Chapitre 4: Marjorie
Je le savais depuis toujours, je le sentais. C'est comme si je l'avais deviné. Je suis peut-être une voyante. On ne sait jamais, cela existe pour de vrai. Mais pour le moment je ne préoccupe pas de cela. Ce que je savais depuis toujours, la directrice vient de le confirmer devant moi. Quand elle a prononcée ces mots, j'ai sentie des ails poussés dans mon dos. Une grande fierté est entrée dans mon cœur et ma emplie de joie. Je me sentais forte et belle comme personne d'autres. Bien sur toutes choses heureuse à une fin, bah moi elle est arrivée deux secondes plus tard après qu'elle m'est annoncée que je suis une des "élues". Les "élues", rien que le nom me fait rêver. Je le savais, bien entendu, que j'étais une "élues". Une fille aussi belle que moi et aussi agile que moi, cela ne pouvait se passer autrement.
Mais quand elle a dit que CES filles, qui se tiennent à côté de moi et que j'essaye d'éviter le plus possibles,sont mes sœurs. Heu....non... je crois que vous vous trompez là! Moi sœurs avec ses ploucs? Vous avez pensée deux secondes à ma réputation? Heureusement que l'on ne devait rien dire aux autres, elles se seraient moqués de moi comme la peste. Même si je ne les rêverais plus de mon existence (et j'en suis contente) j'aimerais qu'elles gardent de moi une image de reine de l'orphelinat.
En d'autres terme je suis une reine! Enfin... une princesse. Mais c'est la même chose. Pourtant je ne crois pas que l'on donne se genre d'accueil à une princesse. Je me trompe. Je m'attendais à une énorme troupe de journaliste qui me prenait en photo. J'y pensais pas trop aussi car j'étais excité de quitter cet orphelinat de malheur. Jamais au grand jamais je n'avais mis les pieds dehors que dans cet orphelinat. Mais ce que notre professeur de Géographie nous avait décris me donnait l'eau à la bouche. Les gens seraient aimable et polie envers tout le monde, serviable avec le pays et qu'ils souriaient tout le temps. Parfait, je suis la fille parfaite pour vivre dehors si c'est dans ces conditions.
Mais quand je vois à la place des centaines de journalistes, une armée entière de soldat. Une grosse boule se forme dans mon ventre. On ne voyait pas leur visage, ils avaient tous sans exception le même casque noir. Mais même sans voir leur visage je savais qu'ils ne souriaient pas. Bizarre? En plus ils avaient tous une gigantesque mitraillette dans leurs mains droite (et les gauche dans tout cela?). Je me stoppe en même temps que les autres en les voyant près des escaliers. Trois petites marches nous séparaient des soldats. Molly me rentre en plein dans le dos. Je faillis tomber mais me rattrape à la rampe de toutes mes forces. J'avale ma salive de travers. J'ai peur.
Oui moi j'ai peur de ces soldats, avec leurs armes, qui sérieusement doit faire ma taille et leur visage sombre et terrifiant derrière leur masque noir. La directrice qui se tient derrière les soldats se rapprochent de l'un d'eux, qui doit surement être leur commandant vue sa tenue différente des autres.
-Ce sont-elles, lui glisse-t-elle à l'oreille.
J'échange un regard paniqué avec les autres. Je dois admettre que pour une fois on se comprend sans même se parler. Un regard nous a suffit pour dire aux autres que nous aussi on a peur. On est toutes terrifié par ces soldats. Et la manière dont elle nous a nous indiquer au commandant, c'est d'une manière assez étrange, presque ironiquement. Comme pour rire d'une mauvaise blague. Je serre mon sac noir de toutes mes forces. Le commandant s'approche de nous.
-C'est vous les "élus"?
Je ne sais pourquoi mais mon intuitions me disait de mentir à cet homme. Que même si je suis fière de faire partie de l'une des cinq "élues", cet homme n'était pas digne de confiance. Mais la directrice était juste derrière lui, se serait pire si nous mentions.
-Oui! Répond Marine d'un ton sur.
Je suis assez surprise du ton ferme et assuré de Marine, je la croyais chochotte comme personne. Mais en faite non. Le regard dure te froid qu'elle lance à la directrice de l'orphelinat me coupe le souffle. Si j'étais la directrice, je me serais fait pipi dessus devant se regard glacial. Dès que Marine répond "Oui" les soldats resserrent leurs armes sur eux et font un pas en avance. Je frissonne. Je sens que quelque chose de mal ce trame ici. Je sens presque le souffle de Molly dans mes cheveux, cela ne me dégoûte pas comme d'habitude, cela me rassure un peu en vérité.
Les soldats s'avancent de plus en plus vers nous à la fin on ne peut plus reculer car ils nous entourent. Mégane fronce les sourcils pas contente et plie un peu ses genoux. Prête à sauter sue le premier qui la touche. Le directrice nous regarde en bas des escaliers, le regard brûlant et son sourire de sorcière qui me donne des frissons.
Je jete des regards paniquée un peu partout, quand je vois Marine qui esaye d'attirer notre regard sur les armes de soldat. Au début je ne remarque rien de spécial, puis comprend. Leurs armes ne sont pas rattaché à eux directement, si on leur détourne le regard moins d'une seconde on peut tous s'emparer d'une arme d'un des soldats qui nous fait face. Elle peut vraiment être diabolique cette Marine. Je vois que les autres aussi ont compris. Mina se dévoue pour attirer l'attention de tous les soldats sur elle. Elle commence à s'évanouir et tombe comme une plume sur les escaliers l'air vraiment mourante.
Dès que le soldat qui me fait face se tourne, ni une ni deux je saute sur lui comme une guépard lors de sa chasse et arrache son arme avec toute la force que je peux avoir et que je ne connaissais pas jusque ici. Surpris par mon attaque le soldat vacille un peu, je ne réfléchis même pas que je le pousse des escaliers et il tombe a la renverse. Je me tourne vers les autres avec mon arme dans la main.
Mégane tirait comme une dingue sur les soldats qui essayent d'aider les autres, Mina et Marine se battaient toujours avec le leur mais ils ne tenaient plus en place et Molly quant à elle vient de finir d'achever son soldat. On resserre notre arme en même temps. Je regardais comment Mégane attrapait son arme et fis de même.
Je n'ai jamais utilisé cette arme de toute ma vie. Je n'ai jamais utilisé d'arme en général de toute ma vie. Je ne me suis jamais attaquée avec quelqu'un. C'est la première fois. Pourtant je n'ai pas peur, c'est pareil pour les autres, grâce à la haine que j'ai envers ces personnes qui nous veulent du mal alors que l'on a rien fait.
Je croyais que les "élues" devaient faire régner la Paix dans le monde?
Oh tait toi la conscience!! C'est faux! Tout comme le fait que nous vivons dans un pays libre, heureux et chaleureux.
Donc on se met tous à tirer, comme Mégane, contre les soldats. Eux aussi essayent de nous tirer dessus. Mais on est 5. On se protège les une des autres. Même si on se déteste, je pense qu'une alliance de soeur s'impose. A un moment pendant les coups de feu Mina hurle quelque chose. Je me retourne vers elle pendant que les autres nous protègent. Elle me pointe du doigt une sortie, vue que le nombre de soldat se baissent de plus en plus, on a la chance de pouvoir avoir l'espoir de sortir d'ici. Je lui fait signe que j'ai compris.
Elle prévient les autres pendant que moi je réfléchis si je devais amener l'arme avec moi ou pas pendant que l'on s'enfuit? Car elle est énorme et pas si petite que l'on pense. Mais elle devrait bien nous servir. Bon soyons fout je la prend avec moi. Mégane nous fait comprendre qu'elle nous couvre au début et que on déguerpis en vitesse.
Je ne prend pas le temps de prendre une profonde respiration (pourtant cela va être ma première sortie zn extérieur, j'avoue je ne la pensais pas comme cela. Poursuivie par des soldats). Je cours sans m'arrêter, suivie de près par Molly, Marine, Mina et d'un peu plus loin Mégane.
On dévale les escaliers quatre à quatre. Je bouscule sur mon passage la directrice et ouvre grand l'immense porte.
Devant nous
La liberté.
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