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Chapitre 25

J'éclate de rire. Rose se tient les côtes et Caleb la regarde les yeux brillants.

Il semble vraiment heureux avec elle. A chaque fois qu'il lui jette un regard, ses yeux s'illuminent.

Soudain, leurs sourires s'effacent et ils lèvent tous les deux leurs yeux vers quelque chose derrière moi. Caleb entrouvre la bouche et Rose écarquille les yeux.

Je me retourne et découvre un homme se tenant à quelques centimètres de moi. Il est très grand et imposant. Son t-shirt noir moule ses épaules carrés et tout ses muscles bien tracés. Il nous regarde fixement avant d'ouvrir la bouche :
- Tris ?
Sa voix est grave, exactement comme je l'aurais imaginée.

Je hoche la tête. Il m'attrape par le poignet et je me lève en lui faisant face. Je suis sur mes gardes même si cet homme intimidant ne me semble pas prêt à nous embêter.

- Viens avec moi.
Il tire sur mon poignet et se retourne pour me faire avancer loin de Caleb et de Rose.

Je secoue mon bras dans tous les sens pour échapper à son étreinte.

J'avais peut-être tort. Cet homme nous veut probablement du mal.

- Attendez ! s'exclame Caleb.
Mon attaquant est pris de surprise et je réussis à détacher mon bras du sien. Immédiatement, je recule de quelques pas et me mets en position prête à me battre.

- Qui êtes-vous ? demande Caleb.
Sa voix forte dans une situation pareille m'impressionne.
- Mon nom vous importe peu, répond-il froidement. Je suis ici pour ramener Tris chez les Audacieux sous les ordres du leader.

- Quatre, je lâche au même moment où Caleb demande : "Quel leader ?"

Rose tourne la tête vers moi et fronce les sourcils. J'évite son regard et m'avance la tête baissée vers le soldat. Il m'agrippe le bras et me pousse vers l'avant. Je jette un dernier regard à Caleb et Rose avant de continuer mon chemin avec cet Audacieux.

Nous descendons en silence du bâtiment. Une voiture nous attend à l'extérieur. Il m'ouvre la porte du passager et prend ensuite place derrière le volant.

Il démarre et nous parcourons les rues de la ville. Je regarde à l'extérieur, la tête posée contre la vitre froide de la voiture. Je sens par moment qu'il m'observe.

Sans que je ne m'en aperçoive, la voiture ralentit et s'arrête. L'Audacieux sort. Je quitte mes pensées en sursautant lorsqu'il toque sur ma vitre. J'ouvre la porte et m'extirpe de la voiture.

Mon chauffeur se met en marche sans m'adresser la parole.

- Où est-ce qu'on va ? je demande sans bouger.
- Chez les Audacieux, répond-il sans prendre la peine ni de s'arrêter, ni de se retourner.
- J'avais remarqué !
J'agite mes bras en l'air même si il ne peut pas me voir.
- Je voulais dire, qu'est-ce qu'on fait ? je demande exaspérée.

Cette fois, il se retourne et ne bouge plus. Ses yeux analysent mon visage.

- J'effectue ma mission, il répond toujours aussi calmement qu'avant.

Il n'a jamais parlé autrement qu'avec ce ton plat et sans émotions.

Il se remet à marcher. Je souffle et cours vers lui. Ma main attrape son bras pour le stopper.
- Tu ne peux pas arrêter ? je lui demande.
Il fronce les sourcils.
- Tu ne peux pas arrêter d'être comme ça, je me reprends. Nous sommes dans le même camp.
- Écoute Tris, plus nous parlons plus on perd du temps. J'ai promis à Quatre de te ramener le plus vite possible mais tu rends la tâche bien plus difficile en n'arrêtant pas de me résister !

Sa voix n'est pas la même. Elle porte une pointe de colère.
Je reste sans mots pendant quelques secondes, la bouche légèrement ouverte.

- Très bien, je concède.
Je le suis, incertaine ce ce que je pourrais faire d'autre.

- Il était de quelle humeur quand il t'a appelé ? je demande hésitante.
Je ne suis pas sûre de vouloir entendre la réponse.
- Tu veux vraiment le savoir ?
Un sourire apparaît sur ses lèvres et un de ses sourcils se soulève.
Sa question me rend encore moins certaine alors je reste silencieuse, cherchant toujours une réponse.

- Il était complètement paniqué, continue-t-il avant même que je l'autorise.
Il pose sa main sur mon dos.
- Tout va bien se passer, me rassure-t-il.
Cet homme n'est pas si mal finalement.

Je lève la tête de mes pieds pour voir où nous sommes et je m'aperçois que nous nous tenons juste devant la porte du bureau de Tobias.
Je secoue la tête de gauche à droite.

Il m'ouvre la porte et me pousse doucement vers l'avant.
- Bonne chance, murmure-t-il au creux de mon oreille avant de me laisser seule dans la pièce avec Tobias.

Il se tient debout sans bouger comme si il était gelé dans cette position. Il me fixe mais son regard est indescriptible.

Soudain il se précipite vers moi et me prend dans ses bras. Il serre fort et niche sa tête dans le creux de mon cou. Ses larmes roulent le long de mon dos. Je passe à mon tour mes bras autour lui.

- Ne me refais jamais ça, susurre-t-il.

C'est à ce moment que je comprends enfin ce qu'il se passe. Tobias ne m'a jamais interdit d'aller chez les Altruistes parce qu'il pensait que j'étais trop jeune. Non, il était effrayé. Il avait peur pour moi. J'y suis allée contre son gré et pendant les dernières heures il a dû se morfondre seul dans ce bureau.

- Plus jamais, je promets ma voix sortant en un souffle.

Puis il desserre ses bras. Je laisse les miens glisser sur son dos et revenir le long de mon corps. Il remet une mèche de cheveux derrière mon oreille. Sa main descend sur ma mâchoire et il la laisse reposée sur ma joue. Je tressaille sous son touché doux et froid.

- J'ai besoin de savoir ce qu'il se passe, dis-je d'une voix si basse qu'elle est à peine audible.

Il me regarde droit dans les yeux et me répond :
- Je ne sais pas, Tris. Tout me semble suspect... des mots, des allers et venues, des attitudes... et puis cet homme. L'homme aux cheveux verts.

Sa voix craque à la fin.
Il fait une pause pour observer ma réaction mais mon visage est impassible alors il reprend :
- Je sais que je n'ai aucune preuve mais je le sens et je travaille dur pour trouver ce qu'il se passe. Tu dois me faire confiance.

Et je sais que je peux le croire. Son regard le plus sincère me l'a prouvé.

- Je te fais confiance, Tobias.
Mon regard ne quitte pas le sien. Je veux qu'il puisse voir dans mes yeux à quel point je suis honnête avec lui et que je lui donne toute ma confiance.

Il pose son autre main doucement sur ma joue opposée caressant ma peau lisse. Et soudain, il m'attire vers lui et colle brutalement sa bouche contre la mienne. Les mouvements précipités de ses lèvres contrastent avec ses mains si douces.

Et il m'embrasse comme si c'était la dernière fois, comme si j'allais disparaître d'un moment à un autre.

Peut-être est-ce vrai. Peut-être vais-je mourir bientôt.

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