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༒︎ 39. Vengeance, Trahison.

____CHAPITRE 39____

-La vengeance est un plat qui se mange froid-

༒︎___POINT DE VUE OMNISCIENT___༒︎

22 janvier - ??h??
TOKYO - JAPON - BUREAU DE TATSUO SAITO.

Les bras liés derrière le dos, le coréen âgé de 33 ans se laissait traîner par des hommes aux tatouages présomptueux dessinés sur le cou, le crâne, les bras, et sûrement sur tout le corps. Ji-Han, encore à moitié dans les vapes après la dose de somnifère qu'on lui avait injectée dans le corps, tenait à peine debout. Les yakuza le tiraient à travers un couloir sombre, décoré par des tableaux.

Le clan des yakuza. Entre autres la famille adoptive d'Aaron. Voilà où Ji-Han se trouvait.

Quand Ji-Han tourna la tête vers la gauche, il remarqua la présence d'Oriana, cette femme qui jouait le rôle de réceptionniste à l'hôtel où Aaron et Adriana avaient séjourné en Italie. Elle n'avait aucun remord pour ses mensonges, cachant le fait qu'elle travaillait avec le frère d'Aaron alias Robin. Ce dernier était amoureux d'Oriana bien qu'il ne le montrait pas au grand public. Un méchant ne devait pas dévoiler ses sentiments par peur de montrer une faille, une faiblesse que ses ennemis prendraient un malin plaisir à utiliser. Cette dernière partageait son amour avec Ji-Han depuis quelques années déjà et quand il lui avait proposé son plan, elle avait accepté volontiers. Tant qu'il ne la trahissait pas et inversement, leur couple allait marcher et c'est ainsi qu'un couple de malfaiteurs était né pour abattre Aaron.

En parlant du loup, Aaron avait réussi à maîtriser ses pulsions et n'avait pas écouté ses démons. Il ne savait pas si c'était grâce à ses médicaments ou aux paroles d'Adriana mais il n'avait pas tué son frère comme il en avait eu l'intention. Il lui avait amoché le visage, certes, mais rien de plus. Alors, depuis Barcelone, il avait demandé à Akio de ramener Ji-Han et Oriana à Tokyo, au côté de Saito. Lui saurait quoi faire.

Lorsque les portes du bureau de Tatsuo Saito s'ouvrirent, Ji-Han et Oriana furent rapidement entraînés à l'intérieur. Ses genoux tapèrent le sol. Derrière lui, il entendit ceux d'Oriana tomber aussi. Il jura entre ses lèvres puis son regard s'accrocha immédiatement à celui du grand chef Saito. Une étoile, une étincelle brilla au fond de ses yeux à la vue de la posture du chef mais aussi par son profil illuminé même après des années. Ses mots se coupèrent dans sa gorge. Il ne prononça rien.

Qu'avons-nous ici ? dit-il en se tournant et en baissant le regard sur celui de Ji-Han.

Il n'avait jamais vu Ji-Han de sa vie. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Aaron avait toujours parlé de Ji-Han à Saito mais jamais ô grand jamais il n'avait vu son visage, ni sur téléphone, ni sur photo. C'était nouveau. Il était nouveau.

Et voilà que la personne qu'il devait torturer était un homme impassible, envoûtant, à couper le souffle. Il tourna le regard sur celui d'Oriana et la même sensation lui vînt au fin fond de son corps. 

Bordel, pourquoi ai-je accepté de les prendre ici déjà ? Oui pour mon petit Ha-Jun. Mais jamais m'avait-il montré une photo de ces deux-là. 

Les coups, la torture, les insultes allaient être bien plus difficiles à infliger que ce qu'il avait imaginé.

Il s'efforça de garder un visage ferme, calme et froid. Il devait se maîtriser comme il l'avait toujours fait à la venue d'ennemis. Mais était-il un ennemi au final ? C'était le frère d'Aaron et la famille n'était pas tuée. Torturée peut-être même enfermée pour des années à venir mais jamais tuée.

Sa mâchoire se serra. Son regard porté sur Oriana qui lui souriait par un sourire mesquin se tourna à nouveau sur Ji-Han. Saito sentait ses muscles se contracter. Son esprit hurlait de ne rien laisser paraître. Pourtant, une chaleur qu'il n'avait jamais ressentie auparavant s'installait en lui, à l'opposé de ce qu'il était censé être : froid, sans cœur, sans émotions.

On a perdu la langue, Monsieur Tatsuo ? ajoute Ji-Han, retenu par les épaules.

Tatsuo Saito rentra ses mains dans ses poches et les talons de ses chaussures claquèrent sur le parquet de son bureau. Il marchait lentement, si lentement que les souffles se coupèrent. Personne ne parlait sur ce ton, à l'un des plus grands chefs des yakuza. C'était considéré comme une intimidation. 

Il se pencha près de Ji-Han et lui attrapa la mâchoire d'une poignée rapide. Son regard était à présent plus proche du sien si bien qu'il pouvait voir les traces de baston sur son visage notamment ses sourcils, ses joues et ses lèvres. Ji-Han, étant près de Saito reniflait presque son parfum masculin.

Tu es moins moche que je le pensais, Ji-Han. Je suis un gentil homme, un très gentil mais je peux l'être encore plus en envoyant mes hommes comme cadeau à Séoul. Ta mère n'a pas eu de visite surprise depuis des années, non ? Ta tête en offrande sera un bon exemple de la débilité que tu es en t'attaquant à des innocents.

Le teint de Ji-Han blêmit. Il racla sa gorge et le regard de Saito se dirigea vers celui d'Oriana. 

Ne la touche pas. Touche moi si tu veux mais pas elle, déclare le coréen.

Oh... Sommes-nous faibles, Ji-Han ? Tu comprends enfin la sensation de perdre quelqu'un. T'es-tu déjà mis à la place de ton frère une seule fois dans ta vie ?

Le souffle court, il observa le chef tentant de bouger son corps de l'emprise des hommes derrière lui. Mais au même moment Saito attrapa sa mâchoire d'une poignée ferme et l'obligea à le regarder.

Les dents serrées, les yeux injectés de sang, son regard s'adoucit quand ses prunelles sombres rencontrèrent celles de Saito. Sa respiration se bloqua ; il ne pouvait guère détourner ses yeux des siens.

Quoi ? On a perdu la langue Ji-Han ? répète-t-il en affichant un sourire mesquin. Je pense que l'aventure vient de commencer. Hâte de connaître la suite de notre histoire.

De son côté, Oriana sentit sa respiration se bloquer quand un bruit sec résonna derrière eux. Saito retira sa poigne et recula.

Emmenez-les ! lance-t-il.

D'autres hommes apparurent. Sans pitié, ils saisirent Ji-Han par le col et le jetèrent en arrière sous le regard de Saito. Il tomba au sol, étouffa un juron au passage et en dernier temps, une main l'agrippa pour le relever. Oriana gagna le même sort. Elle lutta, cria. Saito n'avait montré qu'un signe de faiblesse seulement par ses prunelles et elle avait pensé qu'il ferait quelque chose mais rien. Leur destin était scellé ou pas ?

Je les aurais exécutés sur-le-champ et pourtant je ne l'ai pas fait. Mes hommes sont partout, ils les tortureront, mais ils ne mourront pas.

Le regard affolé, Ji-Han se laissa brutalement emporter en dehors du bureau, là où ses prochains jours allaient être pires que ce qu'il pensait.

Chaque méchant avait droit à sa récompense, non ? Voilà ce que Tatsuo Saito lui offrait.

***

22 janvier - ??h??
MOSCOU - RUSSIE - DEMEURE DES FRERES ROMANOV.

Pendant ce temps, en Russie, la neige recouvrait le sol d'une épaisse couche blanche. Ashley, les mains liées dans le dos, assise sur une chaise à moitié bancale attendait patiemment l'arrivée d'un quelconque être. Puis, deux corps firent leur entrée par une lourde porte en bois. Un homme à la touffe brune et l'autre à la touffe blonde : les frères Romanov. Les alliés du réseau des Black Iron.

Leurs corps imposants étaient vêtus d'un costard deux pièces, sur lequel reposait un gros un manteau en fourrure d'hiver russe par excellence, notamment appelé Chouba, pour leur tenir chaud du froid hivernal de la Russie.

Alors ma poupée, comme on se retrouve, dit Adrian, le blondinet à l'air amusant.

Laissez-moi partir en vie, je vous en supplie. J'ai fait des erreurs mais l'erreur reste humaine non ? Bien sûr qu'elle reste humaine...

Le blondinet, Adrian, s'approcha, un sourire narquois étirait ses lèvres. Sa main gantée de cuir effleura doucement la joue d'Ashley, qui se tenait immobile. La nuit avait montré le jour et le froid devenait de plus en plus glacial à mesure que le temps passait.

Oh, mais poupée, tu n'es plus humaine à nos yeux depuis longtemps. Tu es une traîtresse qui ne sait pas assumer ses choix une fois s'être mise dans la merde.

Son sourire emplit la pièce dans laquelle ils se trouvaient. La main d'Adrian se referma brusquement sur sa mâchoire. Il la tira vers lui, son souffle chaud tapait son visage.

Laisse-la parler, déclare soudain son jumeau, un peu plus grand de taille, la même tête, les mêmes traits sur le visage mais les cheveux bruns foncés, gominés. 

Le blondinet la lâcha et s'éloigna. Il visionna alors la vue face à lui. Une femme, envoyé tout droit de Barcelone dont Aaron avait demandé à ce qu'on la torture et la tue pour chaque trahison qu'elle avait faite. 

Continue, poupée, tu veux nous amadouer, vas-y, on t'écoute.

Elle déglutit, sa salive était tellement épaisse qu'elle avait faillit s'étouffer. Ses pensées étaient lourdes à porter si bien que sa tête tournait à chaque mots que son cerveau défilait devant ses yeux. 

Je sais... que j'ai trahi beaucoup de monde et pas qu'un peu. Je sais que je ne mérite pas votre confiance, mais... je peux encore tout changer... Vous aider par exemple ? Si vous me laissez la vie sauve, je peux vous dire beaucoup de choses sur M. Davis mais également M. Carter !

Le vent s'infiltrait sous les portes mal insonorisées de l'endroit où ils se trouvaient. Et celui-ci s'accompagna d'un silence insoutenable tenu par les frères jumeaux Romanov. Ashley tremblait, les quelques couches de tissu sur son corps n'arrangeaient rien. Puis Adrian se mit à rire mais Alexeï ne bougea pas, ses yeux scrutaient Ashley comme un poison sur le point de pénétrer un alcool.

Tu parles beaucoup, termine-t-il par dire d'une voix lointaine.

Il fit un signe de tête et des hommes s'approchèrent, lui détachant les bras pour la saisir férocement par les bras. 

Arrêtez !! Je vous ai donné une solution !

Alexeï tourna son regard vers celui de son frère et lui tendit son arme. Quand Ashley s'éloignait, accompagnée par des deux hommes de mains, les yeux gros comme un ballon, Alexeï jeta son arme. Son frère la rattrapa naturellement comme si c'était une habitude. C'était sûr, leur complicité était plus forte que le Yin et le Yang réunis.

— Roulette russe comme à notre habitude, mon frère ? 

— Je savais que c'était une bonne idée d'avoir appelé papa quand je t'ai enfermé dans le coffre de la voiture. Je sais pas comment j'aurais fait sans toi. 

-À suivre-

1804 mots

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