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21 - Enlèvement




L É O N I E


Il est environ minuit et mon service est terminé. À l'extérieur, une température agréable m'accueille et je n'ai pas besoin d'enfiler ma petite veste. Caleb ne m'a donné aucune nouvelle depuis son départ, il y a trois jours. Je n'ai pas de moyen de le contacter et je ne suis pas rassurée. Où peut-il être ? Est-ce qu'il va bien ? Je n'arrête pas de m'inquiéter pour lui.

Je navigue sur mon natel en rentrant, lorsqu'une main se plaque sur mes lèvres. Mon cri de stupeur se bloque dans ma bouche muselée. Je lâche mon téléphone et la repousse grâce à des cours de self-défense donnés à l'hôtel, l'année passée. Ça fonctionne. Je cours comme si la mort me suivait.

Je bifurque dans une rue, essoufflée, et me retrouve face à un homme cagoulé qui tient fermement Soraya en pointant une arme contre sa tempe. Elle a les larmes aux yeux et tremble de tout son corps. Je me fige, les mains en l'air. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration. L'homme arrive derrière moi et m'empêche de parler. Instinctivement, je pose mes mains sur les siennes.

— Pas un mot, ou la blonde est morte.

Je déglutis et acquiesce. Les deux hommes nous conduisent à une camionnette où ils nous forcent à monter. Nous sommes jetées sur le sol, suivies par nos deux kidnappeurs dont un ferme la porte coulissante. Ils nous menacent avec deux armes. La peur m'envahit, elle me paralyse. Mon rythme cardiaque s'accélère et la terreur commence à s'infiltrer sous ma peau. Ma lèvre inférieure tremble, je la pince pour le cacher.

La voiture démarre et prend rapidement de la vitesse. Soraya sourit en se mettant en tailleur. Je la dévisage, abasourdie. Sous mes yeux grands ouverts, l'homme lui passe un téléphone. Après quelques secondes, la personne décroche.

— C'est bon.

Elle raccroche directement, puis plonge son regard clair dans le mien.

— T'as intérêt à pas faire chier pendant le trajet, dit-elle froidement.

Ma bouche s'ouvre. Je suis incapable de dire quoi que ce soit, bien trop choquée. Puis je reprends mes esprits et me mets à hurler de toutes mes forces. À présent, la colère se mêle à la peur et je saute sur Soraya dans l'espoir de la tabasser pour cette trahison qui me blesse bien plus que je ne l'aurais pensé. Je n'ai pas le temps de l'atteindre. Les deux hommes empoignent mes bras et me bloquent au sol. Je me débats de toutes mes forces. Soraya me donne une gifle qui me calme immédiatement. Je la dévisage, folle de rage. De nombreuses larmes inondent mes joues.

— Attachez-la et faites-lui fermer sa gueule. Je ne veux pas l'entendre ! ordonne-t-elle.

— Espèce de salope ! hurlé-je en me débattant.

Sans ménagement, ils me mettent à plat ventre. Une main se plaque à l'arrière de ma tête et maintient ma joue contre le sol froid. Ils saisissent mes poignets et les attachent ensemble, puis font de même avec mes chevilles. Je crie, je fais tout ce que je peux pour me défendre, mais suis déjà neutralisée. Un bâillon entrave ma bouche. Ma vue est censurée par un bandeau et un casque sur mes oreilles m'empêche d'entendre le moindre son. Tous mes sens sont emprisonnés, à l'image de mon corps.

Je n'arrive pas à me calmer. Par moment, le véhicule passe sur des bosses ou dans des trous, me secouant. Ma tête ricoche contre le sol. Ils ne me touchent pas, je ne sens rien. Pourquoi m'ont-ils enlevée ? Qui est vraiment Soraya ? Si ça se trouve, ce n'est même pas son prénom.

Nous devons être sur une autoroute, car la voiture est stable. Être privée de mes sens est une vraie torture. Épuisée par la peur et les questions qui s'emmêlent dans ma tête, je somnole.

Mon corps est secoué et je reviens à l'instant présent en sursaut. Des doigts se referment douloureusement sur mes bras. Je tente d'y échapper avec hargne. Quelque chose vient entourer mon cou et m'empêche de respirer normalement. Je m'immobilise, la pression se relâche. Le message est reçu.

Ils me soulèvent, puis me traînent sur de la terre parsemée de cailloux qui écorchent mes pieds nus et me font gémir. Ensuite, c'est un plancher lisse que je sens sur plusieurs mètres.

Ils s'arrêtent. Des doigts s'enroulent autour de mon cou, mais sans serrer. Je saisis, je ne dois pas bouger. Mes poignets douloureux sont détachés pour l'être à nouveau devant moi. Mes bras sont tirés au-dessus de ma tête jusqu'à être tendus. Mes pieds touchent à peine le sol et je sanglote, tandis que le casque me privant de mon ouïe m'est enlevé. Ne rien voir augmente l'impuissance et cette captivité insupportable. Je tremble de peur, ça ne m'était jamais arrivé.

J'entends un bruit de chaîne, à une courte distance de moi, ainsi qu'une voix d'homme incompréhensible. Soudain, une main se pose sur mon épaule, puis descend lentement entre mes seins. Je me tortille pour échapper à ce touché immonde en criant à travers mon bâillon. Les maillons de la chaîne qui s'entrechoquent résonnent plus fort.

Pendant quelques secondes, il n'y a plus un bruit et ma panique augmente. Je peine à respirer entre ma peur et mon incompréhension. Un homme ricane à côté de moi et je bloque mon souffle.

— Mademoiselle Max ! s'exclame une voix masculine. Enchanté, je suis Sébastien. Bienvenue dans mon humble demeure secondaire. J'espère que vous êtes confortablement installée. Je vous prie d'être coopérative. J'ai quelques questions dont je suis persuadé d'obtenir les réponses grâce à votre présence, m'explique-t-il d'une voix calme.

Des réponses grâce à ma présence ? Je n'y comprends rien et secoue la tête. Un frisson remonte mon échine. Je suis frigorifiée. Il sait mon nom, donc je suis bien la personne qu'ils voulaient enlever. Ce n'est pas une erreur, comme je l'espérais naïvement. Ma respiration est saccadée. J'attends, mais il ne se passe rien malgré les minutes écoulées. Je sais qu'il est là, sinon j'aurai entendu des bruits de pas s'éloigner.

— J'espère que tu apprécies ma surprise.

Cette phrase ne m'est pas adressée. Mon kidnappeur n'est plus à côté de moi. J'entends à nouveau un bruit de chaîne bouger et des grognements.

— Bon, il est temps que tu retrouves la vue, me souffle-t-il dans l'oreille.

Je tressaille. J'entends le sourire dans cette voix remplie de sadisme. Le bandeau est retiré. Mes iris sont violemment éblouis par la lumière de la pièce. Gentiment, mes yeux s'habituent à cette agression et ma respiration se fige.

Caleb.

Seulement habillé d'un caleçon, son corps est envahi d'hématomes, de coupures et autres blessures dont je ne sais pas déterminer l'origine. Il est attaché comme moi et ne peut pas bouger d'un millimètre. Nos regards s'accrochent. Ses yeux sont remplis de rage et ce que j'y découvre me fait trembler d'effroi.

Il a peur... pour moi.

Sa respiration est rapide. Trop rapide. La mienne aussi. Mon cœur est pressé de s'enfuir, quitte à laisser son corps sur place. À sa droite, je découvre un jeune homme assis sur une chaise. Il est dans un état terrifiant, à cheval entre la vie et la mort.

L'homme tourne autour de moi comme un vautour sur une carcasse. Un sourire ignoble est dessiné sur sa belle gueule.

— Elle est charmante. Ça m'embête de devoir la faire souffrir, susurre-t-il.

Cette phrase me fait déglutir. Caleb se débat, hors de lui. L'homme me caresse le creux du dos, puis le ventre que je rentre. Ce toucher me dégoute, malgré l'isolation de ma robe. Je le vois sortir un couteau et j'ai le réflexe de vouloir reculer, même si je suis prise au piège. Il s'amuse avec, faisant glisser la lame sur mes cuisses et sur mon ventre. Ensuite, il la passe de haut en bas, le long de mon dos, sur mes joues, puis la pose contre mon cou en riant, alors que je retiens ma respiration et mes larmes, les yeux rivés au plafond. Il a le pouvoir de vie et de mort, il pourrait m'égorger et je sais que me tuer ne lui fait ni chaud ni froid.

D'un mouvement rapide, il me déshabille, faisant tomber à terre le tissu. Mes tremblements redoublent d'intensité. Je me retrouve en sous-vêtement, perdant le peu de « protection » que j'avais. Je me sens totalement vulnérable, mais il est facile de comprendre que c'est le but. Tout mon être tremble de peur et de froid. Ses yeux bleus me regardent avec un sourire effrayant.

Une souris entre lesgriffes d'une panthère.


À suivre

Fin des chapitres gratuits

Merci pour ta lecture, j'espère que tu as envie de découvrir la suite 😊 

Mission échouée est disponible en broché, en numérique et dans l'abonnement Kindle.

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