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Partie 9 | À l'heure du chaos 1/2

[ CHARLY ]

Demain, c'est déjà le jour des fiançailles. Hassan est serein, mais Jessica l'est beaucoup moins. Du coup, elle veut tout régenter et ne nous laisse aucun répit. Décidément, je ne comprends pas ce qu'Hassan lui trouve. Même physiquement, elle est moyen-moyen, comme j'aime dire. Mais bon, comme mon cher ami le dit lui-même: « Il est amoureux ».

Quelle foutaise !

Dès le départ, je lui ai dit que je n'étais pas convaincu, mais il a insisté et maintenant, il est fou d'elle. Que puis-je y faire ? Rien malheureusement. En tant que futur témoin, je suis quand même venu voir si je ne pouvais pas filer un coup de main, mais visiblement ils gèrent comme des chefs. J'explore la salle du regard et je constate avec joie que la mère d'Hassan n'a pas rigolé avec l'organisation : c'est tout simplement magnifique !

— Merci d'être venu nous aider, mec !

— De rien, c'est normal Hassan.

— Je suis pressé d'être à demain. Ça va envoyer du lourd  !

— Oh que oui !

— Dis-moi, elle vient toujours ta beauté sénégalaise ?

— Oui, pourquoi ?

— Parce que je voudrais vraiment savoir qui est la fille qui tente d'assagir mon meilleur pote, tout simplement.

— Tu verras, elle est sublime. Elle est tellement belle avec son teint chocolat, ses longues jambes, ses lèvres ourlées, sa voix... Mmh ! fais-je en mordant la lèvre inférieure.

— Eh bien Charly, je ne te savais pas aussi convaincu ! Elle m'a l'air très forte, cette demoiselle !

— Ouais... Le seul problème c'est son caractère, elle a un de ces tempéraments ! j'explique en secouant la main.

— Toi t'es complètement « In love ». Tu es en train de changer, je le vois bien.

— Pas du tout, mon frère ! C'est juste qu'elle est moins docile que les autres, alors je m'y prends autrement. Depuis que je l'ai embrassée, ses lèvres me réclament. Elle ne peut plus se passer de moi. C'est tout l'effet que je fais aux femmes. Alors t'inquiète pas pour moi Hassan, j'ai pas perdu la main, mec !

— Cesse donc de jouer les beaux gosses et file te coucher. Tu vas avoir besoin de repos, demain c'est la fiesta !

— Bon, bonne nuit mon pote ! Dormez-bien aussi, demain c'est votre jour.

*

[ HASSAN ]

Nous laissons Charly rentrer chez lui, car il se fait tard, et que nous avons presque terminé la décoration de la salle. Ma future femme me lance son regard en diagonale qui, en général, signale son désaccord.

— Jess, pourquoi fais-tu cette tête ?

— C'est ce Charly... Je le tolère parce que c'est ton meilleur ami, me répond-t-elle en plissant ses lèvres de dégoût. Mais je pense sincèrement que sa place n'est pas avec nous demain. 

— Écoute, on ne va pas se disputer la veille de nos fiançailles ? Et encore moins à cause de Charly, non ?

— C'est vrai.

— Et puis Charly n'a rien fait de mal, il est même venu nous aider. Et le connaissant, il l'a fait de bon cœur.

— Oui je sais, mais je ne l'aime pas. J'aurais juste préféré qu'il ne soit pas là demain.

— Mais c'est mon témoin, Jess ! Est-ce la pression qui te met dans cet état ?

— Peu importe... Je maintiens que je n'aime pas Charly et cette façon qu'il a de tout ramener à lui.

— Tu ne l'aimes pas quand ça t'arrange. Il t'a aidée à préparer mon anniversaire, si je ne m'abuse ?

— Et après ça, il a disparu sans jamais revenir.

— T'exagères là ! Il était hospitalisé... Jess tu es de mauvaise foi et ça commence vraiment à m'agacer. Ne t'occupe pas de lui. Charles n'est pas ton problème, c'est le mien, ok ?

— Pff ! De toute manière, il ne sert à rien.

— Pourquoi cherches-tu des histoires alors que tout se passe bien ?

— Je ne cherche pas à faire des histoires, Hassan. Mais pour une rare fois dans ma vie, j'aimerais bien être au centre de la fête, surtout quand ce sont nos fiançailles.

— T'inquiète pas, tu seras la reine de la soirée mon cœur.

— Je ne sais pas si je vais arriver à supporter les frasques de Charly. Il a intérêt à rester à sa place !

— C'est de mon ami dont on parle...

— Malheureusement, ton ami n'est pas digne de confiance. Son arrogance me dépasse et son assurance me dérange. Et quand je pense à lui, j'en ai des vertiges.

— Je suis vexé, Jessica ! Sérieux... Est-ce que je te parle de tes nombreuses copines immatures qui piaillent toute la journée pour ne rien dire ? Non ! Je me la ferme et je supporte parce que je sais que toi tu les apprécies. Fais-en autant et tout ira bien !

— Allons, bon... Ne nous fâchons pas, mon chéri. Tout ça est ridicule. Il vaut mieux rentrer maintenant. Maman s'occupera des finitions.

***

[ KHARIDJA ]

J'ai hâte d'être à demain et en même temps je suis un peu fébrile. Je crois que c'est normal d'être dans cet état lorsque c'est la première fois qu'on sort avec quelqu'un. Rencontrer l'entourage de Charles me met la pression, tout ça est nouveau pour moi et j'ai peur de passer pour une gourde dans ce milieu que je ne connais pas.  Je ne connais aucun de ses amis. J'espère être à la hauteur, en tout cas je ferai tout pour, et ce, malgré la timidité qui me pollue. Alors que je me torture l'esprit avec ce premier rendez-vous, je reçois un appel de ma cousine germaine :

— Hey ma chérie, comment vas-tu ?

— Ça va Awa, et toi ?

— Ça va bien. Je t'appelle pour te proposer une sortie, annonce-t-elle joviale.

— Ah oui ? Dis-m'en plus.

— Avec Amy et Tessa, nous allons à une soirée demain et j'ai pensé que tu pourrais être des nôtres.

— C'est gentil d'avoir proposé Awa, mais demain soir je suis prise. Une prochaine fois peut être ?

— Tu es prise par quoi ? Je suis certaine que tu vas ENCORE rester devant ta télé, ou passer le week-end chez Aïcha. Tu devrais te lâcher un peu, Kha. Rester enfermée, ce n'est pas bon pour la santé !

— Mais oui c'est ça, Awa. Tu es devenue médecin maintenant ?

— Non, mais je trouve que tu es trop jeune pour vivre comme une vieille bigote.

— Je ne suis pas enfermée tout le temps, la preuve puisque je suis occupée demain soir. Mais promis, on se fera une soirée ensemble la prochaine fois.

— Bon... Au moins, j'aurais tenté. Sache que tu vas rater une superbe soirée !

— Ne t'inquiète pas pour moi. Amusez-vous bien toutes les trois... Bisou !

— Oui c'est ça, bisou ma chérie !

*

[ CHARLY ]

Je dois reconnaître que je suis fort. Cette petite Kharidjatou ne voulait rien savoir de moi et en deux temps, trois mouvements, j'ai mis son cœur dans mon escarcelle. Je ne peux dire qu'une chose :

Charly Sylla, le charisme est en toi, Walaye ! 

Non mais avouez que je suis un beau gosse ? Je vous l'ai déjà dit : aucune femme ne me résiste, elle n'ose pas me dire non longtemps. Et je suis heureux que Kharidja ait cédé à mes avances. J'avoue que je n'ai pas l'habitude de sortir avec ce genre fille. Elle est plutôt du genre, première de la classe, super coincée... Pourtant, elle a ce « je ne sais quoi » qui est en train de me rendre fou. Et puis les amis, elle a un corps ! Mais son corps est...

Popopopopo !

Kharidja a l'air si fragile et si secrète que je ne veux pas la bousculer. On va aller à son rythme, je ne suis pas pressé. Ce qui me réjouit, c'est que malgré son air détaché, je sais qu'elle est dingue de moi.

Bon je m'arrête là... Je vous entends déjà hurler, me contredire et m'insulter...

Ce que je sais, c'est que j'ai envie de la présenter à Hassan. Mon ami est persuadé que ma nouvelle copine est une invention. Il est convaincu que je le fais marcher. D'ailleurs, aucun de mes potes n'y croit ! Et pourtant, il n'y a rien de plus réel que Kharidja et moi. Le pire, c'est que sans le vouloir, cette fille est en train de me rendre sage et je ne m'en inquiète même pas. Ce soir, ce sera l'apothéose, lorsqu'ils vont me voir arriver avec cette merveille au bras, ils seront tous K.O. technique. C'est certain, je vais faire des envieux !

[ KHARIDJA ]

— Cesse de bouger, Kha ! Je n'arrive pas à zipper ta robe.

— Je suis trop stressée Aïcha, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté d'aller à cette soirée.

— Ça fait toujours ça la première fois, c'est normal, dit ma sœur en remontant la fermeture éclair de ma robe. Bon, tourne-toi, que je vérifie ta coiffure maintenant. Tu veux que je relève plus tes cheveux ? Ou je les laisse comme ça ?

— Je n'en sais rien Aïcha ! C'est toi qui sais...

— Tu es trop belle ! affirme-t-elle lorsqu'elle termine de me coiffer.

— Merci, tu as fait des miracles.

— Disons que tu es déjà très jolie petite sœur, je n'ai eu qu'à t'embellir. Un peu de rouge à lèvres ?

— Non merci !

— Au moins du gloss et du mascara ?

— Bon d'accord, un tout petit peu alors.

Ma sœur m'applique méthodiquement son maquillage sur le visage et me regarde avant fierté.

— Mortala, viens la voir !

Son mari rapplique dans la seconde qui suit. Lui aussi y va de son commentaire.

— Tu es sublime, Kha. Ton Charles ne va avoir d'yeux que pour toi ce soir !

— Merci Mortala, c'est gentil !

— Il a intérêt à bien s'occuper de toi. Sinon, il aura affaire à moi !

— Et à moi aussi, affirme Aïcha.

— Oh la la ! Il m'a envoyé un sms disant qu'il est garé devant chez vous, je ne l'avais pas vu. Je dois y aller, ça fait un moment qu'il attend !

— Ah certainement pas ! s'oppose mon beau-frère. Dis-lui de venir te chercher, j'aimerais savoir à qui on te confie. Déjà que tes parents ne sont pas au courant...

— Mortala, ce n'est pas ta fille way ! réagit ma sœur.

— Laisse Aïcha, ton mari a raison. Il vaut mieux que vous sachiez de quoi il a l'air. Je l'appelle...

Le cœur battant, je forme son numéro. Je ne lui laisse même pas le temps de me saluer :

— Rapplique, mon beau-frère veut te voir.

— Mais nous allons être en retard...

— Grouille !

— Ah les femmes! J'arrive...

Les présentations sont faites. Charles a reçu les nombreuses recommandations de mon beau-frère. Mortala est sympa, mais il ne plaisante pas.  Charles n'a pas droit à l'erreur. Après un petit quart d'heure de bavardages, nous pouvons enfin partir. Ouf !

Nous approchons de sa voiture et Charles s'arrête net avant de déclarer :

— Je suis stupéfait !

— Ah oui ? Pourquoi ça ?

— Quand je nous regarde, je ne vois qu'une chose : un couple parfait. Tu vois Kharidja, tu es aussi belle que je suis beau. C'est à peine croyable !

— Bon sang Charles, tu t'y crois vraiment.

Galant, il m'ouvre la portière, le sourire aux lèvres. Je monte dans le véhicule et il se met au volant :

— Tu es sublime, Kharidja !

— Merci Charles ?

— Es-tu prête poupée ? J'peux démarrer ?

— Je suis prête, oui.

— Alors c'est parti !

*

[ CHARLY ]

Pendant le trajet, nous discutons de tout et rien. Je la taquine et elle me dit que je l'énerve. J'adore être en sa compagnie, Kharidja est drôle et intelligente. J'ai l'impression que je la connais depuis longtemps. C'est dingue une telle alchimie, jamais je n'aurai pensé être si proche d'une nana. Au bout de trente minutes, nous arrivons enfin sur le lieu de la fête. Le parking est bondé. Ça m'agace parce que je n'ai pas envie qu'on raye mon bolide. Finalement, je trouve une place où mon véhicule ne craint rien. Alors que nous avançons vers la salle de réception, Kharidja serre ma main dans la sienne, elle semble inquiète. Je m'arrête un instant et me positionne face à elle. J'encadre son visage de mes deux mains et je l'embrasse tendrement.

— Je suis un peu stressée là.

— Tu ne devrais pas. Tu es par-faite, Kharidja ! Et moi, tu me trouves comment ?

— Pas mal. 

— Pas mal ? C'est tout ?

— Charles, ta tête est si grosse tête que bientôt tu ne passeras plus aucune porte.

— Si tu le dis... En tout cas, je sais que je suis plus que mal, moi !

Cette fille est hors du commun. J'ai un costard à quatre mille dollars et elle me dit seulement que je suis « pas mal » ?

Nous arrivons main dans la main dans la salle. La musique tourne à fond, l'ambiance est au top. Il y a tellement de monde que je me demande comment je vais pouvoir retrouver Hassan. Je salue au fur et à mesure, les personnes que je connais. Ma Miss a l'air perdue. Elle est si timide... N'empêche que je suis fier de l'avoir avec moi ce soir. Je continue de balayer la salle du regard et je trouve enfin mon gars. Lui aussi m'a vu, il me fait signe qu'il arrive :

—  Hey Charly, tu as vu ça ? C'est de la folie non ?

— Mon cher, cette fête en vaut la peine, l'ambiance est dingue ! Au fait, Hassan, je te présente Kharidjatou. Ma petite Miss à moi... Kharidjatou, voici Hassan. Mon ami et frère.

— Enfin je te vois, Kharidjatou. Jusqu'à présent, je pensais que tu étais une illusion.

— Enchantée, Hassan. J'ai beaucoup entendu parler de toi.

— Ceci dit, Charles avait raison sur un point : tu es magnifique !

— Magnifique ? Mais ce n'est pas le qualificatif que j'ai utilisé mec, j'ai plutôt dit que Kharidja est une bombe atomique, Wouai !

— Charles ? chuchote-t-elle gênée.

— Excuse-le Kharidjatou, tu apprendras que parfois, ce jeune et beau mâle ne sait pas se tenir.

— Oh ça va !

— Avez-vous vu Jessica ? demande Hassan.

— Pas encore !

— Mmh... Il faudrait que je la retrouve, ma fiancée court dans tous les sens. Vous savez ce que c'est ! Au fait, vous avez bu quelque chose ?

— Non, mais je vais aller nous chercher un truc à boire. Sans alcool je suppose, Kharidja ?

— Tout à fait.

— Il te taquine, il n'y a pas d'alcool ici et il le sait. Dis-moi, comment fais-tu pour le supporter ?

— Je ne sais pas Hassan, je suppose qu'il a de bons côtés ?

— En tout cas, je suis ravi de te rencontrer. Il était temps.

— Et voilà ton jus de fruit bébé ! intervient Charles.

— Ben ça alors ! « Bébé » carrément ? s'étonne Hassan en croisant les bras sur sa poitrine.

— Mec, tu m'énerves ! File voir ta dulcinée et laisse-nous roucouler en paix s'il te plaît.

— Eh bien Mademoiselle, il me semble que tu es source d'un grand changement. Merci pour ce beau sacrifice ! ricane Hassan.








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