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Chapitre 5

- Je fatigue...

- Tiens bon, mon ami. Ce que nous avons trouvé n'est plus loin.

Mognar soupira. Près de six-cents années s'étaient écoulées depuis qu'ils avaient quitté leur planète. Ingvar, comme les cinq autres Kaarbdjorn, commençait à accuser le coup. Ils étaient épuisés et ne parviendraient bientôt plus à se déplacer. Déjà, ils avaient ralenti depuis bien longtemps et ne parvenaient plus à se recharger convenablement. Audar, en tant qu'expert robotique, était toujours sur le qui-vive pour réparer chaque faille, qui se faisaient de plus en plus nombreuses. Une fois arrivés à leur destination, il faudrait de très nombreuses années pour permettre aux Kaarbdjorn de récupérer.

- Mognar, Raadgeir en attente de communication, informa Dageid.

Le chef se dirigea vers la deuxième salle de commandement, fixant quelques instants l'hologramme de son ancien bras-droit avant d'activer le son.

- Trund est usé, Mognar. Que comptes-tu faire pour cela ?

- Je te salue également, Raadgeir. Notre destination est toute proche, tu le sais aussi bien que moi. Les Kaarbdjorn tiendront jusque-là.

- As-tu conscience du temps qu'ils mettront pour se recharger intégralement ? Et s'Ils nous retrouvent, que feras-tu cette fois que tu ne pourras plus nous faire fuir comme des lâches ?

Inconsciemment, Mognar sentit ses poings se serrer et ses épées sortir de son armure, au-dessus de ses avant-bras.

- Ravi de constater que tu es encore apte au combat, mon frère. Au moins n'aurais-je pas l'impression que le chef des Eidbdjorn n'est pas digne de son statut. Mais cela ne répond pas à ma question, railla Raadgeir.

- Que tu le veuilles ou non, les Obbdjorn sont sous mon commandement. Et privilégier la survie de notre espèce et la vie des plus jeunes plutôt qu'une quelconque vengeance était la décision la mieux avisée. Faire couler de l'huile n'est pas une solution.

- Nous scinder en trois groupes n'en était pas une non plus !

- Cela a permis à près de deux mille cinq-cents d'entre nous d'avoir la vie sauve. Ils n'ont suivi que nous, car Ils nous veulent tous les deux en priorité. Tu n'aurais quand même pas voulu tous les sacrifier uniquement pour nous deux ? Sur ce, la discussion est close, elle épuise Ingvar et Trund. Nous en reparlerons une fois à destination.

Ne laissant pas le temps à celui qui s'était nommé lui-même « Chef des Hallbdjorn » de répondre, Mognar mit fin à la communication, un doute toujours enfoui en lui.

- Tu as eu raison, Mognar. Raadgeir n'a pas l'étoffe d'un commandant, ses décisions ne seraient pas assez réfléchies.

- Ne te fatigue pas à communiquer, Ingvar. Dans très peu de temps, tu pourras te reposer.

Rejoignant la salle principale de commandement, Mognar observa la galaxie et ce qu'elle semblait leur proposer. Une planète viable, à près de six-cents années de leur ancien lieu de vie, et bien loin d'Eux. Les dernières communications qu'ils avaient eues avec les deux autres groupes de Kaarbdjorn paraissaient positives. Tous deux étaient parvenus à découvrir un monde d'apparence non-hostile et de nature adaptée à leur vie. Lorsque chaque Kaarbdjorn serait à nouveau entièrement opérationnel, Mognar céderait temporairement son commandement à Audar, comme il l'avait fait avec Fridgunn et Norhild, responsables chacun d'un des deux groupes qui étaient à présents loin d'eux, et partirait découvrir ces deux autres planètes afin de décider laquelle des trois serait la plus encline à leur vie. D'ici trois-cents ou quatre-cents années, la totalité des Obbdjorn serait enfin réunie, loin de toute menace. En attendant, ils resteraient en trois groupes et pourraient enfin profiter du vent, de la beauté de paysages, de l'eau caressant leurs pieds. La nature. Cela faisait bien longtemps que Mognar ne l'avait plus contemplée de ses propres yeux. Et les plus jeunes, comme Audar ou les autres Vigbdjorn qui étaient nés dans les Kaarbdjorn ne savaient pas même ce que c'était. Non pas qu'il n'appréciait pas la vue magique des étoiles, des galaxies, ces centaines de planètes qu'il avait pu contempler, ces dizaines de soleils plus brillants les uns que les autres... mais, en ce jour, il n'aspirait plus qu'à fouler à nouveau une terre.

- Nous pénétrerons dans l'atmosphère d'ici peu. Cette planète est déjà habitée...

- C'est encore mieux ! s'exclama Audar, les bras encore couverts d'huile. Ses habitants sont surement formidables ! Regarde ce qu'ils ont construit !

Il montra des objets conçus en une sorte de métal, desquels des fréquences sonores venaient interférer avec les leurs et qui semblaient tournés vers la planète en question.

- Tu crois qu'ils sont vivants, comme nous ?

- Non, je ne pense pas, Audar. Ce sont des machines.

- Je me demande comment sont les habitants, alors !

- Certainement très bien, répondit le chef d'un ton rassurant.

Il regarda le jeune adulte s'agiter dans tous les sens. Malgré les années qui s'étaient écoulées, et le fait qu'Audar avait à présent cinq-cents-deux ans, faisant de lui un adulte et non plus un adolescent, il avait toujours cette joie, cet optimisme, cette énergie et cet espoir qui manquaient que trop à ceux qui avaient vécu les guerres. Du haut de ses six-mètres cinquante, Audar était un Obbdjorn de dernière génération. Certes, plus petit que les générations précédentes, mais également sans aucune trace de construction, entièrement lisse au niveau de ses membres métalliques, et sans armure intégrée, ce qui lui donnait un aspect moins agressif que les plus anciens, comme Mognar lui-même. « Une belle réussite que ce que nous sommes devenus », pensa le plus âgé.



Ça y est ! Nous allons pénétrer dans l'atmosphère de cette planète. Elle a l'air magnifique. Un océan immense se présente à nous, ainsi qu'une terre dont je ne vois pour l'instant aucune trace d'une quelconque habitation. Peut-être sommes-nous encore un peu trop loin ? Il me semblait avoir repéré une construction étrange, une sorte de mur au milieu de nulle part, lorsque nous nous étions approchés. Les habitants de cette planète vivraient-ils dans des murs ? Curieuse idée !

Des lumières ! Partout ! Comme des millions de feux rassemblés en divers endroits. C'est tellement beau. Mognar a décidé de nous poser dans un lieu où il n'y aurait pas toutes ces lumières. Il craint que ce soient les habitants de ce lieu qui les fassent et que nous puissions les blesser. J'espère que nous pourrons les voir de plus près, une fois que nous aurons atterri !

Une nouvelle vie ! Un nouveau départ pour nous, Obbdjorn. Grâce à un seul d'entre nous. Mognar ! Mognar, mon héros !

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