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Mission 1 : Le début des ennuis

JJ était de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur. Il était justement en train de bien s'habiller, après avoir reçu ces très bonnes nouvelles (notez l'ironie).

"Pourquoi dois-je bien m'habiller d'ailleurs, pensa-t-il d'un coup, ah oui c'est vrai, autant je ne respecte pas Tuyau, autant j'ai un peu pitié de TP, donc je vais éviter de venir en haillons"

Et on n'allait pas se mentir, mais Jean-Jacques était tout de même un homme qui aimait être élégant quand il le voulait. Enfin, tout se passait bien jusqu'à ce que le système lui envoie une notification.

"Vous avez un nouveau message reçu aujourd'hui à 9h00 : pour la quête principale, il sera demandé de se rendre avant 10h00, déclara la voix morne du système.

- Oui bon ça va ! Je fais ce que je peux moi !", hurla-t-il tout seul debout dans sa chambre.

Mince, voilà qu'il allait ressembler à cette folle de Tuyau. Il se mit mentalement des baffes.

Alors qu'il était fin prêt, son regard glissa vers un sac en plastique délicatement enveloppé.

"Qu'est-ce que c'est que ça ?", s'interrogea-t-il à haute voix.

Il s'avança vers ce soi-disant sac, soigneusement posé sur le sol, bien en vue. Il s'approcha, le prit dans ses mains et l'ouvrit. Il roula des yeux en voyant ce qui se trouvait dans ce fameux sac.

"Quand-, commença-t-il avant de se souvenir du marché de Noël, mais pourquoi ai-je acheté ça ??"

Jean-Jacques remettait réellement sa vie en question. À moins que... il n'ait acheté ça pour l'offrir en cadeau ? Après tout, Noël était proche. Un sourire machiavélique lui vint sur le visage, interrompu par le "ding" d'une notification.

"Bonjour, vous avez reçu une mission secondaire : mettre les porte-jarretelles".

Jean-Jacques soupira. Et puis quoi encore ? Il lui restait encore un semblant de dignité. Et puis, les quêtes secondaires étaient facultatives, non ?

"Je refuse, déclara-t-il.

- Le système ne vous pénalisera pas pour refus de la mission, néanmoins vous ne gagnerez aucun point bonus, êtes-vous sûr de vouloir refuser ?, redemanda Google Home.

- Des points ?? Quels points ??, s'écria subitement Rousseau, on ne m'a pas mis au courant de ça !

- Les points sont donnés en fonction des quêtes. Si vous atteignez le montant total de 1000 points, vous serez libéré.

- Pardon ?? Mais c'est génial !! Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ??, s'exclama JJ, cependant un doute lui vint, mais qu'en est-il des quêtes ?

- Les quêtes principales remportent 50 points au total. Certaines missions secondaires peuvent faire remporter jusqu'à 100 points au total, voire plus. Cependant, celles-ci doivent remplir certaines conditions spécifiques pour être accomplies.

- Grmmbl, je vois ça, quelle bande d'auteurs sadiques, je suis sûr que Tuyau est aussi dans le coup", grommelait Jean-Jacques.

Il se mit à tourner en rond dans la pièce, réfléchissant au pour et contre de cette mission.

"Combien rapporte la mission secondaire ?, demanda subitement Jean-Jacques.

- Cette mission fait remporter jusqu'à 100 points. Les conditions sont : Porter ces vêtements jusqu'à la fin de la semaine.

- La fin de la semaine ??"

Jean-Jacques se rapprocha et regarda attentivement. En réalité, les vêtements étaient tout à fait normaux mais les porte-jarretelles étaient... toujours présentes. Quel cauchemar ! Mais tant pis, 100 points étaient 100 points, si cela lui permettait de finir au plus rapidement ce cauchemar alors tant mieux !

Jean-Jacques se retourna donc pour les enfiler et se rhabiller convenablement après cela. Bon, il avait un peu honte, espérant que personne ne le remarquerait. C'était étrange de sentir cela autour de ses jambes.

Les 100 points n'arriveraient malheureusement qu'à la fin de la semaine, lorsque la mission se terminerait.

C'est ainsi qu'un certain Jean-Jacques du Ghetto sortit de chez lui, rouge comme une pivoine.

Ellipse

Jean-Jacques arriva, avec beaucoup de peine devant le lieu de travail de TP, c'est-à-dire, un cabinet d'avocats, ouvert par chance (ou malchance ?). Bon dieu, il allait devoir improviser complètement. Oh, il savait.

Il s'approcha de la porte et toqua. Il entendit des pas arriver, une jeune fille lui ouvrit et lui lança un regard étonné avant de chuchoter à voix basse :

"Jean-Jacques ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?? Tu sais bien que Voltaire est juste à côté.

- Je sais mais j'ai pas trop le choix, grinça-t-il.

- Ah bon ? C'est pour le travail ?

- Tout à fait, j'ai besoin d'un avocat.

- Alors entre, je vais te faire venir dans mon bureau", annonça TP.

Elle s'effaça pour le faire entrer dans le couloir avant de le faire se diriger vers son bureau. Mais, il croisa la dernière personne qu'il souhaitait voir sur terre.

L'autre fit une grimace de pur dégoût rien qu'en le voyant.

"Puis-je savoir, ma chère TP, pourquoi ce cher Rousseau se trouve juste là ?

- Hé bien, il cherche un avocat, répondit la jeune fille.

- Un avocat ? C'est pas ce qu'il manque dans la ville, pourquoi ici ?, renifla avec dédain Voltaire.

- Parce que la seule avocate compétente se trouve sous mon nez, répondit avec véhémence Jean-Jacques.

- Oh.., sembla comprendre Voltaire sans relever la pique, mais aurais-tu des ennuis judiciaires mon très cher Jean-Jacques ?

- Rien qui ne puisse te concerner, mon très cher Voltaire", ricana Rousseau.

TP regardait leur échange avec désespoir, après tout habituée à ce qu'ils se détestent. Peut-être que s'ils se tapaient vraiment dessus l'un sur l'autre, ils arrêteraient de se cracher du venin.

Alors que ce cher JJ était en train de pratiquer son activité préférée, à savoir se battre verbalement avec Voltaire, il reçut (encore) une notification de Google H.

"La suite de la quête principale, un scénario adapté vous sera remis afin de justifier votre présence. Vous devez, pour avoir ce certificat, être sous la juridiction de l'avocat Voltaire".

Les yeux de Jean-Jacques s'écarquillèrent de surprise. Il ne remarquait même pas que Voltaire continuait à monologuer devant lui.

"Bon dieu, pensa-t-il, quelle excuse vais-je devoir choisir ? Et pourquoi pas TP ? Je préfère mille fois cette fille à ce rat en perruque !"

Jean-Jacques réfléchissait à toute vitesse à une solution pendant que Voltaire continuait de se moquer de lui.

"TP, dis-moi, demanda-t-il brusquement, coupant court aux élucubrations de Voltaire.

- Oui ?, interrogea celle-ci en retour.

- Ne serais-tu pas déjà occupée avec ce cher Baudelaire ?

- Euh.. en effet mais..

- Je ne voudrais pas te surcharger de travail, ma chère TP.

- Non mais", commença celle-ci.

Rousseau se retourna vers Voltaire d'un coup.

"Il semblerait que je n'ai pas le choix, je vais devoir demander à l'avocat perruqué de bien vouloir m'aider.

- Plaisantes-tu ?, répondit Voltaire en haussant un sourcil, je préfère encore défendre la cause d'un pigeon plutôt que la tienne.

- Comme tu veux, répondit Jean-Jacques en haussant les épaules, j'étais prêt à te payer grassement, mais si tu insistes...."

Alors que Jean-Jacques secouait un beau porte-monnaie bien rempli sous les yeux de Voltaire. D'où sortait cet argent d'ailleurs ? Aucune idée mais il en avait, c'est ce qui comptait.

TP s'interposa à toute vitesse, ne laissant pas le refus sortir de la bouche de son ami avocat.

"Oh oui bien sûr Jean-Jacques. N'est-ce pas que Voltaire va t'aider ?, dit-elle en lançant un regard menaçant à son coéquipier dans le genre "Si tu refuses cet argent, t'es mort".

- Euh oui TP... Tu as raison, déglutit Voltaire en voyant l'aura meurtrière autour de cette dernière.

- Merveilleux, s'exclama celle-ci sous le regard amusé de Rousseau, dans ce cas je vous laisse".

Et elle laissa ces deux joyeux lurons ensemble, retournant dans son bureau.

Les deux se regardèrent, un air de dégoût sur le visage.

"N'y crois pas trop, c'est pour TP que je le fais, répondit Voltaire avec empressement.

- Moi aussi, pour qui tu me prends ?, avoua Rousseau.

- Maintenant, si Monsieur Rouleau veut bien me suivre, se moqua Voltaire.

- Mais je vous suis, Monsieur l'avocat de jardin", rétorqua Jean-Jacques.

Et les deux s'en allèrent dans son bureau.

Voltaire ferma ainsi la porte du bureau derrière Jean-Jacques alors que celui-ci se dirigeait vers le fauteuil en maugréant silencieusement contre le monde entier.

"Très bien quel est le souci ?, demanda de manière professionnelle, l'avocat, s'étant assis face à lui devant le bureau.

- Tiens", répondit Rousseau en posant une feuille à plat sur son antiquité de bureau.

D'où sortait cette feuille, il n'en avait également aucune idée. D'ailleurs, il ne savait même pas ce qui était écrit dessus.

Il se mit à détailler la pièce pendant que Voltaire lisait la feuille. Mais... Pourquoi y avait-il autant d'avocats ?? Mais c'est pas possible, rien qu'en en voyant autant, Jean-Jacques pensait qu'il allait en faire une overdose. Pourquoi ne s'était-il pas acheté un T-Shirt avocat tant qu'on y était ?

D'ailleurs, n'en était-il pas bigrement allergique ? C'était à n'y rien comprendre.

"Bon je vois, alors si je comprends bien, on t'a attaqué sans raison et tu souhaites t'en prendre à l'auteur de ce récit. Seulement tu ignores son nom. Elle est seulement connue sous le pseudonyme de _Tuyau_ si je résume, c'est bien ça ?", résuma Voltaire.

Rousseau faillit s'étouffer avec sa salive. Franchement, le système avait de ces idées !

Mais il prit un air digne et répondit :

"Tout à fait.

- Tu as informé un détective privé ? Ah oui, c'est écrit dessous mais il n'a rien trouvé. Soit, je vais t'aider contre mon gré.

- Comme si c'était une partie de plaisir de mon côté aussi", grommela Rousseau.

Voltaire se mit à fouiller dans les tiroirs de son bureau et en sortit une liasse interminable de papiers. Rousseau roula des yeux, espérant qu'il ne devrait pas les signer un par un, il en aurait pour au moins un an.

Mais Voltaire lui tendit deux feuilles de papier.

"Tu dois signer ici et ici", montra-t-il.

Jean-Jacques hocha la tête. S'il y avait bien une des choses qu'il ne pouvait pas reprocher à Voltaire, c'était son professionnalisme.

"Très bien"

Rousseau signa.

Voltaire se leva soudain, farfouillant dans une armoire derrière lui.

En le voyant chercher aussi longtemps, JJ ricana :

"Bah alors Voltaire, on ne trouve pas ses affaires ?

- Oh pitié Jean-Jacques, je me passerais volontiers de ton sarcasme habituel.

- Oh, non, ça me manquerait bien trop", avoua Rousseau.

Plus sérieusement, voir Voltaire chercher dans son armoire comme un désespéré était extrêmement amusant. Celui-ci prit une chaise et monta dessus, pouvant ainsi voir le contenu de son tiroir.

Jean-Jacques se leva et se plaça juste à côté de Voltaire, continuant à le charrier un peu, un de ses passes-temps favoris.

"Pense, ne serait-ce qu'à toucher à la chaise et tu es un homme mort, déclara l'avocat le plus sérieusement du monde.

- Loin de moi cette idée, avoua sincèrement Rousseau.

- Vraiment ?

- Je préfère laisser ton meurtre à quelqu'un d'autre. Si cette personne réussit, je lui enverrai des fleurs et des chocolats.

- Espèce d'animal sans vergogne, l'insulta l'autre en s'énervant.

- Tu exagères".

Voltaire fit un geste de la main, voulant chasser l'autre qui le déconcentrait de sa tâche mais son plan ne se passa pas exactement comme prévu. Voltaire commença à perdre l'équilibre et tomba sur... ce cher Rousseau. Comme on dit, le karma nous rattrape tous un jour.

Ainsi, un énorme "Badaboum" se fit entendre dans toute la pièce.

Jean-Jacques, lui, n'avait senti qu'une énorme masse lourde lui tomber dessus avant de comprendre quoi que ce soit.

JJ cligna des yeux lentement, tandis que l'homme au-dessus de lui se remettait également de ses émotions.

Des bruits de pas précipités se firent entendre et une TP paniquée entra brusquement dans le bureau.

"Voltaire ! Jean-Jacques ! J'ai entendu du bruit, est-ce que ç-", commença TP avant de s'arrêter en voyant la scène complètement incongrue qui se déroulait devant ses yeux.

Rousseau fronça les sourcils, pas étonnant qu'elle ne se fourvoie, les deux étaient en position... très compromettante. Il vit également l'avocat en train de froncer ses sourcils. Est-ce qu'il ne pouvait juste pas se relever au lieu de regarder son beau visage ???

"Alors non, commença JJ alors que son visage prenait une teinte de plus en plus rouge, il y a erreur sur la personne".

Il poussa Voltaire de toutes ses forces contre le mur, se leva et bégaya maladroitement :

"Bon, je vais y aller, je reviens demain pour le reste des papiers"

Et sur ces mots, il s'enfuit la queue entre les jambes, fuyant le plus loin possible ce maudit bureau et ce maudit avocat de malheur.

Pourquoi fallait-il que les pires situations pouvant être prises comme des malentendus devaient lui arriver ?

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Pauvre JJ, j'avoue que je le martyrise un peu XD. Mais en vrai, c'est particulièrement drôle. J'ai hâte d'écrire la suite UwU.

FF

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