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ouais, non.


L'entendre dire que ça va aller alors que je sais que non, l'envie de m'arracher la langue, crever mes yeux, cracher mes entrailles. M'ouvrir le ventre pour casser mes côtes en mains, briser mes phalanges, toutes, contre un mur en pierre. Hurler à en saigner, voir mon sang rouler, clouer mon reste d'innocence à côté de mes posters, voir les souvenirs partir en fumée, brûler, tout, le lit le sol, le bois, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien. Retourner à la palombière, là où ils se retrouvent, là où ils boivent, là où j'étais, tout voir se consumer, veines et cœur ouverts. Je veux hurler jusqu'à m'en désintégrer, jusqu'à ce que tout mon corps me supplie d'arrêter. Depuis quand on écoute quand on supplie d'arrêter ? Retourner mes ongles, casser mes jambes, craquer ma colonne. Eplucher la peau de mon visage, gratter la chair, ne garder que l'os que je transpercerai avec un tournevis que je finirai par planter dans ma jambe.

C'était il y a des années, pourquoi je saigne toujours ? Je le veux, peut-être. J'aime juste ça, sûrement. Le goût du sang, l'odeur, la vue, addictif comme dire droit dans les yeux que tu vas plus boire. Addictif comme mentir. Elle veut savoir ce qui ne va pas ? Tout. Donne-moi l'Eden j'en fais un enfer de toute façon. Et ça ne sert à rien, bien sûr que non ça ne sert à rien. Je ne veux pas de lui parce qu'il croit pouvoir me sauver, je le vois dans ses yeux, mais moi j'y crois pas. Je crois en l'alcool, je crois aux réactions physiques classique. La réponse à la douleur par de la douleur, la violence par la violence et la haine par les flammes. Brûler tout comme une patinoire de feu, le briquet dans mes mains, fluo en plastique, vide de gaz. Je ne sers à rien, je veux pas être nécessaire. Je veux être cette épine dans le pied qu'on remarque qu'une fois partie, je veux être la larme qu'on ne sent pas jusqu'à ce qu'elle roule.

Rester dans le noir jusqu'à ce qu'il ouvre la porte, allume la lumière, constate mon visage mutilé, encore. Et à quoi bon, en vrai, à quoi bon le remarquer, je m'en branle de ce qu'il pense. Et l'autre qui va me demander pourquoi encore, pourquoi, et elle qui va pleurer quand je lui dis que je veux rentrer à la maison. Deux réussites, un échec, une vie qui se ramasse la gueule sur la chaussée, son sac de billes passe sous les roues. Mais c'est pas grave, des billes, elle en a d'autres cette connasse, elle va les remplacer par des plus jolies, des plus parfaites. Au Diable les fêlés de merde, les oubliés qu'on n'aimait pas, les trop cassé, pas assez colorés, trop basiques, trop classiques, trop apeurés, trop traumatisés pour ce jeu de cons. Jeu de fous, on se crache dessus et on me dit de tenir debout. C'est juste une question de savoir viser, esquiver, mais j'ai pieds et mains liés, comment je dois faire ? Marre de me tordre comme un vers, je veux avancer j'en peux plus. De toute façon, demain, j'oublierai mes mots. Je me réveillerai avec la haine et mes trous de mémoire, j'essaierai de colmater le vide dans mon dos. Deux plaies au lieu de mes ailes, le sang encore dans mes artères, je rigolerai en me disant si ce n'est pas malheureux.

Ça n'a jamais été le pays des Merveilles, j'emmerde les marchands de rêves. Vendeur de sable dorée, ils se voilent la face comme à un mariage avec le Diable, se cache quand il est temps de rembourser les dettes. C'est peut-être donc de ça qu'il s'agit.

Un règlement de compte.

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