Je marchais dans le couloir, accompagné du sergent Moulin.
À ma gauche comme à ma droite se tenait une lignée de portes. Chacune portait un numéro différent entre 1 et 100. Et là on se trouvait dans les vingtaines.

"Le sujet se trouve dans quelle chambre? Demandais-je au sergent Moulin.
- Malheureusement pour nous à la chambre 98! Mon pauvre Nico, il faudra marcher encore!
- Il est mort comment ?
-Bah, tu sais comme tout les autres. Après sa 2eme injection elle est devenue complètement folle et c'est finalement tuée.
-Elle? Questionnais-je.
- Oui, elle s'appellait Fevra.
- Un nom particulié, commentais-je.
- Tu trouve? Moi j'aime bien."

On continua à marcher pendant 2 minutes, jusqu'à arriver devant la porte sur laquelle on lisait 98 en chiffres noires.
Le sergent passa une carte magnétique devant le cadran qui se trouvait à côté de la porte. Un petit ''bip'' se fit entendre, puis le sergent ouvrit la porte en tournant la poignée .

"C'est pas joli, joli, dit-il en entrant.''

En effet, l'odeur en disait long sur ce que j'allai découvrir. Après une vingtaine de découverte de cadavre à mon effectif, je réussissais enfin à ne plus vomir face à cette odeur de corps en putréfaction.
Une fois entré, je découvrit une pauvre femme couverte de cicatrices et de sang sec se trouvant allongée par terre, inerte. Une flaque de sang entourait son poignet droit. À force de le mordre elle c'était sans doute coupé les veines.

'' Ah oui c'est vrai on m'avait parlé de ça, dit le sergent en montrant du doigt le mur d'en face.''

Je levai les yeux et fus étonné de ne pas les avoir aperçu en entrant. En effet, trônant sur le mur, de grosses lettres rouges avaient été peinte sur le mur.

''C'est qui qui les a écrite? Demandais-je.
- Elle, répondit-il.
-Mais avec quoi elle aurais pu écrire ça? M'éttonais-je.
- Bon, je sais que cela fais qu'un mois que tu travailles ici, mais quand même, ce n'est pas difficile de reconnaitre que c'est du sang !''

Je le regardai livide, puis tourna mon regard vers le mur pour essayer de déchiffrer ce qui y était écrit.
Après quelques secondes de réflexion, je lus :

"MIROIR, MIROIR, DIS-MOI
QUI JE SUIS? ",
JE SUIS UN COBAYE,
UN PION.

''La pauvre folle, commenta le sergent, elle pensait n'importe quoi!
- Au contraire, dis-je. Elle avait tout compris... Elle avait compris qu'on se servait d'elle...Que cette expérience était une vraie horreur.
-Tu sais que si on t'entend dire ça, tu risques d'avoir de gros problèmes.
-Je sais. Je sais.''

On pouvait me dire tout ce qu'on voulait mais désormais j'étais bien sûr d'une chose: les créateurs du projet 915 étaient bien plus fous et sadiques que leurs ''cobayes'' succombant à leur création.

~~~~~~~~~~~The end~~~~~~~~~~~

Hey!
Voilà ma nouvelle est fini!
J'espère qu'elle vous aura plus, et que mes nombreuse fautes n'auront pas trop dérangé votre lecture.
Surtout n'hésitez pas à laisser un commentaire (même si ce n'est qu'un mot) !
Et n'oublié pas: Y participer ce n'est pas mourir mais guérir!

Cordialement ( je vous assure que ça se dit encore ! )

Rosalie.Ever