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CHAPITRE 1

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POV JOHN SHEPPARD

Ce foutu mot que venait de prononcer le docteur Beckett résonne comme un écho dans mon esprit.
Le seul et unique mot, qu'un être humain n'a pas envie d'entendre.
Ce moment détestable où un médecin vient avec un léger sourire timide aux lèvres, qui annonce en général, une très, mais très, très mauvaise nouvelle pour vous.
Vous savez, cette nouvelle que vous n'avez pas vraiment envie d'entendre parce que vous savez, qu'elle va vous annoncer le pire des scénarios et bien... Trop tard, ce que je n'avais pas envie d'entendre avait été dit par le docteur Beckett !
A cette mauvaise nouvelle, je suis resté sans voix, je n'ai pas su quoi répondre et je me suis senti totalement impuissant.
J'ai juste répondu par un sourire timide. Oh bien sûr, il n'est pas question que mon équipe sache ce que je ressens au plus profond de moi. Vous savez cette colère qui vous met hors de vous et que vous ne voulez pas montrer, en disant à vos compagnons que ça va. Alors que ce n'est pas le cas et que vous avez qu'une seule envie, c'est de hurler pour soulager votre colère. Cacher ce que vous ressentez dans votre for intérieur, pour ne pas que vos amis s'inquiètent pour vous.
Avec un peu de recule je me rends compte que finalement, la seule chose que j'ai retenu de la phrase prononcée par ce cher docteur Carson Beckett, c'est « Paralysie ». Qu'a-il dit ? Hein ? Pourquoi a-il dit ça ? « Votre... paralysie... est certainement temporaire.» Même s'il a dit que c'est « certainement temporaire », ce n'est pas les premiers mots que j'ai gardés en mémoire. « Paralysie ». Il n'y a déjà pas pire pour un être humain, mais pour un soldat, c'est quelque chose d'inconcevable.
Vivre au dépend des autres, ce n'est vraiment pas mon truc. Ce ressentiment de rage qui excise en moi est largement justifié et pourquoi ?
Parce que depuis le retour de cette mission désastreuse, je suis confiné dans cette foutue infirmerie, condamné dans ce lit pour plusieurs mois. Branché à une perfusion de médicament qui me rend malade, et tout ça, sur une cité de plusieurs millions d'années dans une galaxie très lointaine de ma planète d'origine.
La Galaxie de pégase, dans laquelle la cité d'Atlantis est encrée depuis des millions d'années et sur laquelle je me sens désormais chez moi. La seule chose à laquelle je pense, c'est que je ne veux en aucun cas quitter cette belle demeure qu'est la cité d'Atlantis.
Mais si mon état reste tel qu'il est actuellement, il y a de forte chance que ma carrière s'arrête là. Retour à la case terre, en passant pas la case porte des étoiles, voyage sans retour possible.
Détermination est le mot que je dois prendre en compte !
Pourquoi ?
Parce qu'il est hors de question que mon état physique atteigne mon état mental.
Cette détermination doit être le mot d'ordre, pour ne pas tomber dans l'abîme d'une dépression profonde qui pourrait m'être fatal.
Vous voulez savoir comment je suis arrivé à cet état de « paralysie temporaire » qui me met dans une colère noire ?

Teyla, McKay, Ronon et moi-même étions sur une planète dont le ciel me faisait penser à la planète mars.
Le reste était ordinaire, enfin pour une planète dans une galaxie lointaine.
Nous avions donc comme d'habitude exploré l'endroit, mais nous n'avions rien trouvé d'intéressant. Si ce n'était quelques petites grottes et des étendues de terre aride, parfois verdâtres jonchés de quelques arbres qui bordaient la porte des étoiles.
Nous avions donc fait demi-tour. Jusque là, pas de soucis particulier, jusqu'au moment où nous avions entendu au loin une énorme explosion... Lorsque nous nous étions retournés, il y avait une épaisse fumée noire. Que s'était-il passé ? Nous avions vite compris que le danger était imminent, lorsque le ciel rose pâle de cette planète était devenu vite rouge flamboyant et pour cause, des météorites bombardaient la planète de part en part. Nous avions couru aussi vite que nous le pouvions. McKay avait déjà composé l'adresse d'Atlantis.
Teyla et McKay venaient de se précipiter dans le vortex. Ronon et moi étions sur le point de faire de même, sauf qu'une putain de météorite tomba à proximité de notre position. Ce violent impact provoqua un tremblement de terre. Les arbres qui étaient autour de nous tombaient un à un, tel un château de carte. Ils s'enfonçaient dans la crevasse que ce monstre de feu venait de provoquer, laissant dans son passage, un épais nuage de poussière qui remontait dans l'air. Cet air pollué commençait à nous étouffer. Le sol sous nos pieds s'était dérobé, sans que nous puissions faire quoi que ce soit pour y remédier. Le DHD de la porte avait été endommagé... La suite était absente de ma mémoire, c'était le trou noir total.
Et c'était à cet instant là que tout s'était mit à merder.
Je me souvins qu'à mon réveil, j'ai émis un long grognement étranglé dû à une douleur déchirante, qui parcourait le bas de mon dos et que ma tête était martelée par un vacarme aigu. La douleur s'était légèrement atténuée, lorsque Ronon m'injecta de la morphine. Après ça, je n'avais pas les idées très claires mais je me sentais un peu mieux.
Je me demandais bien ce qu'il pouvait faire dans mon dos, la réponse à ma question fut brève.

« Je vous soigne », avait-il dit.

- Ok, qu'est-ce que j'ai ?

- « Pas grand-chose ! »

- Ce qui veut dire ?

- « Que je vous soigne, alors restez tranquille ! »

- S'il-vous-plaît, Ronon...

- « Ok, vous avez quelques débris plantés dans votre dos »

- Quels débris ? De quelle sorte ?

- « Sheppard serrez les dents ça va faire mal. »

- Sympa de me prévenir.

Je n'étais pourtant pas douillet mais je me souvins d'avoir hurlé à en perdre le souffle. Ronon venait de me retirer un débris de la taille d'une balle de fusil mais encré bien profondément dans la chair. Apparemment ce n'était pas le premier qu'il retirait et pas le dernier. Il restait encore un fragment à m'enlever. Il était certain qu'au vu de l'insupportable douleur que j'avais éprouvé, et ce malgré la dose de morphine que j'avais eu, je n'avais pas eu la force de résister. Je m'étais évanoui. Et oui, cela arrivait même au plus costaud d'entre nous. Environ vingt minutes plus tard, je m'étais lentement réveillé, toujours avec cette fichue douleur qui me faisait serrer les dents. Ronon s'activait toujours pour me soigner, ce qui n'arrangeait pas le mal qui me saisissait le dos depuis quelques heures déjà.

« Je suis désolé Sheppard, je n'ai pas pu retirer le dernier débris », m'avait-il informé.

- Ok... Vous avez bientôt fini ?

-« Encore un pansement et je vous laisse tranquille »

- Ce n'est pas trop tôt... Je n'en peux plus...

- « Bougez pas ».

- Aïe... Qu'est ce que c'était ?

-« De la morphine »

- Evidemment, quelle question. Mais au fait. Où sommes-nous ?

- « Dans une petite grotte non loin de la porte des étoiles »

- Comment suis-je arrivé là ?

- « Je vous ai porté. »

- D'accord.

- « Voilà j'ai finit. »

- Merci infiniment... Ronon.

Soulagé par une douleur, qui était devenue bien plus confortable, je m'assoupis quelques minutes ou peut-être plus, qui savait ?

- « Hé, hé ! Sheppard on se réveille »

- Ronon...


- « Vous avez faim ? »

- Vous avez été chassé ?


- « Oui »

Lorsqu'il me montra cette espèce de bestiole, qui ressemblait à un lézard, et qu'il venait de dépecer. J'eus la nausée. J'avais tout simplement répondu « non merci », je n'avais pas faim.


- « Vous devez manger pour reprendre des forces »

- Pour l'instant Ronon, je me sens pas bien. J'ai froid et je n'ai qu'une seule envie c'est dormir.

- « Je vais faire du feu, ça ira mieux après »

- J'en doute, au vu des frissons qui parcourt mon corps et ce mal de crâne qui se profile à l'horizon. J'ai certainement de la fièvre et ça ne va pas s'arranger au fil des heures. Faut absolument qu'on se tire d'ici.

Plus facile à dire qu'à faire, le DHD était endommagé et le Dédale ne sera pas là avant quelques jours. Les prochains jours n'allaient pas être une partie de plaisir. Plus le temps passait, plus la douleur et la fièvre grandissaient. Je me sentais un peu plus faible chaque jour. Les doses de morphine commençaient à diminuer sérieusement, il était donc indispensable d'espacer les prises. Ronon profitait de mes siestes forcées pour ramener des vivres, réparer le DHD ou encore ces fameuses plantes infectes avec lesquelles il préparait des mixtures qu'il m'obligeait à avaler pour faire baisser ma fièvre et soulager mes douleurs.

Rien que l'odeur et la couleur de ce mélange me donnaient envie de vomir, alors le goût vous ne pouviez même pas imaginer. Il aurait été sûr que j'aurais largement préféré une bonne bière, bien fraîche.

Je sentais l'irradiation brûlante dans tout mon être et en une fraction de seconde j'avais des frissons qui parcouraient mon échine. J'avais l'impression que mon crâne allait exploser et le peu de mouvement que j'effectuais me faisait hurler intérieurement de douleur. J'étais souvent entre conscience et inconscience.
Je commençais à perdre la notion du temps. Je ne savais même plus depuis combien de temps nous étions bloqués sur cette maudite planète.
Il était peut-être temps que le Dédale arrive, avant que je ne sombre dans un sommeil profond. Ma fièvre était tellement élevée que je finis par délirer et sombrer dans la totale inconscience.

Je m'étais doucement réveillé à bord du Dédale, avec une vue un peu floue. Je dus papillonner plusieurs fois des paupières avant de voir correctement ce qu'il y avait devant moi. J'étais allongé sur le côté gauche, branché à une perfusion et un oxymètre de pouls, ainsi qu'a une sonde. Et oui, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable et c'était encore plus gênant d'en parler, alors ne m'en voulez pas, si je passe mon tour... Je me sentais légèrement mieux, la douleur s'était enfin atténuée. Quel soulagement ! Heureux d'être sur ce vaisseau qui allait enfin me déposer chez moi. Je n'avais pas eu le temps de lui dire bonjour que Ronon était déjà parti. Il revint peu de temps après avec ce cher docteur Carson.

- « Colonel, comment vous sentez-vous ? »

- J'ai connu... mieux...

- « Avez-vous des nausées ? »

- Non...

- « Des vertiges ? »

- Un peu.

- « Des maux de tête ? »


- Non... comment... ça se présente... docteur ?

-« Vous avez une importante infection due à vos blessures. Lorsque nous serons arrivés sur Atlantis, je vais devoir vous extraire le dernier fragment que vous avez dans le dos. En attendant, je vous ai mis sous antibiotiques et sous antalgiques. »

- Rien que ça !

- « Pour l'instant, vous avez besoin de repos. Alors ne vous inquiétez pas. »

- Merci... Doc .


Ne pas m'inquiéter, je vous remercie doc.
Mais vu les circonstances, c'était difficile de faire autrement que de me sentir rassurer. Pourtant je ne devrais pas, vu que j'étais sur un immense vaisseau que je connaissais bien et qui me ramenait sur Atlantis.
Arrête de gamberger John, le toubib a dit de te reposer.
J'essayais de me détendre en fermant les yeux et de penser à quelque chose d'agréable, ce qui me permit de repartir dans un autre sommeil.

Depuis combien de temps je dormais ? 1 heure, peut-être 2 ?
Ne cherche pas John, tu n'en as aucune idée.
Mais ce dont je me souvins, c'était que mon second réveil sur le Dédale avait été des plus mémorables. Aviez-vous déjà regardé des vidéos complètement débiles de personnes qui étaient brutalement réveillés par leur conjoint, ami. Bien figuriez-vous que j'avais été réveillé de la même façon. Sauf que là, ce n'était pas une blague mais une insoutenable douleur.
J'avais l'impression que quelque chose m'arrachait les muscles du dos. Mais qu'est-ce qu'il pouvait me faire aussi mal ?
Je me mis à grimacer au point que je laissai échapper un cri affolé. J'agrippai ensuite le drap si fort que les jointures de mes doigts étaient devenues toutes blanches. La douleur prit fin et elle me fit enfin lâcher le tissu que j'empoignai.
Évidemment mon cri aussi fort, mais court fut-il, avait alerté une infirmière. En un quart de seconde, elle avertit le seul et unique intéressé pour voir mon état préoccupant. Lorsque le docteur Beckett était intervenu pour m'enlever mon pansement, il laissa échapper un petit : « Mais qu'est-ce que c'est que ça ? ». A ces mots, la panique venait de se combiner à la douleur, pour la plus grande joie de la peur. Cette émotion négative qui se manifestait par des tremblements, d'un rythme cardiaque élevé et d'une respiration saccadée. Bien voilà... Pas de doute possible, elle s'était emparée de moi.


- Qui y-a-t-il ?


Afin d'éviter de me stresser encore plus que je ne l'étais déjà, le docteur Beckett n'avait pas répondu ma question. Il était trop occupé à prendre les décisions importantes qui s'imposaient à mon état de santé alarmant. Il m'avait demandé de rester le plus tranquille possible. Mais bien sûr, pas de soucis doc... A part ça que se passe-t-il derrière ? La réponse du toubib « John, il faut vous opérer tout de suite »

- Hein ? Quoi ? Mais... vous aviez dit... que vous le feriez sur Atlantis.


«Vu la situation, je n'ai plus le choix. »

- Mais... quelle situation ? Doc... répondez-moi !

« John, évitez de bouger. »

- Mais bien sûr...

« Colonel, ne bougez plus. »

- Je fais... ce que je peux... doc.

Tout s'était rapidement enchainé. Toute l'équipe médicale s'était affairée autour de moi en quelques secondes.
Soudain je sentis mes membres inférieurs s'engourdir, l'impression d'avoir des jambes aussi molle qu'une guimauve. Puis la douleur s'était effacée comme par enchantement et pourtant, ce n'était pas un conte de fée.

-Qu'est ce que... vous m'avez fait ?

« Une rachis. »

-Quoi ?

« Je n'ai pas le temps de vous expliquer.»

-S'il-vous-plaît Carson.

« Votre infection s'est propagée, il faut vous extraire le fragment... toute de suite. Je vous ai fait une rachis, pour endormir le bas de votre corps. Vous devez vous sentir mieux. »

- Beaucoup mieux.

- La voix tremblotante de Beckett, en disait long sur l'inquiétude qu'il pouvait ressentir sur mon état, ce qui m'avait fait comprendre que quelque chose d'autre n'allait pas et il ne voulait pas me le dire.

- Doc, y a-t-il quelque chose d'autre que vous ne me dite pas ?

« John... »

- Carson ?

« Ecoutez John... »

- Quoi ? Que se passe-t-il ?

« John, il faut faire vite ! »

-Carson, bon sang, vous allez me dire ce qu'il y a vraiment ?

« Ok... John, il y a une sorte de... parasite attaché au fragment. »

- Hein ? Quoi ?

« Vous comprenez maintenant pourquoi il faut faire vite.»

- Oui... j'ai... compris. Vous aviez raison, j'aurais mieux fait de m'abstenir d'insister.

« Nous pouvons commencer. »


A la nouvelle que Carson venait de m'apprendre, le degré de mon angoisse était monté en puissance. Il avait raison, il fallait faire vite et à cet instant, je n'avais plus le choix que d'entendre le Dr Beckett donner des ordres à ses assistants. Si vous saviez comme c'était intéressant d'écouter votre médecin dire, scalpel, pince, bistouri et compagnie. Pas très rassurant tout ça. Cette conversation était d'un tel ennui que je finis par sombrer une nouvelle fois dans les bras de Morphée.

Je m'étais réveillé lentement sur le Dédale, sans plus aucune douleur, un peu dans le gaz dû à une fièvre résistante, le docteur Beckett m'avait expliqué que toute l'opération s'était bien passé, que le parasite avait été retiré et que l'effet de la rachis allait s'estomper dans les heures qui allaient suivre mon réveil et que à ce moment là il me passerait sous antalgique et continuerait les antibiotiques pour combattre l'infection. Que demander de mieux.
Par curiosité et là encore j'aurais mieux fait de m'abstenir de demander au docteur Beckett, de me montrer cette vulgaire bestiole. Certes Carson avait longuement hésité à me présenter cette charmante créature qui devait être très certainement hideuse, enfin c'est ce que j'avais imaginé, vu que cette bêbête venait d'un autre monde. J'avais tellement insisté qu'il avait fini par céder. Il m'apporta un bocal dans lequel, posait au fond d'un liquide, une espèce de gros vers noir, tout fripé avec des tâches rouge vif sur le dos, un truc vraiment hideux à regarder. Evidemment avant de prendre le bocal en main pour regarder cette vilaine bêbête de plus prêt, Carson m'avait assuré à plusieurs reprises, que cette créature venue du fin fond de l'espace, était bien morte de chez morte.
J'ai donc prit précautionneusement le bocal en main et j'ai regardé attentivement cette bestiole bien plus moche qu'un poux, qui gisait au fond de son bocal, lorsque soudain celle-ci a surgit rapidement en attaquant le verre. Surpris, j'ai lâché le bocal avec son contenu, le verre s'est alors brisé sur le coin de mon lit, la moitié est tombé sur le sol et l'autre sur le drap. Cette effrayante créature pas très ragoutante, en a profité pour s'agrippée à moi et n'avait pas mis longtemps à ramper. Voyant que cette dernière arrivait dangereusement vers mon cou je me suis mis à paniquer, comme jamais je n'avais été paniqué, mais ça n'a pas empêché cette saloperie d'atteindre mon cou à une vitesse faramineuse. Lorsque celle-ci avait atteint son but, elle s'accrocha fortement à mon cou, la douleur fût si violente que... c'est à cet instant que tout a basculé...

Je me suis assit brutalement sur le lit, réveillé en sursaut, tout en grimaçant, le souffle court, ma respiration était difficile et ma poitrine douloureuse, j'ai immédiatement placé mes mains sur le côté de ma tête pour essayer d'arrêter ce violent tangage circulaire, qui venait de me donner des sueurs froides, cette transpiration excessive dégoulinait le long de mon visage et l'envie de vomir était évidemment de la partie. Ce réveil aussi violent que douloureux était loin d'être le réveil idéal auquel je m'attendais.


« Doucement John »

Cette voix m'était familière, mais j'ai mis un certain temps avant de capter quoi que ce soit, bien plus concentré sur la douleur que je ressentais et ce pourquoi elle était là, car je me souvenais d'une grave blessure très douloureuse dans le bas de mon dos et non pas d'une douleur au niveau de ma poitrine, à moins que ma mémoire soit défaillante. Mais la douleur que je ressentais ne pouvait pas mentir, elle était bien là, surtout pour me rappeler que finalement j'étais vivant. Refaire surface de cette manière n'était pas génial, j'étais complètement, à la ramasse. Dans ce mouvement de réveil brutal, j'avais réussi à arracher ma perfusion. Mes yeux me faisait défaut, je n'arrivais à distinguer que des couleurs et des formes, rien de vraiment clair, au bout de quelques secondes de focalisation intense j'ai enfin réussi à regarder la silhouette qui était à quelque centimètre de mon lit et qui n'était qu'autre que celle du toubib. Pas de doute, possible, cette voix si particulièrement reconnaissable entre tous était bel et bien celle du Docteur Carson Beckett. J'ai ensuite regardé autour de moi et je me suis aperçu que j'étais à l'infirmerie d'Atlantis, j'ai frotté mes yeux pour voir si ce n'était pas une hallucination. Mais non, j'étais enfin de retour sur cette base. Mais comment suis-je arrivé là, alors que je me suis endormi sur le dédale pendant que le docteur Beckett m'opérait et que ce grand vaisseau était bien loin de la cité. J'aurais dû me réveiller sur le Dédale, pas sur Atlantis. J'étais totalement désorienté par ce qu'il se passait.

- Je suis sur Atlantis ?

- "Oui, John. "

- Mais...Je ne comprends pas... J'étais... j'étais sur le dédale...

- "Colonel vous n'avez pas été sur le dédale depuis deux mois. "

- Je vous dis que nous étions sur le dédale...vous m'avez même... Argh

-" John, ça va ? "

- J'ai mal à la tête...

Voyant que j'étais désorienté, le docteur Becket a commencé à m'examiner.

- "Colonel, regarder droit devant vous et suivez mon doigt."

J'ai suivi son doigt de gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas et de bas en haut. Mais lorsqu'il employa sa petite lampe qu'il pointa droit dans mon œil gauche, le réflexe fut immédiat j'ai fermé instinctivement les yeux et détourné la tête.

« Reflex photosensible. C'est normal.»

- Comment ça normal ? Vous pouvez m'expli...quer ?

« John, vous souvenez vous de ce qui s'est passé ? »

- Euh je ne suis pas sûr de m'en souvenir maintenant, à part l'épisode du dédale... Mais vous me dites que... je n'y ai pas mis les pieds...

J'ai eu soudain, une pensée qui me traversa l'esprit, si le docteur Beckett avait raison, que je n'avais pas été sur le Dédale depuis un moment, il n'y avait qu'une seule façon de savoir si ce qu'il m'avait dit était vrai... J'ai bougé mon pied droit et celui-ci a répondu aussitôt. C'est alors que je me suis rendu compte que ce que j'avais vécu, auparavant n'était qu'un putain de cauchemar...

-C'est pas vrai...

« Quoi ? »

- C'était n'était qu'un putain de cauchemar.

« Pardon ? »

- Oh, rien...

« John, êtes vous sûr que ça va ?»

- A part cet affreux mal de tête et une respiration difficile...Non...

« Après ce qui vous est arrivé c'est tout à fait normal, ça ira mieux dans quelque jours.

- Pour l'instant, je me souviens que de mon satané cauchemar...Alors si vous pouviez arrêter de tourner autours du pot et éclairer enfin ma lanterne, ce serait sympa.

« Colonel, vous êtes restez trois jours dans le coma. »

- Comment ça dans le coma ?

- "Vous ne vous souvenez vraiment de rien ? "

- Non, et ça commence à m'agacer sérieusement !

« Calmez vous, je vais vous expliquer. "

Juste au moment où le docteur Beckett allait m'expliquer, une infirmière est venue l'informer qu'il y avait un blessé.

« Je dois vous laisser, on en reparle plus tard. »

Carson, j'ai besoin de savoir...

« John, pour l'instant vous avez besoin de repos. »

Vous rigolez ! Je viens de roupiller profondément pendant trois jours et vous me demandez de me reposer !

« Sérieusement colonel, vous n'avez pas le choix, vous devez impérativement vous reposez, plus vite vous serez en forme, plus vite vous quitterez cette infirmerie. Bon je vous laisse, J'ai un patient qui m'attend. »

Le docteur Beckett est ensuite parti auprès de son nouveau patient. Il a demandé à une infirmière de me remettre ma perfusion en place et de m'injecter un léger sédatif. Il était sûr qu'avec ça je ne risquais pas de rester éveillé très longtemps.

Je me suis réveillé quelques heures plus tard, j'étais toujours à l'infirmerie sur Atlantis. Au pied de mon lit se trouvait Ronon, Teyla, Elizabeth et Rodney. Le docteur Beckett étant juste à côté de moi. J'étais pressé de savoir ce qui m'était arrivé. Elizabeth avait été la première à me demander si j'allais bien. J'ai répondu avec une voix légèrement saccadée.

- J'ai toujours mal lorsque je respire et j'aimerais bien que le sonneur de cloche qui est dans ma tête, arrête de tambouriner mon cerveau.

« Je vais vous donner quelque chose. »

- Merci Carlson. Alors, est ce que quelqu'un serait assez aimable pour me dire ce qui est arrivé ?

C'est Rodney, qui prit la parole.

- « Nous étions sur M3G-663, nous avions parcouru pas loin d'un kilomètre, lorsqu'une violente secousse sismique à fendu le sol. Ce dernier s'est dérobé sous vos pieds. Vous êtes tombé dans la crevasse. Le choc fut plutôt brutal. Vous avez été touché à la tête et à la poitrine. J'ai rejoins Atlantis au plus vite de mes capacités, afin de prévenir le docteur Beckett. »

- De combien de mètres je suis tombé ?

- Environ 8 peut-être 10 mètres et c'est moi qui vous ai remonté.

- Merci Ronon.

- Maintenant vous savez pourquoi vous avez mal à la tête et pourquoi vous avez du mal à respirer.

- Traumatisme crânien et côtes cassées ?

- "Oui, vous avez deux côtes cassées, une de fêlée et oui un traumatisme crânien, vous comprenez pourquoi vous devez rester tranquille."

- Merci de cette explication Carlson. Maintenant je comprends pourquoi je ne me souviens de rien.

- "Ça vous reviendra, il faut laisser le temps à votre corps de bien récupérer."

- Combien de temps je vais rester dans ce lit ?

- "On va dire deux semaines à l'infirmerie."

- 14 jours ?

- "Oui et ensuite un repos d'un mois avant de reprendre les explorations. "

- Attendez, vous rigolez ? Un mois !

- "John vos blessures sont très sérieuses, je ne peux pas les ignorer et vous non plus. "

- Non, mais un mois !

- "Continuez de vous plaindre et je rajoute une semaine. "

- Vous me faites du chantage ?

- "Oui, je sais que ce n'est pas joli, mais dans l'infirmerie c'est moi le chef. Je ne vous laisse pas le choix. "

- Ok.


-" Bien. On va vous laisser vous reposer. "

J'étais content de retrouver l'équipe et de comprendre enfin ce qui m'était arrivé et ce pourquoi j'étais cloué dans ce lit. Carlson avait été un peu dur avec moi, mais en y repensant, il avait raison, il valait mieux que je reste tranquille à me reposer et plus vite je serais rétablie.
Chaque jour les membres de mon équipe venaient me rendre visite, je trouvais le temps moins long grâce à eux. Ils m'ont tous demandé de leur raconter mon cauchemar, étant donné que je me rappelais plus de ce délire cauchemardesque, que de ce qui m'était réellement arrivé lors de cette mission désastreuse. Il n'était pas difficile pour moi d'en parler.

Au bout d'une semaine ma respiration était moins douloureuse, mon mal de tête avait quasiment disparu et le docteur Beckett m'avait donné un peu de liberté. J'étais autorisé à quitter mon lit, mais toujours sous perfusion.
Ce que j'avais accepté sans condition, c'était mieux que d'être allongé dans ce lit de drap blanc toute la journée sans pouvoir bouger comme j'en avais envie. Est-ce que j'aillais un jour retrouver la mémoire, me rappeler la chute vertigineuse qui m'avait clouée au lit de l'infirmerie d'Atlantis ? Question que je me posais, à laquelle je n'avais pas de réponse, enfin pour l'instant.

Je commençais sérieusement à m'ennuyer et le docteur Beckett l'avait bien remarqué. Deux jours avant ma sortie, Carlson m'avait examiné sous toutes les coutures et au miracle il m'autorisa à partir de l'infirmerie plus tôt et je n'allais pas m'en plaindre.
Même si les expéditions n'étaient pas encore au programme, je pouvais m'occuper l'esprit en aidant la base d'Atlantis.
Environ une semaine avant de reprendre enfin les expéditions planétaires, une nuit je m'étais réveillé en sursaut et en nage et pour cause, je venais de me souvenir du tremblement de terre et de la chute que j'avais faite, ainsi que la douleur que j'ai pu ressentir à l'atterrissage avant de m'évanouir. Je vais vous dire, ce rêve était tout aussi cauchemardesque que mon cauchemar virtuel.
Cette nuit là j'avais très peu dormi, peut-être par peur de revoir les images de cette terrible chute. J'espérais ne jamais revivre ce genre de mauvaise expérience plus que désagréable. Mais la nuit suivante, rebelote ce mauvais rêve était revenu. Cela à duré presque une semaine au bout de laquelle le docteur Beckett s'était aperçu que mon visage avait les traits tirés, signe d'une fatigue. Il fini par me demander si je dormais bien ? Réponse à laquelle j'ai menti, mais Carlson était sûr du contraire. Il avait tellement insisté pour savoir la vérité, que j'avais fini par lui dire que mon sommeil était agité par le rêve de mon accident sur la planète M3G-663. Pour m'aider il me donna un traitement. Mon sommeil fût moins agité et mes nuits plus agréables.

Si je savais quelle est la personne qui a eu l'idée géniale de donner ce matricule M3G-663 à cette planète ? Pourquoi une telle question, tout simplement parce que j'ai eu la bonne idée d'additionner les chiffres N°3 et le résultat, donne le nombre 666, alors oui, au vu de ce qui m'est arrivé, ce globe terrestre était bel et bien la planète du diable...
Au bout d'un mois, j'étais enfin et dieu merci, prêt à reprendre les expéditions avec mon équipe. J'étais vraiment content de pouvoir voyager de nouveau au travers de ce vortex bleu de la porte des étoiles, cela m'avait tellement manqué.

                                                                                        FIN

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