mais pas déplaisant pour qui avait un minimum de tolérance envers l'inconnu.

Bob commença par observer la table désordonnée de son supérieur à la recherche d'une note sur laquelle il aurait pu inscrire à son intention les causes de son prompt départ. Après avoir constaté qu'il n'y avait rien, il s'approcha de moi avec un sourire d'expert. Il souffla :

- Ras le bol de la vieille ! Enfin quelque chose avec lequel je suis à l'aise !

Je me décida à placer cette remarque dans la catégorie "égo personnel".

Il brancha sur l'un des ports USB une clé qui, d'après mon analyse, avait pour but de détecter des logiciels un peu embêtant comme une autodestruction dès l'allumage, ou quelque chose dans le genre. Fort heureusement pour moi, aucune chose de ce type ne m'avait été implantée. Rassuré, il m'alluma donc puis fit un tour vers mes pages de codes. Il n'était pas rapide comme le pirate, mais avait l'air de taper lentement, comme pour ne pas m'abimer le clavier.

À son changement d'expression faciale soudain, je déduis qu'il s'était rendu compte que certaines choses n'auraient pas dû être là. Il se mit donc à taper frénétiquement pour être sûr que rien de dangereux ne se cachait en moi. Mais très vite, il se calma puis pris une légère pause.

Il sortit son téléphone et le martela de ses gros doigts couverts de bagues ornées de motif d'origine douteuse. Il avait l'air d'attendre quelque chose, comme une réponse, peut être, mais rien ne se passa.

Il commença donc à faire des recherches approfondies pour en savoir un peu plus sur ce qui m'étais arrivé avant. J'avais enfin trouvé quelqu'un qui s'interressait à moi pour ce que j'étais et non pas pour ce que je lui apportait. Pour lui éviter du travail, j'ouvris une page Word et commença à écrire :

"Salut,

Si ça t'intéresse de savoir ce qui m'est arrivé, ne te dérange pas à aller chercher dans les méandres de mon disque dur ! Il te suffit de lire les précédent chapitres de cette histoire.

Signé : 649"

Je m'arrête d'écrire pour lui laisser le temps de digérer l'information et de composer une réponse. Très vite, il tape:

"Qui est tu?"

"Je suis l'ordinateur que tu manipules depuis 10 minutes"

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