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Chapitre 32

Dix neuf auparavant :

Un homme s'avance hors de l'ombre et se rapproche lentement de la sublime femme debout au bord des flots.

Une longue chevelure blonde, un regard d'obsidienne, des lèvres rouges, pulpeuses, une taille mince et une poitrine affriolante, simplement vêtue d'une robe immaculée qui dévoile ses cuisses aux douces courbes et hissée sur des talons aiguilles qui la grandissent un peu, cette femme est une beauté fascinante qui attire irrémédiablement chaque personne croisant ses yeux beaux à en faire tomber le plus insensible des insensibles.

- Monsieur Kim, je vous attendais, sourit sensuellement la belle blonde, sa voix au timbre doux et à l'accent imperceptible est juste charmante.

- Sunha, souffle le futur dirigeant de Valkyrie, hypnotisé, en tendant sa main pour effleurer le bras délicat de cette lascive maitresse de millionnaire.

Ses longues mèches tombent avec élégance sur les doigts de l'amoureux éperdu, le rire léger à en perdre la tête résonnant, et dans une murmure, Sunha invite l'homme à la suivre jusqu'à un hôtel à la devanture on ne peut plus explicite.

Fou de sentiments si puissants qu'ils brûlent le corps de Kim Seunghyun qui s'accroche au poignet de sa douce, partant avec elle dans une chambre à l'ambiance érotique, et ils basculent sur le lit.

Le doux froissement du tissu fait manquer un battement au coeur du tueur à gage, la robe de Sunha tombant avec grâce sur le sol, et il s'abime les yeux sur le corps si beau, si parfait pour lui, de l'enfant inavoué d'un roi.

La peau albâtre de la femme est un délice pour les yeux, son ventre à la courbe douce, presque imperceptible, se marie si bien aux hanches fines, gracile, qu'elle semble être une véritable statue antique, éternelle dans cette beauté formidable. Une poitrine ronde, aux bouts de chair rosés qui attirent l'oeil, alliée à des épaules délicates, comme sculpté dans le marbre le plus précieux.

La longue chevelure est pareille à une cascade de fils d'or entrelacés, encadrant un visage ronde aux yeux légèrement bridés, brillant d'intelligence et de sensualité, qui s'accorde merveilleusement bien à la chute de rein galbée et aux fesses doucement arrondies, les imperfections se mélangent à la perfection, donnant un tableau inimaginable de part sa splendeur, et lorsque Sunha s'avance jusqu'à son amant, il succombe à l'envie de posséder cette femme qui le rend fou.

Et le matin venu, lorsqu'il se réveille, il est seul dans les draps refroidis, ne restant pour trace de sa nuit tant rêvée qu'une odeur déjà presque estompée, douce senteur de miel et de soleil, semblable au goût de la peau de la beauté qui reposait là.

Il ferme les yeux quelques secondes, dans le vain espoir de la voir réapparaitre, et il se lève silencieusement, alors inconscient que cinq mois plus tard, sa vie allait prendre un nouveau tournant à cause de cette femme qu'il aime tant sans espoir de retour.


Essoufflée, Sunha s'adosse à la porte, la main posée sur son ventre maintenant rond, ses prunelles noires braquées sur le ciel nocturne que la lune et son cortège étoilé rendent plus beau encore, et elle chante doucement dans une langue de l'est de la Russie, berçant l'enfant en elle, elle tente ainsi de lui transmettre le goût de la musique pour quand elle ne sera plus là.

Je suis désolée mon prince, au lever de ton premier jour, je devrais partir, m'envoler pour d'autres contrées où l'on m'attend, tu m'es si précieux et je ne peux pourtant pas rester.

Tu seras le plus beau, le plus fort, le meilleur des hommes, porté par mon amour éternel, sans ma présence matérielle, je ne penserai qu'à toi, chaque jour passant, et si les étoiles le veulent, je te retrouverai, sur les plaines gelées de notre royaume.

Ses mots chantés, profond, ceux à l'origine d'une déesse ancestrale abandonnant son fils soleil pour sauver le monde de la nuit, sont à l'image de la triste blonde dont le coeur bat lentement, elle savait que tout allait basculer un jour ou l'autre, mais jamais elle n'avait voulu que ça se passe comme cela.

- Sunha. Viens-là, claque la voix glaciale de Yeo Chul-Moo qui observe avec un mélange de haine et d'amour sa maitresse.

Elle se relève doucement et s'avance vers lui, attendant l'échéance.

- Les tests nous sont parvenus..... Comment as-tu osé ?!

Il est marié, couche avec elle qui le laisse faire car elle veut garder son emploi pour pouvoir survivre, et il s'énerve parce qu'un soir, elle a voulu goûter à l'amour ?

Un soufflement de nez ironique échappe à la princesse inconnue d'un peuple presque éteint et elle pose un doigt sur les lèvres de son amant.

- Je pourrais te retourner la question Chul-Moo. Comment as-tu osé penser que je n'étais qu'un objet sans âme qui t'étais complètement dévoué ? 

- Tu es ma domestique et-

- Je suis une femme libre malgré ses chaines avant d'être ton esclave. Nous ne sommes pas mariés, nous n'avons pas d'engagements, je ne suis que ta maitresse, je fais ce qu'il me chante.

- Comment o-

- Tais-toi Chul-Moo!

L'homme devient soudainement très pâle et il se tourne pour faire face à son épouse légitime qui le contourne pour serrer la main de Sunha.

- Tu n'as pas ton mot à dire, assène Yeo Ae-Hyun. Quand l'enfant naitra, il sera ton fils, illégitime, mais ton fils. 

Le millionnaire serre les dents, il ne peut pas dire non, le risque que sa femme et sa maitresse fassent éclater le scandale et le ruinent est bien trop grand, il va devoir obéir.

- Et pour le père de ce.... Bâtard ? crache t'il avec dédain.

La gifle partie, terriblement forte, et Sunha caresse doucement son ventre après avoir claqué l'homme qui ose insulter le précieux enfant à l'abri du corps maternel.

- Il n'en veut pas. Tu l'assumeras et c'est tout.

Elle souffle discrètement, détruite au plus profond d'elle même, elle se sent comme une marchandise entre ses hommes qui ne veulent d'elle que pour son corps bien qu'ils se croient amoureux, et elle s'en veut que son fils naisse dans ces conditions.

Ae-Hyun enlace, rassurante, la maitresse de son mari qui vient de sortir en claquant la porte, fou de rage, et elle lui embrasse la joue en murmurant.

- Je suis désolée pour ce bébé Sunha, et pour toi aussi, j'aurai voulu que tu vives la vie que tu mérites...

Elles se serrent doucement l'une contre l'autre et la voix triste de la plus jeune résonne tel un glas.

- J'aurai voulu moi aussi ne pas être un simple objet de désir, mais on ne choisit pas, seule la folie des hommes qui croient tout posséder a un semblant de pouvoir.

Les yeux de la femme bafoué se ferment et sa main se pose sur la peau tendue du ventre de son amie.

- Il ne vivra pas bien....

- Je le sais, tu ne pourras pas t'en occuper et moi non plus, mais j'y crois, un jour quelqu'un le protégera et l'aimera mon prince.

Elles échangent un triste regard, dans l'histoire, elles ne seront probablement retenues que comme des femmes indignes, au volage ou aveugle, mais ainsi va leur existence, elles ne peuvent que garder la tête haute en construisant dans l'ombre une nouvelle vie pour l'enfant qui n'a rien demandé et qui est pourtant promis à un triste destin.

- Sunha....

- Oui ?

- Il y a une chose que je prie pour que ton fils n'hérite pas de toi.

Il y a un silence et elles se regardent dans les yeux.

- Ton charme, pourvu qu'il n'attire pas les puissants et les fous comme tu le fais malheureusement.

- Il n'attirera qu'un protecteur amoureux et sincère, j'en fais le serment dans mon coeur, souffle la blonde en se décollant de son amie. 


On connait l'origine d'Hwanwoong désormais, mais qu'en est-il de Geonhak ? 

Oui, je suis à la bourre, et je n'ai pas d'excuses.... Mais je m'y remet ! Promis !

A suivre.....

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